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La lecture des médias laisse parfois pantois......
Le Figaro du 4 juillet 2006 titrait, en première page : « L’Autorité palestinienne en sursis. La campagne israélienne contre le Hamas menace le processus démocratique  ».

Le géant suisse Nestlé, numéro un mondial de l’alimentation, a été mis sur la liste arabe de boycott d’Israël et dispose d’un an pour cesser ses activités dans l’Etat hébreu, a-t-on appris mardi auprès de l’Office de boycottage arabe d’Israël basé à Damas (OBI).
Les autorités syriennes ont informé Nestlé de la décision de boycott prise par l’OBI qui a donné un délai d’un an à cette société pour « régulariser sa situation », c’est-à-dire cesser ses activités en Israël.
Cependant, d’autres pays arabes, où Nestlé est présente, n’ont pas l’intention de mettre en oeuvre cette décision de l’OBI, a indiqué mardi à l’AFP une source proche du dossier, sous couvert de l’anonymat.

Les ravisseurs palestiniens du caporal Gilad Shalit ont annoncé qu’ils ne tueraient pas leur otage, malgré l’expiration à 6h mardi matin de leur ultimatum à l’Etat hébreu, sommé de libérer 1.500 prisonniers palestiniens ou de « payer les conséquences » d’un refus.

Israël a accusé la Syrie de soutenir les groupes palestiniens ayant capturé un soldat israélien et maintenu son refus de négocier directement avec les ravisseurs de ce militaire, après l’expiration de leur ultimatum.

L’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens a indiqué, mardi, que les forces israéliennes avaient relâché leur blocage de l’approvisionnement de la bande de Gaza, tout en demandant instamment à Israël de laisser entrer librement l’aide dans les semaines à venir.

Les quotidiens israéliens ont « bouclé » leur édition quotidienne avant la fin de l’ultimatum palestinien intervenu, ce matin à 6 heures. Voici quelques développements intervenus en matinée :
1. Le porte-parole de l’Armée Islamique a fait savoir que désormais, aucune nouvelle information ne serait fournie sur le sort du soldat. « Les discussions sont terminées. Nous n’annoncerons pas si le soldat a été exécuté ou non »a déclaré le porte-parole avant de préciser que « les règles de l’Islam étaient de respecter les prisonniers et de pas les tuer »... Plus tard dans la matinée, un autre porte-parole a affirmé que toutes les tractations avaient été interrompues.
2. L’ambassadeur d’Egypte au sein de l’Autorité Palestinienne, Ashraf Akel a affirmé que la médiation de son pays en vue de la libération de Guilad se poursuivait et qu’il y avait, « des contacts au plus haut niveau avec toutes les parties impliquées ».
3. Le journal arabe paraissant à Londres Al Hayat affirme que des tractations secrètes se déroulent actuellement et que Guilad pourrait être acheminé vers l’Egypte, ou même, selon certains, vers la France en échange d’une promesse israélienne de libérer ultérieurement des terroristes palestiniens.

Le gouvernement est accusé par la presse israélienne de ne pas proposer une solution concrète afin d’obtenir la libération de Guilad Shalit. Ehoud Olmert affiche une position intransigeante tout en laissant entrevoir la possibilité de parvenir à un compromis avec les terroristes. L’ancien ambassadeur d’Israël à Washington et à Paris, Meïr Rosenne, qui a souvent joué les médiateurs dans des situations semblables, explique la stratégie adoptée par le gouvernement.

Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a souligné l’importance du judaïsme dans l’histoire et l’identité européennes, en s’adressant lundi à Rome au congrès de l’union des communautés juives d’Italie.
« Le drapeau d’Israël porte un symbole précieux, l’étoile de David, justement considérée comme un des symboles de la culture et de la foi qui sont la racine la plus ancienne de l’identité européenne », a déclaré M. Prodi.

Sur le site de Proche-Orient.Infos, un universitaire israélien n’hésite pas, le 3 juillet 2006, à écrire sous le titre « Un peu de bon sens , qu’« Israël fait erreur en liant le problème de l’enlèvement du soldat et celui des missiles qui pleuvent sur Sdérot ».

