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Tsahal a « carte blanche » pour stopper les tirs de roquettes Tsahal a reçu « carte blanche » pour faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes sur le territoire israélien à partir du nord de la bande Gaza où elle opère depuis fin juin dans ce but, sans succès. Le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz a pris cette décision lors d’une évaluation de la situation sur cette question à laquelle il a procédé vendredi avec des responsables de l’armée, suite à des tirs le même jour de roquettes artisanales de type Qassam sur la localité israélienne de Sdérot (sud), a rapporté Galei Tsahal . Cette mesure n’a pas été confirmée de source officielle. Samedi matin, une roquette Qassam, tirée du nord de la bande de Gaza, a explosé dans un champ aux abords de Sdérot, a-t-on appris de source militaire. Le mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiqué, dans un communiqué, la responsabilité des tirs des deux premières roquettes affirmant qu’ils se poursuivraient tant que durera l’occupation du secteur de Beit Hanoun par l’armée israélienne. Celle-ci opère depuis fin juin dans le secteur de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, pour empêcher justement les tirs de roquettes sur le territoire israélien. Deux civils israéliens, dont un enfant de trois ans, ont été tués le 28 juin pour la première fois par ces roquettes artisanales tombées à Sdérot. Depuis le début de cette opération, dont le nom de code est « bouclier avancé », pas moins de 60 roquettes Qassam ont été tirées du nord de la bande de Gaza en direction d’Israël, et 42 ont explosé en territoire israélien, a indiqué la radio militaire. Les Qassam tirent leur nom des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, qui produit ces engins imprécis, d’une portée d’environ dix kilomètres, capables d’emporter une charge de 5 kg d’explosifs. En riposte aux tirs de roquettes de vendredi sur Sdérot, un hélicoptère de combat israélien a attaqué à la roquette vendredi soir un atelier métallurgique de la ville de Gaza servant, selon l’armée israélienne, à la fabrication d’armements et d’explosifs destinés au Hamas. Deux Palestiniens ont été blessés dans ce raid. Le gouvernement israélien devrait lors de sa réunion hebdomadaire dimanche examiner l’octroi d’avantages financiers, à l’instar de Sdérot, à une douzaine de localités du sud du pays qui se retrouvent désormais sur « la ligne de front », à portée de tirs des Qassam, a indiqué Galei Tsahal. Le gouvernement israélien qui peine à trouver la parade aux tirs de roquettes sur son territoire anticipe, semble-t-il, par cette éventualité une situation susceptible de perdurer. Dés le 2 juillet, M. Mofaz affirmait d’ailleurs que la force israélienne déployée à Beit Hanoun resterait en place jusqu’au retrait de ce territoire prévu fin 2005. « L’armée conservera le contrôle du secteur où elle s’est déployée jusqu’à la dernière minute avant le retrait », avait affirmé M. Mofaz dans une déclaration publiée par le quotidien Yédiot Aharonot. Dans la Rive Occidentale, trois civils occidentaux, un Finlandais, un Américain et un Allemand, ont été relâchés dans la nuit environ deux heures après avoir été enlevés à Naplouse (nord) par des hommes armés. Les Brigades d’Al Aqsa, groupe armé lié à Yasser Arafat, ont dénoncé cet enlèvement qui « porte préjudice à la cause palestinienne ». Les Brigades ont par ailleurs incendié dans la nuit le siège du gouverneur de Jénine (nord) pour exiger le remplacement de son titulaire, Qaddoura Moussa, nommé cette semaine par M. Arafat, a indiqué à l’AFP l’un de leurs responsables. Retourner à l'article Tsahal a « carte blanche » pour stopper les tirs de roquettes |
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