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D’exemple de coexistence, la Tunisie est devenue un symbole d’ostracisme
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 27 avril 2014

En décembre 2004, à l’occasion de l’une de ses rencontres chaleureuses avec Joseph Haïm Sitruk, natif de Tunisie, alors Grand rabbin de France, le Président Ben Ali accordait aux visiteurs israéliens le même statut que celui des visiteurs de tout autre pays. Le Grand rabbin qualifiait alors la Tunisie « d’oasis de paix et de coexistence ». En mars 2014, une dizaine de croisiéristes israéliens étaient refoulés du port de La Goulette et en avril le fait d’accorder quelque soixante visas à des visiteurs israéliens pour le pèlerinage religieux séculaire annuel de Lag Ba’omer à la Ghriba, réputée comme étant la plus vielle synagogue au monde, provoque un scandale...

Le Grand rabbin Sitruk, le Président Ben Ali et une Tunisie symbole de coexistence

Natif de Tunisie, Joseph Sitruk, alors Grand rabbin de France, avait été reçu plusieurs fois par le Président Ben Ali, avant la révolution dite du jasmin en 2011, lors de rencontres qualifiées de franches, cordiales et chaleureuses. En décembre 2004, à l’issue d’une de leurs rencontres, selon Tunisia Today reprenant une dépêche de l’Agence officielle Tunis Afrique Presse – TAP -, : « rendant hommage à l’attention constante portée par le Président Zine El Abidine Ben Ali à la Communauté juive et qualifiant le Chef de l’Etat d’ “homme de dialogue et de paix qui a beaucoup fait pour l’entente et le dialogue entre les religions”. M. Joseph Sitruk, venu en Tunisie pour participer à un colloque intitulé : “Le dialogue des religions d’Abraham pour la tolérance et la paix” et organisé dans le cadre de la chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions, a indiqué qu’il adressera, lors de cette rencontre, un message dans lequel il mettra en exergue le souci réel du Président Ben Ali d’instaurer un dialogue amical et sincère entre les différentes religions. Il a également souligné que le Président de la République a beaucoup fait et qu’il fera encore davantage pour la paix dans le monde... » Par ailleurs, le Grand Rabbin de France déclarait  : « la Tunisie est une oasis de paix dont le monde devrait s’inspirer, pas seulement comme un pays de vacances, mais aussi comme un exemple social et en matière de cohabitation...parce qu’elle montre à tous combien on peut être différent, se respecter et vivre ensemble”, soulignant que « le peuple tunisien est un peuple tolérant, ouvert et paisible ».

« M. Sitruk s’est, aussi, félicité de voir qu’en Tunisie les Juifs sont heureux et respectés et qu’ils vivent en très bonne intelligence avec leurs frères musulmans. Il a, enfin, fait remarquer que le colloque organisé les 8 et 9 décembre courant, sur le thème : “Le dialogue des religions monothéistes”, par la chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des relations, se situe dans le droit fil du concept de tolérance et de coexistence » .

Des gestes du Président Ben Ali envers les juifs tunisiens et les Israéliens

C’est également lors de cette rencontre de décembre 2004 que le Président Ben Ali décida de faire un ensemble de gestes envers le Grand rabbin et la communauté juive. Notamment l’engagement de remettre en état le cimetière juif de Tunis et d’aider les familles à restaurer les tombes endommagées. Mais aussi, d’abolir la mesure discriminatoire visant les visiteurs israéliens qui devaient jusque là remettre leur passeport entre les mains des autorités tunisiennes à leur entrée dans le pays. Il avait dépêché un émissaire à l’aéroport de Tunis pour en informer le Grand rabbin qui repartait en France.