La France et la Norvège ont pressé Israël, lundi, d’arrêter les attaques sur des cibles civiles dans la Bande de Gaza et ont exigé la libération de Shalit Gilad

A en croire certains médias français, ce plan serait un grand pas en avant, alors qu’il ne fait qu’officialiser la suprématie politique et donc théologique du Hamas sur l’OLP ; il prend comme unique base de discussion la situation existant en 1967 sans reconnaître la nécessité deux Etats. Ce qui est un pas en arrière, comme l’explique à juste titre l’Ambassade d’Israël en France.

Lu dans un article discret du Monde daté du dimanche 2 juillet. « La guerre continue au Darfour ». « Les milices arabes continuent de massacrer des Noirs de cette région du Soudan ». « Les Nations Unies sont inquiètes ».
Encore cet article a-t-il le mérite d’exister. D’habitude rien. Rien pour les deux millions de morts. Rien pour les 500.000 réfugiés réduits en esclavage. Rien pour le million de personnes déplacées. Rien.

Crise à Gaza : Israël entre options militaire et diplomatique
Yediot Aharonot : Tzahal se prépare à une opération militaire d’envergure. L’armée a exposé, hier, en conseil des ministres un plan opérationnel à long terme qui aurait plusieurs objectifs prioritaires : libérer Guilad Shalit, dissuader les terroristes de se livrer à de nouveaux enlèvements et mettre fin aux tirs de missile Kassem en direction de Sdérot et d’Ashkelon. Ce plan prévoit une série d’incursions israéliennes dans le nord de la bande de Gaza, la poursuite des raids de l’armée de l’air israélienne en particulier dans le sud, et le maintien d’un blocus hermétique autour de la bande de Gaza. Selon Shimon Shiffer, on admet, au sein de l’échelon politique, que ce plan a également un troisième objectif plus stratégique : l’affaiblissement, voir l’effritement, du gouvernement du Hamas.

L’incursion de Tsahal dans la bande de Gaza génère chez les correspondants de presse présents sur place une intense frustration. Il faut les comprendre : ce déploiement de forces, relativement considérable, ponctué de tirs ciblés d’obus de chars et de missiles air-sol, a, jusqu’ici, fait très peu de victimes. On lira ci,-après, une petite illustration de cette frustration journalistique qui n’est pas sans rappeler celle que généra l’opération israélienne contre le réduit de Jénine (1), il y a quelques années. Echaudée par les abus de la propagande palestinienne (2), la corporation des journalistes tente de regagner la crédibilité qu’elle a perdue alors en se faisant l’écho servile des pires divagations palestiniennes. Y parviendra-t-elle ? A lire ce qui suit, on peut légitimement en douter.

Une tentative d’enlèvement de soldats a été contrecarrée il y a plus de deux semaines par les forces de sécurité : les soldats auraient servi de monnaie d’échange contre la libération de prisonniers palestiniens. C’est ce que révèlent ce dimanche des responsables de la sécurité israélienne.

Depuis hier 1er juillet, une succession de dépêches de différentes agences de presse nous donne la tonalité générale des évènements en cours dans la bande Gaza et en Israël, et de la façon dont ils sont gérés par les responsables politiques.

Israël doit libérer les responsables qu’il détient et la partie palestinienne doit libérer immédiatement un soldat israélein, a indiqué samedi le Premier ministre finlandais Matti Vanhanen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne

Dans une interview de vendredi 30 juin, au Caire au quotidien Al-Ahram, Hosni Moubarak s’est vanté qu’il avait négocié un accord avec les chefs Hamas sur des termes pour la libération de l’otage israélien et avait accusé Israël du rejet. C’était un changement dans la situation réelle. Moubarak n’avait aucune autorisation du Hamas de le rendre public, mais Olmert avait désiré l’écouter. On a supposé que le chef du service de renseignement de l’Egypte Omar Suleiman a fait le voyage à Jérusalem samedi 1er juillet, pour présenter l’affaire en détail.