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L’actualité nous amène à revenir (voir : Boycott, pas mort….. ) sur la question du boycott (voir également : Me Pascal Markowicz, Tribune sur le site du CRIF, 23 mai 2012 N’en déplaise aux partisans de la campagne BDS, le boycott des produits israéliens est illégal en France : la Cour de Cassation vient à nouveau de confirmer la constance de cette jurisprudence).
En effet, Guysen.Israel.News nous apprend que la chaîne de grande distribution suisse Migros signalera, dès l’année prochaine, les produits israéliens fabriqués dans les Territoires et à Jérusalem-Est par les mentions « Cisjordanie, zone de peuplement israélienne » ou « Jérusalem-Est, zone de peuplement israélienne ».
Alors qu’on peut légitimement s’interroger sur un quelconque aspect positif du « printemps arabe » (v. sur ce point ce que nous écrivions, ici-même, il y a quelques semaines), une information parue dans la presse est de nature à renforcer notre pessimisme.
Catherine Ashton, Haute représentante pour la politique étrangère de l’Union européenne (UE), aurait « discrètement » annulé, il y a quelques jours, un contrat dont devait bénéficier une société britannique pur la protection des représentations de l’UE à Tripoli et Benghazi.
Un article du correspondant en Israël du journal Le Monde, publié dans le numéro daté des 19-20 mai, « La Nakba des Juifs ? » nous amène à vérifier la phrase que l’on attribue à Voltaire : « …..gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge !".
En effet, à partir d’une déclaration récente du vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Laurent Zecchini répercute les commentaires des « deux chefs de file des nouveaux historiens israéliens, Benny Morris et Tom Segev ». à propos des réfugiés juifs des Etats arabes, au lendemain de la création de l’Etat d’Israël.
Lire aussi : Les réfugiés juifs des pays arabes : « Les exilés du silence » pour le réalisateur Pierre Rehov (Hélène Keller-Lind)
Un ouvrage publié récemment par Alain Michel (auquel on doit, notamment, précédemment, une histoire des Eclaireurs israélites de France pendant la seconde guerre mondiale (1984) et une étude sur « Les racines d’Israël » (éd. Autrement, 1998- réédition 2003) risque de faire quelque bruit, malgré la préface de Richard Prasquier, président du CRIF.
Nous voulons parler de « Vichy et la Shoah – Enquête sur le paradoxe français », CLD éditions, 2012, 407 p.
Le récent accord intervenu entre Benjamin Netanyahou et Shaul Mofaz visant à faire entrer le parti Kadima dans la coalition gouvernementale répond manifestement à des considérations de politique intérieure, pour ne pas dire des considérations politiciennes, mais néglige, à notre avis, les impératifs de politique étrangère.
LireAu moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou rencontre à Jérusalem son homologue palestinien, Salam Fayyad, ce mardi 17 avril, et renoue ainsi, un dialogue direct après 18 mois de gel des négociations, il n’est peut-être pas inutile de s’interroger sur la raison profonde du refus du monde arabo-musulman du règlement du conflit du Moyen-Orient.
LireLe Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a diffusé, le 3 avril dernier, un assez long communiqué sous le titre « Situation en Palestine » (sans guillemets pour ce dernier terme), aux termes duquel il résulte que la déclaration, déposée, le 22 janvier 2009, par Mr Ali Khashan, agissant en tant que « Ministre de la Justice du Gouvernement de la Palestine », acceptant la juridiction de la CPI pour des « actes commis sur le territoire de Palestine depuis le 1er juillet 2002 », ne pouvait être prise en considération.
LireA la fin de sa 19ème session, qui s’est terminée, le 23 mars dernier, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui, pour une fois, s’était également inquiété d’une situation urgente, à savoir ce qui se passe en Syrie, n’a pas voulu « oublier » son souffre-douleur préféré, auquel il a consacré plus des deux tiers de ses travaux depuis sa création en 2006, à savoir Israël.
LireAprès la disparition du tueur de Toulouse, une leçon s’impose, en vue d’éviter une répétition de ce genre de drame : il faut cesser de diaboliser Israël.
Car il ne faut pas oublier que Mohamed Mehra prétendait « venger les enfants palestiniens »......
Qui lui a mis cela dans le crâne ?
