Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit pour vous donner une véritable information indépendante sur Israël
Personnalisé
Inscription gratuite à la Newsletter - cliquer ici
-
Soumettez vos réactions

Chronique de Michaël Bar-Zvi | Kaf Vav Kislev 5775 - 18 décembre 2014

Depuis longtemps Israël considère aussi bien l’Europe que l’ONU comme des terrains automatiquement hostiles, et dont l’influence sur le terrain reste minime. Cependant comme tous les axiomes politiques, on ne peut écarter l’hypothèse d’un changement de paradigme diplomatique, et depuis quelques mois, il semble que les Etats-Unis de manière quasi-officielle encouragent les pays européens et les instances de l’ONU à adopter des résolutions et à proposer des motions contre Israël.

Obama, dont l’action est fragilisée par la démission de son ministre de la Défense et par l’impopularité de sa politique extérieure, a adopté cette tactique pour exercer ses pressions sur Israël. Il affiche un soutien inconditionnel à l’Etat juif, mais pousse discrètement la France et d’autres pays européens à soutenir les propositions unilatérales de l’Autorité palestinienne, obligeant ainsi Israël à venir demander aux Américains d’appliquer son droit de veto.

Obama et Kerry contribuent à donner d’Israël une image négative, celle d’un Etat qui est tout le temps dans le refus, alors qu’on le sait les seules véritables initiatives de paix, et non les effets d’annonce ou les appels à la morale, ont été rejetées à plusieurs reprises par les Palestiniens.

L’immobilisme, l’attentisme, le repli sur soi ne sont jamais de bonnes stratégies en politique, même lorsqu’on a raison. Il faut répondre à l’offensive par l’offensive, prendre le pas sur l’adversaire en essayant, comme dans une partie d’échecs, de prévoir ses prochains coups. Ce n’est malheureusement pas l’impression que donne la diplomatie israélienne, qui sans aucun doute, a réussi à consolider ses relations avec la Russie, à renforcer ses échanges avec la Chine, l’Inde et d’autres pays émergents, sans pour autant obtenir de gains politiques.

L’hypocrisie palestinienne est patente, le double jeu langage d’Abou Mazen est évident, et les tensions internes en Judée-Samarie sont connues de tous, et aucun leader palestinien n’est aujourd’hui prêt à signer un accord visant la fin du conflit, la reconnaissance d’un Etat juif sur une partie de la Palestine et l’abandon de l’exigence du retour des réfugiés.

Pourtant Israël n’a pas été en mesure de révéler ces vérités à l’opinion publique internationale, car sa diplomatie est statique, en effet elle est paralysée par la politique intérieure, qui ôte toute légitimité au Premier ministre pour prendre la moindre initiative d’envergure. En ces jours de Hanoukka où nous fêtons notre droit à l’indépendance, n’oublions pas que celle-ci fut perdue par des dirigeants qui préférèrent l’ivresse du pouvoir aux intérêts vitaux de la nation juive.

Hag Ourim Sameakh



Retourner à l'article Chronique de Michaël Bar-Zvi | Kaf Vav Kislev 5775 - 18 décembre 2014

Vous allez pouvoir personnellement participer à l’enrichissement éditorial de en nous faisant parvenir vos articles, réactions et commentaires pour nous les soumettre vous pouvez, utiliser votre logiciel de messagerie habituel en cliquant ici

Vos textes seront publiés dans la mesure du possible dans la rubrique « courrier des lecteurs de  ».

Pour la publication, votre anonymat peut être respecté et votre courrier selon votre demande sera « anonyme » ou ne sera signé que de vos initiales ou de votre nom de plume ou d’un pseudonyme . Vous pouvez aussi nous préciser pour publication en plus de votre identité, vos titres, adresses et email.

Nous respectons votre vie privée et vos coordonnées personnelles ne seront en aucun cas diffusées sans votre accord préalable.

desinfos.com ne conserve aucune donnée personnelle sur le site.