Au palmarès des termes utilisés pour décrire le comportement d’Israël lors de la récente guerre du Liban, c’est probablement “disproportionné” qui occupe la première place. On passera sur le corollaire absurde de cette notion - Israël devrait donc lutter contre le Hezbollah et le Hamas en faisant sauter des bus bondés de civils à Beyrouth et à Gaza ou en lançant des missiles à l’aveugle sur les zones de populations libanaise et palestinienne ? - pour en venir à l’essentiel : Israël n’est-il pas l’arbuste qui cache la forêt des prédateurs planétaires ? L’attention “disproportionnée” accordée à la question israélienne laisse augurer de la réponse.
Ce qui est disproportionné
par Joël Rubinfeld, Président de l’Atlantis Institute
Article mis en ligne le 7 décembre 2006