Depuis plusieurs mois la situation dramatique d’une partie de la population syrienne émeut, à juste titre, l’opinion publique internationale. En plus des quelques milliers de morts civils et davantage de blessés, ce sont également 25.000 réfugiés, qui sont actuellement recensés par l’ONU dans les pays voisins de la Syrie et les violences ont déplacé entre 100.000 et 200.000 personnes à l’intérieur même du pays.
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le 16 mai 2012
Messieurs les censeurs, bonsoir – réponse à David Ruzié.
Le professeur Ruzié vient de publier sur le site Desinfos.com une réaction à la publication de mon livre « Vichy et la Shoa », réaction qui me paraît extrêmement problématique.
Je commencerai par quelques erreurs de faits qui déforment le contenu du livre et ne pouvant toutes les aborder, je ne m’attacherai qu’à un seul genre, celles qui concerne la chronologie. Tout d’abord, l’une des bases de mon ouvrage est de poser des différences sans lesquelles toute analyse de la Shoah en France est vouée, sur le plan historique, à l’échec. L’une des plus importantes consiste à différencier entre les périodes chronologiques (avant le printemps 42, date du début de la solution finale en France – et après septembre 1943, date à laquelle la Gestapo rompt l’accord passé avec Vichy début juillet 1942, et ne fait plus de distinction entre Juifs étrangers et Juifs français). Ce manque de discernement chronologique amène David Ruzié à télescoper deux questions qui n’ont rien à voir entre elles : l’interrogation que je pose sur l’implication de Pétain dans les décisions concernant la Solution finale (à partir du printemps 42) et le Statut des Juifs d’octobre 1940 qui, s’il est bien en rapport avec la politique antisémite de Vichy, n’est par contre pas du tout lié avec l’application de la Solution finale, presque deux ans plus tard. Autre déformation de la part de David Ruzié, je ne prétends nullement que tous les Juifs français déportés l’ont été en liaison avec la politique d’otage, mais que ceux déportés avant septembre 1943 l’ont été en général dans le cadre de la politique d’otage. Enfin, troisième exemple d’erreur chronologique, Jacques Helbronner n’a pas été arrêté et déporté en juillet 1943, mais en octobre, soit après la rupture de l’accord par la Gestapo. Il n’a pas été arrêté par la police de Vichy mais directement par la Gestapo et, semble-t-il, sur un ordre direct de Berlin, d’après le témoignage de son successeur Léon Meiss (voir mon livre « L’étoile et la francisque », p. 195). Il en est de même de toutes les personnalités que cite David Ruzié, toutes arrêtées par la Gestapo et déportées sans aucune implication de Vichy.
Ces erreurs de David Ruzié (et il y en a bien d’autres dans ce court article) ne proviennent pas du fait qu’il n’est pas historien, comme il l’affirme, mais bien de la manière dont il aborde cette question, et j’en viens ici à l’essentiel de l’article, fort bien résumé par le titre « Etait-ce bien utile ? ». Pour David Ruzié, on ne doit pas aborder la Shoah en France comme un événement historique, mais comme un événement hors de l’histoire, quasiment sacré et relevant de l’ordre du religieux, dont le récit a été fixé une fois pour toute et qu’on ne peut remettre en cause. Nous quittons le domaine de la recherche et de la connaissance, pour entrer dans celui de la croyance et des idées reçues. De même que dans les années 1950, pour ne pas désespérer Billancourt, il fallait mentir sur l’existence des camps en Union Soviétique, en 2012, pour ne pas favoriser Le Pen, il faut s’abstenir de dire toute la vérité sur le gouvernement de Vichy. C’est pourquoi d’ailleurs David Ruzié ne remet pas en cause mon sérieux d’historien et mes compétences professionnelles. Il me déni le droit d’appliquer ces compétences à un domaine qui est pour lui sacré, et qu’il ne faut surtout pas toucher. C’est une censure intolérable de la part d’un universitaire et d’un intellectuel, et elle montre aussi l’aveuglement de tous ceux qui pensent que l’on peut combattre l’extrême droite en évitant de se confronter aux questions qui gênent. Comme l’avait dit Maurice Clavel, intellectuel non-conformiste et esprit libre, il y a bien longtemps : Messieurs les censeurs, bonsoir !
Alain Michel
Rabbin et Docteur en histoire, directeur des éditions Elkana
Guide en Pologne et conférencier.
Derniers ouvrages publiés comme auteur :
Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français. Editions CLD, diffusion Sodis.
Bobrek, un sous-camp d’Auschwitz. Editions Yad Vashem
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