Haaretz
jeudi 24 juin 2004
La Chambre des Représentants Américains a voté en masse « un appui fort » à la déclaration du 14 avril du Président George W. Bush et a efficacement rejetée les demandes palestiniennes d’un retrait israélien sur les frontières d’avant la guerre de 1967 et à un droit de retour pour les réfugiés palestiniens.
La résolution, a été votée par 407 à 9, le soutien au plan de désengagement du Premier Ministre Ariel Sharon. La mesure déclare que le Congrès « approuve fortement » les principes fixés par Bush dans une lettre du 14 avril à Sharon, y compris qui il était « peu réaliste » de s’attendre à ce qu’Israël se retire sur les frontières qui existaient avant la guerre de 1967 au Moyen-Orient à cause des grandes populations Juives qui se sont installées dans des secteurs contestés.
Sharon a proposé de se retirer de toutes les implantations de la Bande de Gaza et quatre implantations de Rive Occidentale.
La lettre de Bush a aussi déclaré qu’un accord de statut final sur un état palestinien doit prendre des dispositions pour absorber les réfugiés palestiniens dans cet état, plutôt qu’en Israël.
« Faites simple, » a dit le leader de la Majorité de la Chambre, Tom DeLay, qui a patronné la résolution avec le Démocrate Steny Hoyer « Israël ne doit pas reculer derrière les frontières de 1949 et il n’y a là aucun droit prétendu au »droit de retour« pour les réfugiés. »Le président croit que ce plan sera une contribution réelle vers la paix et donc je fais de même,« a dit Hoyer. »Ce plan à mon avis est une occasion historique hardie de sortir de l’impasse dans les relations Israélo-palestiniennes."
La deuxième partie de la résolution, qui va maintenant passer au Sénat, mais ce n’est pas légalement obligatoire, soutient les efforts internationaux pour mettre en place une volonté pour les Palestiniens de se battre contre le terrorisme et empêcher que les secteurs d’où Israël va de se retirer, de constituer une menace à la sécurité d’Israël.
Il y a eu quelque critique assourdie, parmi les Démocrates, du niveau d’engagement de l’administration dans le processus de paix du Moyen-Orient et la formulation de la résolution.
Le Républicain Nick Rahall, qui s’est plaint que les résolutions votées sur le Moyen-Orient aient été unilatéralement en faveur d’Israël, a dit que la formulation était cette fois légèrement meilleure, mais a demandé « où sont les Palestiniens dans ce dialogue ?... Où sont impliqués, les Palestiniens dans les discussions sur la question du problème du non-retour ? »