La torpeur n’est jamais bonne conseillère en politique, surtout si elle se substitue à l’intelligence en temps de crise.
Les derniers événements tragiques du mois de janvier en France en sont la preuve déterminante. Avait-on autant entendu parler d’esprit jusqu’à ce 11 janvier depuis tant d’années ? L’appel à une France qui se relève signifiait-il donc qu’elle était à genoux, endormie, absente, hors d’elle-même, aliénée, soumise ? De quoi ce réveil devrait-il être le nom ? Cette question n’a pas trouvé sa réponse dans les rassemblements, les appels à l’unité ou les mobilisations du dénominateur commun d’un peuple qui ne se pense plus comme tel.
Voir en ligne : http://jforum.fr/2015/04/la-servitu...