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Coupures d’électricité dans la Bande de Gaza et mythe d’une crise humanitaire
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 28 juin 2010

Le clair-obscur des photos illustrant les dépêches palestiniennes est beau. La réalité l’est moins : la centrale électrique de la Bande de Gaza a cessé de fonctionner faute de fuel. Autorité palestinienne et « gouvernement de facto » gazaoui s’en renvoient la responsabilité... tandis qu’Israël continue ses livraisons ou que les importations par des tunnels continuent.

Électrique...

Les gestionnaires de la centrale électrique de Gaza ont lancé les premières accusations, annonçant qu’il n’y avait plus assez de carburant pour que la centrale continue à fonctionner. Les fonds européens destinés à l’achat de ce carburant étant désormais versés à l’Autorité palestinienne -AP- qui en avait fait la demande, affirmaient-ils. Or, toujours selon eux, les paiements des Gazaouis pour la fourniture de cette électricité étaient reversés à l’AP qui n’avait donc aucune raison de suspendre les paiements permettant l’achat de fuel .

Faux dit aujourd’hui l’AP...



L’UNRWA, qui s’abstient en général de critiquer les Palestiniens ne s’en prenant qu’aux Israéliens, sort de sa réserve et renvoie les deux parties palestiniennes dos à dos, les condamnant toutes deux et s’indignant, à jute titre, que des Palestiniens infligent des souffrances à d’autres Palestiniens. Ce qui n’est d’ailleurs pas une première : voir, par exemple, les exécutions sommaires de membres du Fatah par le Hamas

Coupures palestiniennes et importations


On aimerait voir les instances internationales dire plus souvent les choses telles qu’elles sont....D’ailleurs que disent les organisations soi-disant pro-palestiniennes, de fait anti-israéliennes ou tous les « bienpensants... » de ces coupures d’électricité là ? Elles qui viennent de monter une gigantesque opération politico-médiatique violente pour que crème à raser, coriandre ou semoule puissent désormais entrer dans la Bande de Gaza via Israël...En effet, même la journaliste Hamira Hass, connue pour ses critiques acerbes d’Israël, admet dans un article daté de mai 2009, que certaines marchandises qui ne peuvent être importées par des commerçants gazaouis peuvent l’être par l’UNWRA, par exemple... et que, quoi qu’il en soit, les produits interdits d’entrée par Israël sont importés par les tunnels. Ce qui démontre, si besoin était, qu’il n’y a pas de crise humanitaire dans la Bande de Gaza.


Les raisons des restrictions


Si Hamira Hass rappelle qu’il y a eu interdiction de l’importation de très nombreux nouveaux produits après l’enlèvement de Guilad Shalit, elle ne dit rien cependant des conditions épouvantables de la captivité de cet otage, ni des milliers de roquettes lancées sur les populations du sud d’Israël à partir de la Bande de Gaza. Le fait qu’Israël laisse entrer de telles quantités de marchandises ou médicaments dans un territoire d’où partent de telles agressions et qui est géré par un mouvement terroriste qui veut la destruction pure et simple de l’État hébreu devrait, pour le moins, être souligné...

Israël continue à fournir l’essentiel. Importations, exportations gazaouies

En attendant, Israël, principal fournisseur en électricité de la Bande de Gaza, et de loin, continue ses livraisons habituelles, c’est-à-dire la plus grande partie des kilowatts utilisés dans la Bande de Gaza, sans rien dire....

Et la liste exhaustive de ce qui entre dans la Bande de Gaza, eau, ciment et générateurs y compris, ainsi que des permis de sortie pour traitement dans des hôpitaux israéliens pour raisons médicales, mais pas seulement, ou des exportations agricoles dont on ne parle jamais, est d’un grand intérêt. On est bien loin du mythe d’une crise humanitaire justifiant de quelconques « flottilles. »



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