Un nouveau terme fait fureur en France, celui d’islamophobie. Celui-ci a été inventé par les mollahs iraniens qui utilisent ce terme pour condamner les femmes qui refusent le voile et celles qui les soutiennent. Tariq Ramadan introduira le terme en France, mais il ne doit son succès récent qu’à la décision stratégique d’une partie de l’extrême gauche de s’allier avec l’islamisme au nom de la lutte contre l’Occident libéral.

Il est évident que l’utilisation du terme « islamophobie » n’a pas été choisi par hasard.

Sa fausse symétrie avec la judéophobie est très utile pour ceux qui veulent accréditer l’idée que les musulmans subissent aujourd’hui ce que les juifs endurent depuis toujours.

Il n’est pas absurde de penser que ces mêmes individus souhaitent culpabiliser les juifs en véhiculant de manière subliminale à travers cette invention sémantique le message suivant : « Vous les juifs, vous n’avez rien à dire car les musulmans vivent la même chose que vous ».

Il s’agit d’une véritable escroquerie intellectuelle. En effet, l’islamophobie ne peut pas être à l’islam ce que la judéophobie serait au judaïsme.

Déjà, historiquement les musulmans ne subissent pas les épouvantables crimes qu’on subit les juifs. D’autre part, d’un point de vue purement terminologique l’équivalent d’islamophobie pour le judaïsme n’est pas la judeophobie mais la judaïsmophobie. Il y a abus de langage et donc tromperie car l’islamophobie ne peut pas être le terme symétrique de la judéophobie, celle-ci étant un synonyme du mot antisémitisme

Il y a manipulation car l’ islamophobie ne consiste pas à être raciste, mais critique, voire allergique à des idées. Celui qui se dit islamophobe ne s’en prend pas à des individus, mais exerce sa liberté de pensée en donnant son point de vue par rapport à des croyances voire des pratiques. Cette liberté lui est garantie par la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme. En démocratie, il ne serait y avoir de délit d’opinion !

L’islamophobie est d’autant moins du racisme que l’islam est pratiqué partout à travers le monde y compris en Occident par des personnes de nationalités différentes. Cette invention sert à intimider ceux qui critiquent l’islam et à assimiler toute critique de cette religion à du racisme. Certains envisagent d’ailleurs de « porter les cas avérés d’Islamophobie devant la justice »
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Il s’agit d’une véritable guerre des mots digne de la propagande stalinienne qui traitait de fascistes tous ceux qui exerçaient une quelconque critique à l’égard du système totalitaire soviétique.

Cette propagande sert de toute évidence l’internationale islamiste. Si la gauche extrémiste s’y rallie, c’est parce qu’elle n’a jamais rompu avec sa vision binaire et donc totalitaire du monde . De plus, l’internationalisme islamiste est fait pour la séduire, car elle a pour idéal une révolution internationale.

Cependant, ces explications ne doivent pas nous faire oublier le substrat commun à cette alliance : l’antisémitisme. Est-ce le fruit du hasard, si l’ultra-gauche est propalestinienne, fait passer les palestiniens pour des martyres, récuse à Israël le droit de se défendre, voir même remet en cause l’existence de cet État ? Quant aux islamistes, leur antisémitisme viscéral n’est plus à démontrer, il s’agit même de leur raison d’être.

Au fond, le terme d’islamophobie que les extrémistes essaient de nous imposer n’est que l’instrument d’une idéologie judéophobe.Cette judéophobie est diabolique car elle avance masquée derrière l’antiracisme.

http://www.revue-politique.com/7,article,rp200312,13,xpab.htm