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Gaza, une base militaire iranienne à 3 kms de la ville israélienne de Sdérot
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 23 juin 2010

Honte aux désinformateurs de la presse et du Quai d’Orsay. Occulter cet élément crucial, donné à mainte reprise par Israël, y compris le 22 juin 2010 par le ministre de gauche Ehoud Barak est une forfaiture : la Bande de Gaza est une base militaire iranienne jouxtant le sud d’Israël . Base qui ne menace pas qu’Israël mais tout l’Occident. Ce que rappelait récemment José Maria Azenar

Honte aux désinformateurs de la presse et du Quai d’Orsay. Occulter cet élément crucial, donné à mainte reprise par Israël, y compris le 22 juin 2010 par le ministre de gauche Ehoud Barak est une forfaiture : la Bande de Gaza est une base militaire iranienne jouxtant le sud d’Israël . Base qui ne menace pas qu’Israël mais tout l’Occident. Ce que rappelait récemment José Maria Azenar
Honte aux désinformateurs de la presse et du Quai d’Orsay. Occulter cet élément crucial, donné à mainte reprise par Israël, y compris le 22 juin 2010 par le ministre de gauche Ehoud Barak est une forfaiture : la Bande de Gaza est une base militaire iranienne jouxtant le sud d’Israël . Base qui ne menace pas qu’Israël mais tout l’Occident. Ce que rappelait récemment José Maria Azenar
S’adressant le 21 juin 2010 au Conseil International Socialiste aux Nations unies à New York le ministre de la Défense israélien soulignait que « Pour Israël la bande de Gaza aujourd’hui est une base militaire iranienne à trois kilomètres de la ville israélienne la plus proche et à 60 kilomètres de Tel Aviv. Le Hamas gouverne la Bande de Gaza par la force et supprime ses opposants politiques avec cruauté. »

Ehoud Barak évoquait aussi la «  flottille  » turque et l’organisation d’autres « flottilles » [ NDLR dont un bateau de femmes usurpant le nom de Marie, mère de Jésus, rien que ça, d’où a été bannie une chanteuse libanaise jugée trop olé olé par le Hezbollah ] qui tentent de briser le blocus maritime de la Bande de Gaza. « Les bateaux de toutes ces dernières semaines ...sont en fait de pures provocations étant donné qu’il n’y a pas de crise humanitaire dans la Bande de Gaza, » a-t-il dit à cet égard. D’ailleurs, toute organisation voulant envoyer une aide aux civils de Gaza peut le faire par le port d’Ashdod. Ce que prévoit d’ailleurs un accord « entre Israël et les Palestiniens. » Et de rappeler que « chaque jour Israël fournit de l’eau, de l’électricité et environ 150 camions chargés d’équipements, et pas uniquement des produits d’aide humanitaire. »

Autre rappel, une évidence à quiconque est de bonne foi : « Israël ne peut pas et ne veut pas permettre à des bateaux apportant des munitions d’arriver sur la côte de Gaza. Tant qu’une organisation terroriste règne sur la Bande de Gaza, ni Israël ni l’Égypte ne permettront de telles livraisons. Israël a le droit et l’obligation de se protéger et le fait dans le cadre du droit international et du droit humanitaire international. »

Israël s’est entièrement retiré de la Bande de Gaza il y a sept ans et a donné tous les villages israéliens à la population de Gaza, précisait-il. « Nous l’avons fait dans l’espoir de voir le calme s’instaurer sur notre frontière sud et que cela améliorerait nos relations avec nos voisins.  » Or, « le Hamas a pris le contrôle de la Bande de Gaza au cours d’une révolte sanglante en 2007 et depuis lors survit grâce au soutien militaire et financier de l’Iran. Le Hamas a élargi l’étendue de son pouvoir militaire dans la Bande de Gaza et a réussi à accumuler des milliers de missiles et de roquettes. Trois mille ont déjà été tirées contre Israël. »

Enfin Ehoud Barak s’adressait au monde au-delà de cette enceinte pour évoquer le sort du soldat Guilad Shalit, « depuis quatre ans prisonnier et otage du Hamas. Pendant ces quatre longues années il n’a bénéficié d’aucun droit de base tel que des visites par la Croix Rouge. »

A noter que le lendemain de cette intervention, à Paris, Elisabeth Guigou, ancien Grade des Sceaux, estimait lors d’une conférence de presse de présentation de son Rapport d’Information – sic- sur la Syrie que « l’on devrait recommencer à parler au Hamas... » sans mentionner Guilad Shalit, bien entendu. Entre autres aberrations...



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