Ces rencontres, les déclarations des uns et des autres, les photos prises alors avaient fait la une de la presse tunisienne. Sans provoquer de scandale à la mesure de ce que l’on voit aujourd’hui

Une Chaire pour le dialogue des civilisations et des religions fond »e en 2001, dissoute en 2011

A propos de la Chaire mentionnée plus haut, TAP notait que « Le Président Zine El Abidine Ben Ali a souligné, en recevant...M. M’hamed Hassine Fantar, titulaire de la Chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions, la nécessité de consolider l’activité de cette tribune académique, de manière à conforter la participation de la Tunisie à l’établissement des liens entre les peuples et les cultures, et à diffuser les valeurs de dialogue, de tolérance et d’entente.
Le Chef de l’Etat s’est intéressé, dans ce contexte, à l’activité de la Chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions, se félicitant de l’action qu’elle entreprend pour conforter son rayonnement à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Le Président de la République a recommandé de diversifier les activités de la Chaire, de manière à contribuer à la consolidation du prestige de la Tunisie et à la promotion de son image en tant que pays attaché aux principes de paix, de coopération et de solidarité ».

Lors du lancement de cette Chaire, fondée en 2001, celui qui était alors le Président tunisien déclarait : « Ayant la conviction inébranlable que l’humanité, toutes religions et civilisations confondues, voit s’offrir devant elle de vastes domaines pour l’action en faveur du bien-être de l’homme, de sa sécurité et de sa stabilité, nous ordonnons, aujourd’hui, l’institution d’une « Chaire universitaire pour le dialogue des civilisations et des religions » qui sera appelée à contribuer à promouvoir cette noble mission ».

TAP et AFP annonçaient le 22 janvier 2011, annonce reprise par le site globalnet, que parmi un ensemble de décisions le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé qu’il supprimait « la chaire Ben Ali de dialogue des civilisations et des religions ». Ceci intervenant dans la foulée « du soulèvement populaire qui a provoqué la fuite en Arabie Saoudite le 14 janvier du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, après 23 ans de règne sans partage ».

Pendant ses dix années d’existence la Chaire avait organisé nombre de Colloques et rencontres internationales allant dans le sens de sa mission et elle coopérait avec nombre d’institutions culturelles de premier plan. On en trouvera des exemples dans cet article d’où la photo du fondateur « dictateur » a été supprimée.

Contribution de la Tunisie au Processus de Paix

Concernant la paix au Proche-Orient entre Israël et les Palestiniens, lors d’une conférence de presse donnée à Tunis après sa rencontre de décembre 2004 avec le Président de l’époque au Palais présidentiel de Carthage, le Grand rabbin Sitruk mettait « en exergue la contribution éminente apportée par le Président Zine El Abidine Ben Ali au processus de paix au Proche-Orient. Il s’est, à cet égard, dit convaincu du “rôle important” que le Chef de l’Etat assume aujourd’hui, en tant que président en exercice de la Ligue des Etats arabes et compte tenu du climat général qui prévaut dans cette région ». L’ouverture d’une représentation israélienne avait été également évoquée, ainsi que l’éventuelle venue en Tunisie de Shimon Péres, alors dirigeant du Parti travailliste israélien et Sylvan Shalom, natif de Tunisie, alors ministre des Affaires étrangères d’Israël à l’époque. Le Président souhaitant faire preuve de prudence en la matière et de ne s’engager que pas à pas.

En mars 2005 le Président Ben Ali invitait Ariel Sharon, alors chef du gouvernement israélien, « à prendre part à la deuxième phase du Sommet mondial de la société de l’information (SMSI) », devant se tenir « à Tunis du 16 au 18 novembre 2005 ». JeuneAfrique.com publiait alors un article détaillé analysant les tenants et aboutissants de cette invitation placée sous l’égide de l’ONU. Le constat : « il n’y a pas eu un véritable mouvement de protestation, à l’exception de quelques incidents - vite réprimés - sur les campus de Tunis, Sfax et Kairouan » et de citer les mouvements ayant publié des communiqués virulents contre cette visite. Parmi eux des fervents de la lutte contre la « normalisation » avec Israël, hier comme aujourd’hui, on citera « l’Union générale tunisienne du travail (UGTT, syndicat unique) et de l’Union démocratique unioniste...le Parti ouvrier communiste tunisien (POCT) ». Ainsi que « le Congrès pour la république (CPR) du Dr Moncef Marzouki », ce dernier étant aujourd’hui Président de la Tunisie. A titre d’exemple, en décembre 2011, le CPR renouvelait « son appel à la criminalisation de la normalisation avec Israël par une loi qui définit ses formes et protège la Tunisie et son peuple de tout dépassement sioniste ». Autre parti alors non reconnu ayant publié un communiqué virulent « le parti islamiste Ennahdha de Rached Ghannouchi ».

