Comment ne pas avoir été contrariés et irrités, simples fidèles téléspectateurs, Français qui résidons à Jérusalem, après la diffusion du reportage tendancieux réalisé par le correspondant de France 2, Charles Enderlin, au journal de 20 h du 9 novembre 2009 concernant la barrière de protection de Jérusalem que le journaliste a dénommée « Mur de Séparation  » !
Voulant sciemment faire un amalgame avec l’évènement du jour ( le 20 ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin ) et après le triste montage de l’affaire Al-Dura , il a donné l’occasion à des millions de téléspectateurs de par le monde de trouver une raison supplémentaire pour justifier leur haine viscérale et primaire contre Israë l , le journal télévisé de France 2 étant repris par TV5 Monde largement diffusé dans le monde parmi une population déjà très hostile à ce pays .
Peu respectueux de l’éthique qui doit caractériser un journaliste qui se devrait être impartial , Charles Enderlin , en dénigrant systématiquement Israë l , a su parfaitement utiliser la force de ce « 4 ème pouvoir « que représentent les médias , pour faire passer des convictions politiques qui vont à l’encontre des efforts de paix actuels .
Mieux que quiconque , il sait comment utiliser à bon escient le slogan « Le poids des mots , le choc des photos  » pour véhiculer une conception orientée des évènements que les téléspectateurs crédules ne perçoivent pas comme un exemple de désinformation unilatérale et malintentionnée
Charles Enderlin qui réside à Jérusalem , connaît l’importance de cette barrière qu’il appelle le « mur ».pour la critiquer.
Ce que l’on appelle « mur  » peut être légitimement qualifié de la sorte sur une longueur de 20 kilomètres, les 710 kilomètres restants (en septembre 2008 ) constituent à proprement parler une « clôture  », une « barrière de protection  » métallique équipée d’un dispositif de surveillance électronique et comportant onze points de passage dont cinq pour les marchandises.* Le terme de « mur  » qui ne se justifie donc que pour une faible partie de la barrière, ( notamment près des agglomérations), est utilisé à dessein, en vue de discréditer cette construction. Construite uniquement pour protéger la vie quotidienne des habitants cette « barrière de sécurité » a permis de réduire durant les 6 dernières années les attentats terroristes de près de 98,5%.**
Quant à insister sur les travailleurs clandestins (fait de société qui n’est pas une spécificité israélienne) qui escaladent ( c’est à noter impunément ) quotidiennement ce mur , Charles Enderlin aurait pu nous montrer ces très nombreux bus qui transportent à Jérusalem des ouvriers venus en toute légalité d’au delà de cette barrière pas si hermétique que veut bien le prétendre votre correspondant .
Nous pouvons préciser que pour des travaux à son domicile à Jérusalem, l ’un des signataires de cette lettre a eu à faire à un entrepreneur arabe de cette ville qui employait légalement uniquement des ouvriers arabes qui passaient quotidiennement sans problème ce mur tant décrié par votre correspondant pour venir travailler à Jérusalem.
De cette barrière pour la paix : Monsieur Nissim Zvili disait (Le Monde du 28/10/2003) : « Israë l a entrepris la construction d’une barrière de sécurité pour honorer le premier de tous les devoirs d’un Etat : protéger ses citoyens, compter sur sa propre puissance, dont il connaîtles ressources et dont il mesure les limites, plutôt que sur la bonne volonté des autres, dont on conviendra qu’il lui est permis de douter  » ***