Au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue tchèque le Premier ministre israélien donne la teneur des deux messages principaux qu’il délivrera devant l’ONU à New York, condamnant au passage les déclarations du représentant de l’OLP aux États-Unis qui annonce un État palestinien sans Juifs

« On ne peut pas construire la paix sur des mensonges. Toute paix qui est construite sur des mensonges finit par s’écraser sur les rocs de la vérité. Cela était vrai en Europe et cela est vrai aujourd’hui. Nous devons dire la vérité. La première vérité est que pour parvenir à la paix, il doit y avoir un respect mutuel avec les autres peuples. C’est ce que nous cherchons avec nos voisins palestiniens. C’est ce que nous cherchons avec tous nos voisins. J’ai été profondément préoccupé de savoir que, hier, un responsable palestinien, [ de ] l’Autorité palestinienne, a déclaré qu’il envisage une Palestine sans Juifs - Judenrein. Je pense que c’est une honte et j’espère que cela va être condamné par l’Autorité palestinienne, car nous voulons ce respect mutuel. Nous voulons deux peuples vivant côte à côte, dans la dignité, le respect et la paix. Nous croyons également que le moyen de parvenir à cette paix passe par des négociations directes. On ne peut guère imposer la paix par un dictat. Si quelqu’un le sait, c’est certainement le peuple de la République tchèque, lorsqu’il se penche sur sa propre mémoire, et cela reste vrai aujourd’hui.

J’ai décidé de transmettre ces deux messages, celui de négociations directes pour la paix et celui d’une quête de la paix qui passe par une quête de la vérité. J’ai décidé de porter ce message à l’Assemblée générale des Nations unies, lorsque j’y prendrai la parole la semaine prochaine. Bien sûr, je sais que l’Assemblée générale n’est pas un lieu où l’on écoute Israël d’une manière équitable. Je sais que les majorités automatiques s’y empressent toujours de condamner Israël et travestissent la vérité jusqu’à la rendre méconnaissable. Mais j’ai décidé d’y aller quand même - pas pour y être applaudi, mais pour dire la vérité à chaque nation qui veut l’entendre. »