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Le bateau américain, appartenant à la « flottille internationale pour Gaza », a été arrêté en vertu d’un communiqué du ministère grec de la Protection du citoyen interdisant « à tout bateau battant pavillon grec ou étranger d’appareiller des ports grecs à destination de Gaza ».

Assez d’hypocrisie ! Il faut appeler un chat un chat .Tous les soi-disant humanitaires qui s’agitent en France et ailleurs pour affréter des bateaux pour Gaza n’ont en réalité qu’un seul but que certains ont tout de même la franchise de reconnaître : provoquer Israel, le mettre en difficulté et poursuivre leur entreprise de délégitimation.

La flottille internationale qui entend défier le blocus maritime de la bande de Gaza imposé par Israël appareillera la semaine prochaine, a dit vendredi une porte-parole des activistes pro-palestiniens. « Israël fait de son mieux, et même plus, pour s’assurer que nous ne sortirons pas du port », a dit Greta Berlin, évoquant les actes de sabotage présumés attribués aux services secrets israéliens.

Selon les renseignements militaires israéliens, l’organisation terroriste du Hamas et plusieurs organisations qui se trouvent derrière la flottille pour Gaza de 2011 ont des sources de financement similaires. Trois fonds de bienfaisance islamiques de la Charity Coalition financent directement le Hamas ainsi que certaines des organisations liée à la flottille pour Gaza de 2011. La Charity Coalition, également appelée Union of Good (Ittilaf al-Kheir en arabe), est un regroupement d’associations de bienfaisance affiliées au Hamas et aux Frères Musulmans créé en 2001 dans le but de stimuler les flux de trésorerie à destination du Hamas.

Bien que le but de la flottille soit officiellement humanitaire, les actions des organisateurs de la prochaine flottille ont démontré sa visée clairement politique. D’après une information publiée dans le New York Times il y a quelques jours, le bateau américain qui rejoindra la flottille s’appelle « The Audacity of hope », ou « l’audace d’avoir l’espoir » et ne transportera aucune aide humanitaire.

Un bateau irlandais de « la flottille vers Gaza » a été saboté dans le port turc de Gocek. Ce sabotage intervient après que deux autres navires suédois et grecs ont été endommagés. La flottille qui fera route vers Gaza est donc très réduite. Le Saoirse (freedom) a été « victime d’un sabotage (...) dans le port turc de Gocek, où il mouillait depuis quelques semaines », a déclaré le comité organisateur dans un communiqué, ajoutant qu’Israël doit être considéré comme le principal suspect dans cet acte de sabotage professionnel". La majeure partie de la flottille pro-palestinienne prévue pour tenter de briser le blocus maritime imposé par Israël aux Gazaouites, est bloquée en Grèce depuis 10 jours. Deux navires, un suédois et un grec, avaient déjà été sabotés, apprenait-on par les organisateurs de la Flottille de la liberté, hier.

Des plongeurs hostiles aux militants suédois pro-palestiniens dont la flottille doit partir pour tenter de briser le blocus de Gaza, auraient saboté l’un de leurs bateaux. Le départ est de nouveau retardé.... Dans un communiqué, les organisateurs scandinaves de la flottille ont affirmé que « des plongeurs hostiles » avaient coupé la tige de l’hélice du « Juliano », un bateau occupé par des militants suédois, norvégiens et grecs. Selon les organisateurs, les dégâts peuvent être réparés et cela n’affectera pas le projet de départ de la flottille vers Gaza d’ici la fin de la semaine.

La deuxième « flottille de la liberté » s’apprête à quitter le port d’Athènes pour rejoindre la bande de Gaza, passant outre les menaces de représailles des autorités israéliennes, qui entendent bien faire respecter le blocus, comme lors de la première opération, en 2010. Mais l’objectif humanitaire affiché par ses organisateurs n’occulte-t-il pas un soutien politique au Hamas contre Israël ?

Cette fois la Turquie, le grand sponsor de la Flottille N°1, n’a pas voulu s’impliquer dans la Flotille N°2 et n’a pas mis à disposition ses ports. Mais nos « pacifistes-feints »1 toujours prêts à signer des déclarations en faveur des Palestiniens, ne se sont pas découragés et ont relancé cette opération après avoir trouvé un port ami en Grèce, qui a pourtant d’autres drames économiques à affronter et ne s’est pas rendue compte d’être en fait complice d’une action illégale, désapprouvée même par l’ONU et l’UE.

Le Chef d’État-major Benny Gantz a affirmé que l’Armée Israélienne était prête à faire face à la flottille qui entend violer le blocus maritime imposé sur la bande de Gaza. « Les grands bouleversements qui ont secoué notre région du monde sont toujours en cours », a affirmé le Lieutenant-général Benny Gantz, en faisant référence aux troubles récents qui ont eu lieu au Moyen-Orient. « Tsahal surveille l’évolution de la situation, notamment les soulèvements populaires dans les pays de la région, et se tient prêt en conséquence à défendre la souveraineté de l’État d’Israël ».