Un important état des lieux dressé par Jeune Afrique en mars 2005 : entre hypocrisie, gestes concrets, aspect économique, déjà, espoirs et fidélité des « Tunes »

Or, soulignait alors Jeune Afrique : « Ceux qui feignent l’indignation ne devraient cependant pas ignorer que les contacts entre Tunis et Tel-Aviv ne datent pas d’aujourd’hui. Même s’ils n’ont pas été toujours très suivis, ces contacts n’ont jamais été vraiment interrompus. À preuve : la Tunisie, qui a abrité les réunions israélo-palestiniennes ayant abouti, en 1993, aux accords d’Oslo, a établi des relations diplomatiques « minimales » avec l’État hébreu dès 1996. Cette année-là, des « bureaux d’intérêts » ont été ouverts respectivement à Tunis et Tel-Aviv, dirigés par des « représentants permanents ». Ces bureaux, qui ont fonctionné tant bien que mal, ont facilité dans les deux sens les visites d’hommes d’affaires, de journalistes et de représentants de la société civile. Shalom Cohen, qui a inauguré la représentation permanente d’Israël en Tunisie, avait d’ailleurs dû séjourner pendant une année dans un hôtel situé sur les hauteurs de la capitale - sécurité oblige - avant de trouver un Tunisien qui accepte de lui louer une villa dans le quartier huppé de Mutuelleville ».
Certes, rappelle Jeune Afrique, la Tunisie a-t-elle « suspendu ses relations officielles avec l’État hébreu en octobre 2000 » pour cause d’Intifada, « mais tout en conditionnant la reprise de ses relations avec Israël par l’avancement du dialogue entre l’Autorité palestinienne et l’État hébreu, elle n’a jamais coupé ses contacts avec la communauté juive d’origine tunisienne résidant en Israël. Le pèlerinage de La Ghriba, l’une des plus vieilles synagogues au monde, dans l’île de Djerba, qui a lieu chaque année vers la mi-mai, a souvent été l’occasion pour les « Tunes », les Juifs originaires de Tunisie, de renouer avec leur terre natale, et pour les responsables des deux pays de maintenir des relations minimales, en attendant des jours meilleurs ».

Or, poursuit Jeune Afrique, « l’attentat kamikaze contre cette synagogue, le 6 avril 2002 (21 morts), qui a été attribué à un Tunisien membre du réseau al-Qaïda, a suscité beaucoup d’émotion des deux côtés, mais il n’a pas provoqué de rupture entre Tunis et Tel-Aviv. Au contraire, les Tunes ont toujours maintenu des liens privilégiés avec ce qu’ils considèrent comme leur seconde patrie, tout en oeuvrant discrètement pour une reprise de la normalisation diplomatique entre les deux pays. C’est dans ce cadre que s’est inscrite la visite, en décembre dernier, à Tunis, du grand rabbin de France Joseph Sitruk, qui était accompagné d’une importante délégation. Au président Ben Ali, qui l’a reçu au palais de Carthage, ce dernier a insisté sur l’intérêt d’« une initiative publique susceptible de favoriser un dégel des relations israélo-arabes ».

