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Un beau documentaire comme on aimerait en voir plus souvent, 1ère partie Par Guy Millière © Metula News Agency J’attendais avec impatience de voir le film de William Karel, « Le monde selon Bush ». Je savais que c’était une adaptation cinématographique des deux derniers romans fantastiques d’Eric Laurent, et pour avoir apprécié ceux-ci, qui débordent d’imagination jusqu’à glisser vers le délire, je pensais ne pas être déçu. J’ai été satisfait ; au-delà même de toutes mes espérances. J’ai pu voir pendant une heure et demie l’entreprise de propagande la plus fétide à avoir été conçue depuis les temps glorieux de l’Union Soviétique : Parvenir à ce résultat n’est pas une mince prouesse. La technique utilisée est simple, mais efficace. Réalisez des interviews de membres de l’administration Bush ou d’intellectuels néo-conservateurs. Coupez-les au montage de façon à leur faire dire uniquement ce qui vous intéresse, quitte à ce que cela devienne quelque chose de très différent de leurs propos initiaux. Ajoutez des fragments d’entretiens réalisés avec des gauchistes engagés, des militants de l’aile gauche du parti Démocrate, des agents de la CIA licenciés et aigris et quelques journalistes de gauche et d’extrême gauche. Retenez de ces fragments les éléments les plus outranciers. Parsemez le plat d’images d’archives. Assaisonnez de quelques commentaires personnels perfides et porteurs d’amalgames abusifs. Et goûtez le résultat de votre cuisine. 1. George W. Bush est un dangereux fanatique. 2. George W. Bush n’avait pas voyagé en dehors des Etats-Unis jusqu’au moment où il est devenu président. 3. Surtout, Bush n’avait strictement aucune raison de renverser le régime de Saddam Hussein en Irak. Saddam n’avait aucun lien avec le terrorisme, comme de bien entendu, et c’est sans aucun doute sans le savoir lui-même que le régime irakien offrait de fortes récompenses aux familles d’auteurs d’attentats collectifs en Israël ; à son insu aussi que l’organisation Ansar Al-Islam, branche d’Al-Qaida, était installée sur le territoire irakien ? A son insu toujours que se sont développés les multiples liens avec le terrorisme international mis au jour par Stephen Hayes dans son dernier livre, « The Connection ». Pauvre Saddam ! Victime de l’odieux Bush et de sa clique de chrétiens et de juifs qui ont dans la tête l’idée perverse de faire avancer la décence et la démocratie au Proche-Orient. Faut-il être monstrueux pour promouvoir de telles idées. Quant au peuple irakien ? Norman Mailer le dit clairement dans le film : « il ne mérite pas la liberté ». 4. Bush, enfin, est un affairiste de la pire espèce. Tous ont revendus leurs actions ou démissionné de leurs postes dans le privé avant d’entrer au gouvernement, mais qu’importe… Un passé d’entrepreneur est une infamie, ignominieux capitalistes, odieux ennemis du socialisme scientifique ! Au moins auraient-ils pu avoir la décence d’être fonctionnaires toute leur vie. Au moins auraient-ils pu ne pas être nés au Texas, cet Etat de ploucs, de garçons vachers, indignes de fréquenter l’élite néo-aristocratique de la Nouvelle-Angleterre. Au moins auraient-ils pu, c’eût été la moindre des choses, ne pas travailler dans le pétrole. Et puis, c’est un secret d’apothicaires, Bush père a des actions dans une société où l’un des trente frères d’Oussama Bin Laden en a aussi. Ils sont pris la main au panier ! Mais penchez-vous vite sur votre compte en banque : Si l’un des clients de votre banque est membre d’une famille très nombreuse et si l’un de ses frères ou de ses cousins est un criminel, vous êtes complice d’un criminel, c’est scien-ti-fique. Et n’imaginez pas vous laver de toute accusation en fermant simplement votre compte, coquins de lecteurs : la trace reste là, indélébile. On n’ira pas jusqu’à dire que Bush est derrière les attentats du onze septembre. On dira à la place que la préparation de ceux-ci a commencé en 1997. On ajoutera que c’est l’administration Bush, en place depuis fin janvier 2001, qui aurait dû identifier ce qui se tramait depuis 1997. Clinton gardait-il son nez dans les catalogues des articles qu’on fabrique à Saint-Claude du Jura ? On ne vous dira pas que la menace terroriste n’existe pas. Mais on restera pudique, discret, très discret, et on ne l’évoquera pas un seul instant, pas une seconde. Il ne faut pas se tromper de cible : le méchant c’est George Bush, ne confondez pas tout. Saddam est une victime, de même que Bin Laden... Retourner à l'article Un beau documentaire comme on aimerait en voir plus souvent, 1ère partie |
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