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Qureia reflète une direction palestinienne désemparée, il n’a fait ucune promesse pour désarmer les terroristes

Debka-Net-Weekly

jeudi 13 novembre 2003

Le conseil législatif palestinien a confirmé le nouveau cabinet présenté par Ahmed Qureia mercredi avec un certain sens du fatalisme.

Beaucoup de députés l’ont ouvertement appelé "le gouvernement d’Arafat", profondément dérangés par le contrôle qu’il a conservé sur des forces de sécurité palestiniennes et la présence d’anciens membres d’administration accusés de corruption.

Impuissant àrésister au vieillissement d’Arafat, Abu Ala a suivi ses directives et a réalisé son but d’être assermenté comme le deuxième Premier ministre palestinien après la concession sur la plupart de l’autorité, il a eu besoin d’arrêter rapidement la répartition dans la direction palestinienne dans le chaos actuel produit du terrorisme.

Le discours-programme qu’Arafat a livré au conseil a été décrit juste comme "une délégation" au gouvernement Qureia.

Ce développement a inquiété les Américains et Israë l qui ne voient aucune perspective dans une fin de la violence, l’établissement d’une direction palestinienne cohérente ou la remise en fonction de la feuille de route du Moyen-Orient avant qu’Arafat ne soit mis "hors d’usage "

Debka-Net-Weekly a déjàdéveloppé les contraintes d’Abu Ala comme Premier ministre sous la large ombre d’Arafat.

Juste avant d’avoir été assermenté, Qureia avait décidé de rechercher, après tout, àêtre invité àWashington et àrencontrer les représentants importants de l’administration Bush. Mais il a manqué le bateau. Selon les sources de Debka-Net-Weekly dans la capitale des Etats-Unis et la Maison-Blanche l’ont battu froid, lui rappelant comment il avait snobé une invitation Américaine àla fin de septembre pour gagner les faveurs d’Arafat, il avait fait dire àses assistants àce moment qu’il n’avait rien àfaire avec des Américains ou les Israéliens.

Mais ce n’est pas le seul problème d’Abu Ala avec Washington.

Un homme inquiet, il s’est confié àses proches la semaine dernière en disant qu’il est hanté par un scénario cauchemar.

Il avance comme cela : supposant, qu’un beau jour, les Américains diront, Monsieur Ahmed Qureia, ce matin les Anglais, les Israéliens et les Egyptiens nous ont donné les noms des meurtriers des trois hommes de C.I.A. tués par la détonation d’une bombe télécommandée le 15 octobre dans la Bande de Gaza. Nous vous avons demandé ces noms mais vous ne vous y êtes pas senti obligé. Voici qui ils sont maintenant et nous voudrions que vous soyez un chef dans la Bande de Gaza aujourd’hui, et que vous ordonniez àvos forces de sécurité de les arrêter et de nous les remettre
.
C’est ce dont Qureia a le plus peur. Il sait qu’il ne peut pas les remettre aux Américains tout seul. Il devra demander àRashid Abu Shbak, le successeur de Dahlan comme chef de la sécurité préventive, de lui remettre les hommes comme Premier ministre. Mais il sait qu’Abu Shbak lui rira au nez.

Il y a de bonnes raisons pour le mauvais rêve d’Abu Ala.

Selon des sources du contre-terrorisme de Debka-Net-Weekly , l’équipe d’enquête des Etats-Unis ne s’est pas approchée d’Abu Shbak directement, sachant qu’il est un des instigateurs du terrorisme. Ils ont aussi compris qu’il ne les aiderait pas àrésoudre le cas - particulièrement si cela signifiait une épreuve de force avec les tueurs.

Il a été donc laissé aux Américains mettre leurs mains dans le feu et aller directement aux terroristes - àmoins qu’ils ne puissent persuader Abu Ala de tirer les fers du feu pour eux.

L’équipe d’enquête des Etats-Unis a appris que les terroristes qui sont venus de Khan Younes, sont issus de la milice des Comités de Résistance Populaire de Sema Dana Jemal dirigés par Yasser Zannoon et Mohammad Al-Baba. (...)

Pas étonnant qu’Abu Ala ait peur que les investigateurs américains lui demande des comptes.

La question de l’extradition des tueurs n’est pas le seul problème d’Abu Ala dans la Bande de Gaza. Dans son discours d’acceptation au conseil législatif mercredi, 12 novembre, le nouveau Premier ministre a promis de poursuivre le cessez-le-feu et le retour au plan. Cependant, il a peu de crédibilité avec le Hamas ou avec le Fatah-Tanzim ou avecle bras de terroristes-suicide, les Brigades des Martyrs Al-Aqsa , auxquelles Arafat transmet 100,000 $ chaque mois pour "des frais de subsistance."