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La Gauche et l’Islam : une histoire d’amour
Par Diana West - Jewish World Review | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
Article mis en ligne le 5 juin 2010

Dans quelque avenir, quand ce que Andrew C. McCarthy appelle « la culture de la liberté  » sera de nouveau en sécurité (nous l’espérons), l’opposition au jihad sera lui-même divisé en deux camps dans les histoires rédigées sur notre époque : ceux qui ont soutenu en vain les efforts pour arrêter le « terrorisme  » et d’autres éruptions présumées spontanées de violence dans des pays comme l’Irak et l’Afghanistan ; et ceux, bien moins nombreux (au moins dans la décennie suivant le 11 septembre 2001), qui ont identifié le terrorisme comme une facette non isolée de l’attaque contre la civilisation occidentale émanant de l’Islam expansionniste

Si la culture de la liberté l’emporte, ce sera parce que ce deuxième groupe a augmenté son influence. Et si ce groupe croît en influence, ce sera dà» àdes livres tels que l’excellent nouvel ouvrage révolutionnaire de McCarthy : « Â Le Grand Jihad : comment l’Islam et la Gauche sabotent l’Amérique  ».

L’Islam et la Gauche ? Puisque cette notion va faire dresser quelques sourcils, j’ai demandé àAndrew lui-même de l’expliciter ainsi que d’autres questions relatives.

Q : Pourquoi l’Islam et la Gauche, comme vous le démontrez dans “Le Grand Jihad†, qui sont plutôt d’étranges concubins ?

Réponse : « Â a côté de leurs désaccords sur des questions comme les droits des femmes, les droits des homosexuel(le)s et l’avortement, l’Islam et la Gauche sont en harmonie sur les questions d’importance : ils sont autoritaristes, totalitaires dans le sens de vouloir contrôler tous les aspects de la vie humaine, anticapitalistes de façon virulente, et considèrent l’existence de l’individu comme uniquement au service du collectif. Par conséquent, ils ont le même obstacle en commun : notre culture de la liberté – àsavoir, le libéralisme occidental, le républicanisme constitutionnel des USA, et leur fondement, la liberté individuelle. Historiquement, l’Islam et la Gauche s’allient quand il y a un ennemi commun. Mais je souligne que ce dont je parle ici, c’est une alliance, pas une fusion. Je ne prétend pas, comme quelqu’un me l’a suggéré de façon ridicule le jour de la publication du livre, que Barack Obama veut imposer la sharia  ».

Cela noté de façon appropriée, le livre met en lumière les principes étroitement entremêlés de l’Islam et de la Gauche, la ‘ummah’ (communauté islamique et ACORN (1), « Â creusent toutes deux de l’intérieur  » selon l’expression d’Alinsky, pour miner ce que l’on pourrait considérer comme « Â l’unité  » - comme dans ‘E pluribus unum’ (2). En reliant ces points, après avoir documenté la carrière du président Obama comme organisateur de communauté, son adhésion àACORN, àses associations radicales, Andrew écrit dans le « Â Grand Jihad  »Â : 

« Â Le dénominateur commun (àtravers la carrière d’Obama) a pour objectif de briser l’unité de ses fondations, ce que lui, Obama, appelait les ‘racines’. Pour l’Amérique, il prévoit une bombe atomique. Ou plus précisément, une bombe d’atomes : des communautés innombrables dans les villes et les cités àtravers le pays, se sont organisées selon le mode de marxisme du type Saul Alynsky, en enclaves socialistes. Cela va comme un gant àl’apartheid islamique volontaire de Youssouf Qaradawi, pour la stratégie d’enclave des Frères Musulmans. Chaque atome recouvre la liberté et l’entreprise individuelles qui ont défini la personnalité américaine, la remplaçant par les Etats providence qui prisent le dysfonctionnement et récompensent les démagogues  ».

Mais nous ignorons l’agression par « Â cécité volontaire  », pour emprunter au titre du premier livre d’Andrew McCarthy sur son rôle comme procureur fédéral dans la condamnation du « Â sheikh aveugle  » et de ses complices pour le premier attentat àla bombe au ‘World Trade Center‘ en 1993. A la place, observe-t-il dans le livre, nos décideurs politiques s’obsèdent sur « Â le terrorisme, une tactique  » tout en ignorant l’objectif du terrorisme : l’islamisation àtravers la mise en Å“uvre de la sharia (loi islamique). Je lui ai demandé de s’expliquer.

Il répondit : « Â depuis le début de mon implication dans le contre-terrorisme au début des années 1990 j’ai été frappé par la description des terroristes par le gouvernement, comme des bêtes qui tuent sans autre raison que de tuer – comme si le fait qu’ils soient brutaux signifie qu’ils ne soient pas sains d’esprit. Le gouvernement utilise cela comme partie de sa narration selon laquelle les terroristes ne pourraient pas même représenter exactement une interprétation bien fondée de l’Islam, et donc doivent ‘pervertir’ ou ‘détourner’ l’Islam, ou doivent être des traîtres contre le ‘véritable Islam’.

« Â Il y a une logique au terrorisme. C’est le jihad, dont l’objectif est de réaliser, d’étendre, et défendre ou de justifier la sharia, le code légal musulman. La sharia est considérée dans l’idéologie musulmane être une pré-condition nécessaire àl’islamisation de la société. Quand vous réalisez cela, vous réalisez rapidement que la même campagne justifiée par la sharia peut être menée par des moyens non violents, et que les méthodes violentes et non violentes sont inextricablement liées  ».

Lisez : « Â Le Grand Jihad  » (3), et ainsi rendes-vous compte. Et vite !


Notes du traducteur :
 
1)      ACORN, acronyme de ‘Association of Community Organizations for Reform Now’, est la plus grande organisation communautaire aux USA pour les familles àfaibles et moyens revenus.
2)      ‘E pluribus unum’ : devise des Etats-Unis = « Â de plusieurs, un  », signifiant l’unité àpartir de la diversité.
3)      « The Grand Jihad », par Andrew MacCarthy, non encore traduit et publié en français.