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Israël, sentinelle de notre liberté
Mischaël MODRIKAMEN - Avocat _ La Libre Belgique
Article mis en ligne le 3 août 2006

La guerre est parfois nécessaire. Les leaders du G 8 l’ont bien compris. Par réalisme, ils ont donné leur feu vert implicite à Israël pour faire le sale boulot contre les « nazislamistes ».
Le 11 septembre 2001, l’islam jihadiste a officiellement ouvert les hostilités contre le monde libre, musulman et non musulman, commettant au nom de sa lecture de l’islam les pires atrocités, en majorité contre des civils. L’islamisme voue une haine mortelle au monde non musulman et à l’Occident.

Darfour, Ethiopie, Israël, Gaza, Liban, Irak, Iran, Afghanistan, Inde, Pakistan, Bali Philippines... les zones de conflits larvés ou ouverts s’étendent, mois après mois. L’islamisme se développe comme un cancer sur le terreau de l’islam, orphelin de sa grandeur, tout comme l’hitlérisme s’est épanoui en raison du culte de l’autorité et du nationalisme extrême dans la tradition germanique.

Israël, à nouveau agressé gratuitement, démontre au quotidien sa détermination, le courage de sa population et de ses soldats, face aux « nazislamistes » du Hamas et maintenant du Hezbollah. Avez-vous remarqué : ils défilent comme leurs mentors iraniens en faisant le salut hitlérien ? A chacun ses références. Les pertes de Tsahal sont lourdes, la population d’Israël souffre. 750 000 citoyens israéliens dorment depuis trois semaines dans les abris, mais la détermination de ce petit peuple démocratique demeure intacte face à ses ennemis sanguinaires...

Depuis Gaza et le « Hezbollaland », dont Israël s’était définitivement retiré, les « nazislamistes » adressent un message clair : leur seul objectif n’est pas la libération de terres arabes, mais uniquement la destruction totale d’Israël. Tant qu’il y aura des « nazislamistes », Israël ne doit plus l’oublier avant de renoncer à la Judée et à la Samarie, au coeur même du pays.

Les Etats-Unis se battent, l’Angleterre et l’Australie s’impliquent dans cette confrontation mondiale contre les forces du mal. Hélas, une large partie de notre vieille Europe hésite, refuse de choisir son camp. L’Espagne d’Aznar était exemplaire. Celle de Zappatero est honteusement munichoise. Le syndrome « EURABIA » comme le dénonçait fort justement « The Economist », dans une couverture récente. L’Europe, héritière de Jérusalem, Rome et Athènes, ne croit plus à grand-chose. Le relativisme et la perte de nos valeurs ont gangrené notre pensée et notre analyse.

Apparemment, de nombreux faiseurs d’opinions (enseignants, journalistes...) et décideurs (à gauche et à droite) ont d’ores et déjà fait leur choix. Ils se rendent sans combattre à l’islamisme. Au « besser rot dan tod » des pacifistes, a succédé le choix de la soumission molle aux diktats. Ils optent pour la dhimmitude intellectuelle, un statut d’inférieur accordé aux non-musulmans chrétiens en terre d’islam. Selon les rapports officiels de l’éducation nationale, on ne peut déjà plus enseigner certaines théories scientifiques ou encore la Shoa dans nombre d’écoles en France à forte proportion d’élèves maghrébins, sous peine de provoquer une émeute. Nul ne s’en offusque parmi les dirigeants français. Frileux ? Non, simplement capitulards !

Ces faiseurs d’opinions et autres décideurs anticipent déjà l’évolution qui nous est promise ouvertement par certains leaders du monde arabo-musulman. Le président algérien Boumédienne ne prédisait-il pas que « les musulmans conquerront l’Europe avec le ventre de leurs femmes », déclaration réitérée par Khadafi qui déclarait en avril 2006 au Mali que les 50 millions de musulmans d’Europe, avec l’aide de la Turquie, feront de l’Europe une terre d’islam et ce sans combat. Les projections démographiques démontrent que nombre de capitales et villes d’Europe seront à brève échéance à majorité musulmane (Amsterdam, Marseille...). L’application de la charia y est un des objectifs déclarés des islamistes.

