Articles du thème Keller-Lind Hélène

Le 15 avril 2016 aura été la énième fois que le « président » sans mandat de l’Autorité palestinienne sera passé par Paris pour réitérer ses sempiternelles jérémiades. « Occupation, colons, colonisation », on connaît le refrain. S’y est ajouté cette fois l’accusation « d’étranglement ». Mais à le voir, le dictateur rusé à l’air bonhomme, il se porte à merveille pour un « étranglé » et on croirait vraiment qu’il la veut la paix. Paix pourtant refusée à Ehud Olmert qui lui accordait toutes se demandes et au-delà...Et la France de Hollande part à « l’initiative » et se rengorge. De quoi récupérer les voix gauchistes et arabes et faire oublier le bilan. Au frais des contribuables.

« Israel Matters » - Israël compte -, intitulé reprenant un slogan à la mode, est le thème de l’exposition qui vient d’ouvrir aux Nations unies à New York. Une ouverture qui ne sera pas passée inaperçue, en partie grâce à la censure imposée avant son inauguration par l’organisation internationale pour trois des treize panneaux réalisés conjointement par la mission israélienne auprès de l’ONU et l’organisation « Stand With Us » qui lutte contre antisémitisme et désinformation. Les panneaux qui fâchent ? Sionisme, Jérusalem, les Arabes israéliens. Tollé et colère de l’ambassadeur Danny Danon : le Sionisme n’est plus censuré...

Le 3 avril au matin dans le métro parisien des délinquants appartenant au mouvement BDS, plusieurs fois condamné par la justice en France, y compris par la Cour de Cassation les 20 octobre et 30 mars derniers, arrachaient des panneaux signalant une exposition sur Israël qui se tient actuellement au Louvre. « Open the Door to Israel » présente diverses facettes de l’État hébreu, que ce soit ses succès dans le domaine de la haute technologie, son histoire et sa culture millénaires. Cette nouvelle manifestation de haine anti-israélienne montre bien que c’est tout Israël qui fait l’objet de manœuvres qui ont fini par être également condamnées en février dernier par le Conseil de Paris.

Les preuves présentées au ministère des Affaires étrangères danois par l’Institut de Recherches et Observatoire des Médias palestiniens, PMW, sont irréfutables : le Fatah, présidé par Mahmoud Abbas, parti membre de l’OLP au pouvoir, incite de mille et une manières au terrorisme anti-israélien, entre autres glorifiant les terroristes tués lors des attentats qu’ils commettent. Ce ministère danois, qui avait laissé entendre qu’il réviserait son évaluation de ce parti si de telles preuves lui étaient présentées, vient de faire marche arrière. Une invraisemblable cécité dont sont affligés une grande partie de gouvernements, occidentaux y compris.

L’un des slogans de Gatestone Institute est « vous ne trouverez pas ça dans les grands médias, mais nous ne sommes pas un grand média ». Ce qui résume tout : présidé par l’Ambassadeur John Bolton, dirigé par Nina Rosenwald, Naomi H. Perlman et d’autres personnalités, ce « think tank indépendant et à but non lucratif », également « organisme de conseil en politique internationale...s’est donné pour mission d’instruire le grand public sur des thèmes que les grands médias » n’abordent généralement pas." Et le fait grâce à d’excellents journalistes. Ses articles sont publiés en plusieurs langues et une version française existe aujourd’hui.

Depuis le 13 septembre 2015 le terrorisme palestinien, initié par l’Autorité palestinienne et le Hamas, frappe Israël quasi quotidiennement. Le reste du monde détourne le regard et rares sont les condamnations, quand les faits ne sont pas manipulés, présentant les Palestiniens comme les victimes. Ce qu’a fait le Secrétaire général des Nations unies qui a justifié le terrorisme, ce que fait la France. Le 8 mars 2016 trois attentats ont été perpétrés alors que le Vice Président des États-Unis arrivait en Israël. Un ancien combattant américain a été poignardé à mort. Joe Biden a fermement condamné ce terrorisme, déplorant le silence de certains. Fatah de Mahmoud Abbas, Hamas et autres terroristes ont célébré le meurtre et les attaques.

YouTube est revenu sur sa décision scandaleuse de fermer le compte de Palestinian Media Watch – PMW -, Institut de Recherche et Observatoire des Médias Palestiniens dont le travail apporte des éléments essentiels dans la compréhension de la société palestinienne et du fonctionnement de l’Autorité palestinienne. Une Autorité qui, avec ses diverses composantes, incite à la haine et la violence anti-israéliennes mais aussi antisémites en utilisant de longue date tous les moyens possibles : manuels scolaires, programmes de sa télévison officielle, y compris pour enfants, médias, déclarations de responsables, y compris religieux, vidéos élaborées par ses services, ses comptes Facebook ou Twitter, etc.

Palestinian Media Watch, Observatoire des Médias Palestiniens et Institut de recherche, met en ligne, commente et analyse les vidéos produites par l’Autorité palestinienne ou montrant divers aspects de l’incitation à la haine et la violence anti-israéliennes ou antisémites des dirigeants palestiniens. Des vidéos violentes pour la plupart, examinées par médias et décideurs comme dans divers Parlements de par le monde. Un travail essentiel dans la lutte contre l’incitation au terrorisme. Suite à la diffusion le 2 mars 2016 d’une vidéo de la télévision palestinienne du 19 février YouTube a fermé le compte de l’ONG. Il faut agir...

La désignation du Hezbollah libanais comme organisation terroriste par Conseil des ministres arabes de l’Intérieur réuni à Tunis le 2 mars 2016 a été refusée par le Liban, l’Irak – qui se sont abstenus lors du vote- ou l’Algérie. La Tunisie qui s’était exprimée en sa faveur dans un premier temps est revenue sur sa décision compte tenu du tollé qu’elle avait provoqué dans la société tunisienne et dans nombre de partis politiques du pays. Les réactions continuent. Morceaux choisis :

Dans un premier temps le ministre de l’Intérieur de Tunisie s’était aligné sur le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur qui avait approuvé une décision des pays arabes, à l’exception du Liban, désignant le Hezbollah, parti de Dieu libanais, comme organisation terrorist. Tollé en Tunisie, y compris de la part des récipiendaires du Prix Nobel de la Paix 2015. Aujourd’hui la Tunisie recule et son Président et le ministre des Affaires étrangères, notamment, rend hommage au parti libanais terroriste et se désolidarise de cette décision. Ceux qui suivent l’évolution de la Tunisie post révolution n’en seront pas surpris. Reste à savoir ce que seront les répercussions...