Et l’aspect économique de la question est déjà souligné en ces termes : « Par la même occasion, Tunis - qui cherche à compenser la baisse des flux de touristes européens par la hausse de visiteurs en provenance d’autres régions - a autorisé les Israéliens à entrer librement et directement dans le pays sans devoir transiter par l’Europe ni laisser leurs passeports à la police des frontières, comme cela était d’usage ».

Une conclusion à méditer dans le contexte actuel

La conclusion de cet article de 2005 est à méditer au vu du tollé actuel provoqué par l’octroi de soixante malheureux visas accordés en avril à des pèlerins juifs israéliens et du refoulement pur et simple d’une dizaine de touristes israéliens interdits de séjour au port de La Goulette en mars dernier. On y lit, en effet, que « si les Tunisiens, opposés dans leur majorité à une normalisation avec Israël – un problème qui, loin d’être réglé, a pris aujourd’hui des proportions endémiques -, refusent que leur pays offre l’hospitalité à Sharon, la plupart des Tunes ont accueilli très favorablement l’invitation qui lui a été lancée par Ben Ali. L’un d’eux, un certain Frank, de Bruxelles, a écrit, sur le forum juif « a7fr.com » : « Tous ceux qui sont d’origine tunisienne, comme moi, se réjouissent de cette invitation et sont confortés dans l’idée que la Tunisie (notre pays natal) et Israël (notre pays de coeur) pourraient enfin concrétiser des relations diplomatiques normales ; et ce sera un premier pas avant que d’autres pays arabes suivent cet exemple. » Un autre, surnommé Hajkloufette, a évoqué sur le site « harissa.com » « un autre événement historique [qui] aura lieu, le 24 mai (si Dieu le veut) : un avion tunisien de la compagnie Carthagène [il voulait parler peut-être de la compagnie privée tunisienne Karthago] effectuera un premier vol commercial entre [l’aéroport] Ben-Gourion et l’île de Djerba pour la hilloula de La Ghriba... » Et de préciser : « Les voyageurs israéliens n’auront pas besoin de se munir de visas... Les billets de ce vol historique ont déjà tous été vendus et la compagnie envisage un vol supplémentaire... ».

Un pays devenu malade de son antisionisme se tire une balle dans le pied, ses ministres tentent de redorer son blason

Ni l’invitation, acceptée par Ariel Sharon, ni ce vol de tous les espoirs ne débouchèrent sur quoi que ce soit. Pressions politiques et populaires obligent. Mais à l’époque les visiteurs israéliens n’étaient pas refoulés ou leur entrée en Tunisie ne provoquait pas le tollé auquel on assiste aujourd’hui, avec la convocation devant l’Assemblée Constituante tunisienne des deux ministres responsables obtenue par quatre-vingt cinq députés l’ayant demandée par voie de pétition. Alors que Laurent Fabius en visite en Tunisie avec son homologue allemand se félicite de « la transition démocratique » du pays, la citant en exemple....

L’incidence désastreuse en termes d’image d’une Tunisie coupable d’ostracisme et en termes économiques pour le secteur très important mais sinistré qu’est le tourisme est bien perçue par le ministre du Tourisme, Amel Karboul qui affirmait très candidement lors d’une conférence de presse le 25 avril « Le succès de la saison touristique dépend du succès du pèlerinage de la Ghriba ». D’où les efforts quasi désespérés qu’elle déploie aujourd’hui avec d’autres ministres pour tenter de redorer l’image de la Tunisie. Le 25 avril dernier, lors d’une conférence de presse, selon le site businessnews.com elle rappelait : « l’importance de la Ghriba et la manière dont elle impacte la saison touristique en Tunisie. Elle a ajouté qu’une coordination a été faite, entre son ministère, le ministère de l’Intérieur et celui des Affaires religieuses, afin d’assurer le bon déroulement de ce rendez-vous annuel de la communauté juive à l’île de Djerba. Mme Karboul a précisé que le ministre des Affaires religieuses, Mounir Tlili, prendra part à l’événement, le 16 mai, le ministre de la Culture, Mourad Sakli, s’y rendra le 17 mai et qu’elle s’y rendra, à son tour, le 18 mai ».
Pourtant, cette ministre, qui, il faut le dire, se démène beaucoup pour sauver le tourisme tunisien, n’avait-elle pas dû vilipender Israël pour garder le poste auquel elle venait d’être nommée, envoyant ainsi un signal négatif particulièrement fort.... On notera également que ceux qui aujourd’hui en Tunisie s’élèvent contre ces mesures anti-israéliennes, avec parmi eux, Rachid Gannuchi en personne – ce qui lui vaut le courroux des islamistes,3 mais est un passage obligé pour ce Frère musulman fréquemment invité aux Etats-Unis où il passe pour modèle -, ne le font que ponctuellement, dans le cadre de ce pèlerinage, très symbolique à leurs yeux pour la saison touristique... En mars dernier Amel Karboul appelait les touristes israéliens à venir nombreux à la Ghriba.

