Après l’Egypte, l’Arabie saoudite et la Jordanie, c’est au tour du Quartette (constitué des Etats-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et des Nations-Unies) de se joindre aux efforts qui sont faits pour convaincre le président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, de se rasseoir à la table des négociations.
Le Quartette se réunira la semaine prochaine à Bruxelles et de hauts responsables européens souhaitent qu’au terme de cette réunion soit lancé un appel à Israël et aux Palestiniens à entamer des négociations sur la création de deux Etats sur la base des frontières de 1967, avec des échanges de territoires.
Comme en Egypte et aux Etats-Unis, au sein du Quartette on craint également que la paralysie du processus de paix ne renforce le terrorisme en Cisjordanie. L’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, participera lui aussi à la réunion du Quartette. A la fin du mois, il devrait revenir dans la région pour y rencontrer le Premier ministre Netanyahu, Abou Mazen et le président Moubarak.
Le journal égyptien al-Gomhuria affirmait hier que l’Egypte a elle aussi élaboré un plan pour permettre la reprise du processus de paix. Ce plan prévoit la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec pour capitale Jérusalem-est. Israël libérera cinq cents prisonniers du Fatah et pourra construire huit mille logements en Cisjordanie. Le plan sera soumis au gouvernement américain et, s’il est approuvé, une conférence de paix se tiendra en Egypte en mars ou en avril.