La « lâcheté » des combattants du Hezbollah, dénoncée par M. Egeland, secrétaire adjoint de l’Onu dans un communiqué de ce 24 juillet, qui s’abritent volontairement au milieu des civils, est passée sous silence. Ces boucliers humains ne sont-ils pas que des martyrs à leurs yeux ? Pourtant Israël et ses pilotes font le maximum pour éviter les pertes de vies humaines dans la population civile. Chaque frappe, guidée par laser et satellite, fait l’objet d’un premier passage de reconnaissance visuelle pour tenter de s’assurer que des civils ne seront pas touchés. Certaines actions, notamment contre le QG du Hezbollah à Beyrouth, sont précédées de lâchers de tracts, invitant les populations à s’éloigner de la zone de combat. Un général canadien, ancien casque bleu, déclarait qu’Israël « mettait à l’évidence tout en oeuvre pour limiter les pertes civiles ». L’intervention de l’Occident pour libérer le Kosovo, une campagne de frappes aériennes intensives, a elle causé la mort de 10 000 personnes, essentiellement civiles.

Alors que le Hezbollah tire ses milliers de roquettes et missiles sur Israël, des analystes en chambre dénoncent une riposte « disproportionnée » de l’Etat hébreu au motif qu’il y aurait plus de morts côté libanais que côté israélien. Ils savent pourtant que la guerre consiste à « terrasser l’adversaire afin de le mettre hors d’état de résister » (Clausewitz) et répond à certaines contraintes tactiques et stratégiques. La guerre n’est jamais belle ni morale mais elle est parfois nécessaire. Les leaders du G 8 l’ont bien compris. Par réalisme et non par cynisme, ils ont donné leur feu vert implicite à Israël pour faire le sale boulot...

Et la situation des chrétiens du Liban ? Pourquoi passer sous silence le soutien de nombreux chrétiens du Liban à cette guerre ? Eh oui, ils demandent à Israël de finir le travail et de les débarrasser de la bête islamiste. Ils savent eux, vrais Libanais, qu’une paix durable peut s’établir entre le Liban et Israël avec lequel n’existe aucun contentieux territorial. Plus fort encore, de nombreux médias arabes font porter clairement la responsabilité du bain de sang sur le Hezbollah. L’« Arab Times » du Koweït écrit que « les opérations de Tsahal au Liban vont dans le sens des intérêts arabes et de la communauté internationale ». Oui, vous avez bien lu !

Très inquiétant enfin, certains notamment à l’extrême gauche et à l’extrême droite sont d’ores et déjà les alliés actifs des « nazislamistes » avec qui ils partagent leur haine du monde libre. Leurs héros sont les dictateurs Castro, Chavez ou encore Louchenko et le nazi iranien Amadinhejad. Ils appellent ouvertement à un nouvel holocauste d’Israël et donc du seul état juif de la planète. Certains quotidiens, pourtant respectables, leur réservent déjà leurs colonnes...(1)

Face à ces menaces, de nombreux citoyens européens votent malheureusement avec leur pied. Ils partent. Ils désertent une Europe, pour eux en perdition. Il faut savoir que pour la première fois dans son histoire, le nombre de Hollandais de souche qui ont quitté les Pays-Bas (en grande majorité pour les Etats-Unis et l’Australie) a dépassé en 2005 le nombre d’immigrants chez notre voisin du nord.

Mais néanmoins, un courant d’opinion se dessine en Europe même. Il rejette la pensée dominante réductrice. A ses yeux, Israël est la sentinelle de notre liberté. Ce courant est peut-être minoritaire et même conspué, comme l’était Churchill en 1932, considéré comme un fauteur de troubles et un va-t-en-guerre par ses concitoyens parce qu’il dénonçait déjà le danger nazi et plaidait pour la liquidation immédiate de Hitler. Nous savons que notre heure viendra. Entretemps, Washington et Jérusalem sont fermement résolus à lutter et restent les phares du monde libre. Ils sont des repères courageux et réconfortants pour une Europe à la dérive. Grâce à eux et à tous ceux qui refusent la soumission, nous vaincrons le « nazislamisme », avec l’aide courageuse des musulmans lucides qui oeuvrent au renouveau pacifique de leur civilisation.

(1) NdlR : Si radicale soit l’idée du remplacement d’Israël par un Etat palestinien binational soutenue dans l’opinion de Nico Hirtt (« C’est le sionisme qui mène à la guerre » dans nos pages Débats - LLB du 25/07), elle ne peut être traduite par un « appel à un nouvel holocauste d’Israël ».



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