L’hypocrisie de ceux qui s’insurgent contre la délivrance d’une poignée de visas est d’ailleurs soulignée dans un article du site Webmanagercenter.com en ces termes : « les membres du groupe parlementaire qui ont demandé cette audition sont ceux-là mêmes qui avaient rejeté, lors de l’examen du projet de Constitution, « toute mention de criminalisation de la normalisation avec Israël ». Appartenant pour la plupart au mouvement Ennadah alors au pouvoir ils avaient cédé à des pressions extérieures, comprenant que cette mention équivaudrait à se tirer une balle dans le pied sur le plan international. Mais si cette mention n’a, en effet, pas été inscrite telle quelle, la libération de la Palestine l’est bel et bien en préambule de la Constitution. Allant dans le sens d’un antisionisme très présent dans la société tunisienne, y compris dans les partis d’opposition.

Pour la Tunisie, où règne un antisionisme virulent, il faut sauver le pèlerinage de la Ghriba, certes, mais après ?

On comprend bien que pour la Tunisie il faut sauver d’urgence le pèlerinage de la Ghriba en mai, certes, pour des considérations financières et d’image et, de ce fait, sauver la saison touristique, mais après ? Compte tenu du climat détaillé ci-dessus, on peut craindre que les Israéliens n’y soient pas persona grata le reste de l’année...On peut d’ailleurs se demander si, compte tenu du climat actuel, ils seraient si nombreux à souhaiter s’y rendre.

L’omniprésence de cet antisionisme virulent a trouvé une nouvelle manifestation avec le communiqué surprenant de l’Ordre des Avocats tunisiens qui, selon le site mosaïquefm, dénonçait le 23 avril dernier « les mesures ministériels [sic]ayant permis à des touristes israéliens d’accéder au sol tunisien et a considéré ces décisions comme une déclaration de normalisation avec l’état sioniste.
Le communiqué a appelé le gouvernement à réviser ces décisions et à se plier à la volonté du peuple qui soutient la Palestine ». L’avocat tunisien, ami d’Israël ; Maître Souhail Ftouh, s’indigne « d’une telle prise de position de la part d’une organisation censée s’occuper notamment de la situation déplorable des avocats, surtout des jeunes, au lieu de sortir de son rôle, sachant qu’aucune loi n’est enfreinte, et de donner ainsi dans le populisme politique ».

Concernant le climat actuel et pour sortir du cadre de l’antisionisme, on n’oubliera pas non plus qu’il n’y a pas si longtemps, en août 2012, un élu P.S. de la Sarthe, lui-même originaire de Tunisie, se faisait rouer de coups par des islamistes.... Et même si les Islamistes ne sont plus officiellement au pouvoir, l’ANC, qui apparemment siège toujours, est majoritairement islamiste. Quant aux Islamistes, nombreux dans le pays, ils ne sont pas évaporés avec le changement de gouvernement...



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