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“Israël a respecté le droit des conflits armés”
par Yael Ancri | Arouts 7
Article mis en ligne le 5 février 2009

Une nouvelle étude américaine reconnaît qu’Israël n’a pas violé le droit des conflits armés pendant l’opération “Plomb durci” dans la bande de Gaza. L’étude félicite également Tsahal pour “les impressionnants progrès” faits depuis la deuxième guerre du Liban en 2006.

Israël “a délibérément fait usage des armes pour améliorer sa force de dissuasion et pour démontrer qu’il a retrouvé sa supériorité militaire”, écrit Anthony H. Cordesman du Centre d’études stratégiques et internationales. Et d’ajouter : “Ces objectifs militaires sont toutefois légitimes, malgré leurs coûts humains indéniables.”

L’étude indique que “les efforts politiques de manipulation du droit de la guerre et du droit international humanitaire sont devenus une arme clef dans les guerres asymétriques. Ils servent souvent de base à la propagande et permettent d’acquérir une influence politique dans ce genre de conflit.”

Et d’ajouter : “Les souffrances réelles sont traduites en accusations exagérées et en nombres de victimes qui ne peuvent être vérifiés par aucune méthodologie fiable. En pratique, même si les Israéliens ont accepté de respecter toutes les conventions se rapportant à ce genre d’opération, ces dernières sont très limitées. Il est souvent difficile, voire impossible de les appliquer une fois confronté à la réalité, même lorsque l’on combat avec retenue et que l’on se concentre sur les objectifs militaires.”

Cordesman souligne que : “Certains bâtiments, comme les écoles, méritent une considération spéciale, mais il s’agit seulement de s’assurer qu’elles sont réellement des cibles militaires. En ce qui concerne les hôpitaux, il faut faire attention, mais ils ne sont pas protégés si l’ennemi s’en sert.”

“Le phosphore blanc peut être utilisé contre les cibles militaires, mais pas contre des cibles civiles”, ajoute-t-il. Cordesman précise que “les acteurs, qui comme le Hamas ne sont pas des entités étatiques, ne se sentent ni engagés ni retenus par les lois et conventions.”

Et de conclure : “Il en résulte une situation déséquilibrée. L’une des parties peut potentiellement être limitée par le droit des conflits armés, alors que l’autre ne l’est pas. Dans ce cas, le droit des conflits armé devient en réalité une arme potentielle pour le côté qui le rejette et l’exploite. Cette situation renforce les extrémistes et les encourage à utiliser la population civile comme bouclier humain et les bâtiments sensibles telles les mosquées et écoles. Il n’y a rien de neuf à ce genre de tactiques.”



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