Notre combat doit reposer sur des idées simples :

C’est dire que depuis trente ans, l’image de l’Etat hébreu s’est considérablement dégradée dans l’opinion française et européenne.

Qui aurait pensé, au lendemain de la guerre des Six jours, où les soldats israéliens libéraient Jérusalem, au lendemain de la formidable idylle entre la France et Israë l, que nos concitoyens considéreraient les héros d’hier comme la première menace pour la paix du monde.

Qui aurait pu imaginer que dans les rues de Paris, le nom du Premier ministre israélien serait associé àcelui d’Hitler, et l’étoile de David accolée àla croix gammée.

Il aura fallu, après la chute du mur de Berlin, l’émergence d’un courant antiaméricain généralisé, des incessantes campagnes de presse anti-israéliennes, le poids grandissant de la communauté mulsumane en Europe, pour atteindre cette aberration.

Pourtant, nous ne devons pas nous résoudre àce constat, sans indulgence pour la seule démocratie du Proche-Orient, qui touche tous les gouvernements israéliens qu’ils soient de gauche ou de droite.

Notre combat doit reposer sur des idées simples :
– Israë l partage fondamentalement les mêmes valeurs de justice, de droit, de démocratie que les nations européennes.
– Â L’Europe se met en danger àsoutenir aveuglement les dictatures arabes qui écrasent leur population et les maintiennent dans un état de frustration.
– Â Le terrorisme, alimenté et soutenu financièrement par les dictatures arabes, est la menace qui frappe àla porte de l’Europe : les attentats d’Istanbul ne sont pas imputables àla politique israélienne mais bien àl’extrémisme fondamentaliste qui n’hésite pas àviser une démocratie musulmane, même dirigée par des islamistes.

C’est ce message qu’il faut rappeler inlassablement àceux qui autour de nous sont gavés de discours antisionistes.

C’est la raison de notre combat au côté d’Israë l et au côté du peuple juif.