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Terrorisme - et candeur dans la description de l’idéologie islamiste qu’elle recèle
Par Charles Krauthammer - Washington Post, Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
Article mis en ligne le 3 juillet 2010

Le tireur de Fort Hood, l’auteur de l’attentat à la bombe de Noël, l’agresseur de Times Square. Le 13 mai, l’échange suivant s’est produit à une audience de la Commission judiciaire de la Chambre des Représentants :

Le député Républicain Lamar Smith (Rep-Texas) : Pensez-vous que ces individus peuvent avoir été incités à commettre les actes qu’ils ont faits à cause de l’islam radical ?

L’Avocat Général Eric Holder : Il existe diverses raisons pour lesquelles je pense que ces gens ont commis ces actes…

Smith : OK, mais l’islam radical pourrait avoir été l’une de ces raisons ?

Holder : Il existe diverses raisons pour lesquelles ces gens…

Smith : Mais l’islam radical était-il l’une d’elles ?

Holder : Il existe diverses raisons pour lesquelles ces gens commettent ces actes. Certaines sont potentiellement fondées sur la religion.

Potentiellement croyez-vous. L’échange s’est poursuivi jusqu’à l’abandon du questionneur par exaspération.

Une même question a été soulevée la semaine dernière à la Cour de District des USA lorsque Faisal Shahzad, l’agresseur de Times Square, a plaidé coupable. Shahzad a expliqué :

« Il vous faut comprendre d’où je viens… Je me considère comme un moudjahid, un soldat de l’islam ».

Bien, voilà une clarification. Comme l’était la carte de visite rédigée par le commandant Nidal Malik Hasan, le tireur de Fort Hood, s’identifiant comme un SoA : Soldat d’Allah.

La dénégation de l’évidence par Holder prolonge le refus absurde et embarrassant du gouvernement Obama de reconnaître qui essaie ici de tuer des Américains et pourquoi. En fait, il a banni de son vocabulaire officiel les termes de jihadiste, d’islamiste et de terrorisme islamique.

Au lieu de cela, la stratégie du Conseil National de Sécurité d’Obama insiste pour désigner l’ennemi – Comment définir autrement ceux qui cherchent votre destruction ? – comme « un réseau lâche d’extrémistes violents ». Mais cela est totalement dénué de sens. Il ne s’agit pas d’une thérapie de groupe devenu voyou pour la prise en charge de sa colère. Il s’agit de gens professant une puissante idéologie enracinée dans l’interprétation radicale de l’islam, au nom de laquelle ils font de la propagande, du prosélytisme, terrorisent et tuent.

Pourquoi est-ce important ? Parce que la première règle de la guerre est de connaître votre ennemi. Sinon, vous errez dans des culs-de-sac intellectuels et ignorez les causes réelles qui pourraient vous aider à empêcher les récurrences.

L’enquête du Pentagone sur le tireur de Fort Hood couvre 86 pages sans la moindre mention de l’islamisme de Hasan. Il contient des inanités politiquement correctes telles que « le fondamentalisme religieux seul n’est pas un facteur de risque ».

Bien sûr que ça l’est. En fait, le fondamentalisme islamique n’est pas seulement un facteur de risque. C’est LE facteur de risque, le dénominateur commun reliant toutes les grandes attaques terroristes de ce siècle – depuis le 11 septembre 2001 à Bombay, de Fort Hood à Times Square, de Londres à Madrid et à Bali. Les agresseurs différaient par la nationalité, l’éducation, l’âge, la classe sociale, la langue maternelle et la race. La seule chose qui les unissait était la vision jihadiste au nom de laquelle ils agissaient.

Nier cette vérité indéniable conduit à de nouvelles absurdités. Vous rappelez-vous la vague de spéculation sur le supposé désordre de stress post-traumatique de Hassan – il aurait été si profondément affecté par les histoires fendant le cœur de ses patients traumatisés par la guerre qu’il en devint radicalisé ? Au contraire, il était ému non pas par leur souffrance mais par la souffrance qu’ils (et le reste de l’armée des USA) infligeaient aux coreligionnaires musulmans de Hassan, au nom desquels il a descendu 12 soldats américains aux cris de « Allahu Akbar ».

Avec Shahzad, nous trouvons l’hypothèse équivalente ridicule – et déculpabilisante – que peut-être il était motivé par la saisie de sa maison. Bon grief. Bien sûr que sa maison a été saisie – comme la vôtre le serait si vous quittiez volontairement votre emploi et cessiez de payer les amortissements du prêt pour aller au Pakistan suivre une formation de jihadiste. Comme le journal Post’s Charles Lane l’a souligné, la saisie fut la conséquence du radicalisme de Shahzad, et non la cause.

Il y a une dernière raison pour laquelle la lâcheté du gouvernement quant à l’identification de ceux qui essaient de nous tuer ne peut pas passer. Elle est démoralisante. Elle met sur un pied d’égalité la guerre entre la barbarie jihadiste et la décence occidentale, et elle dégrade le souvenir de ceux (dont des milliers de braves musulmans – irakiens, pakistanais, afghans et occidentaux) qui sont morts en le combattant.

Churchill a glorieusement recouru à la langue anglaise pour l’utiliser à la bataille. Mais sa grandeur ne repose pas sur la seule éloquence. C’était son appel au cœur moral d’un peuple décent à se lever contre une idéologie dont la nature n’a jamais fait hésiter Churchill dans sa définition et sa description – et à prononcer (« Nahhhhzzzzi ») avec un accent ruisselant de répugnance et de mépris.

Personne ne demande à Obama ou


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