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Des informations classées confidentielles par Tsahal circulent sur Facebook
Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 13 avril 2008
dernière modification le 16 avril 2008

Des douzaines, voire peut-être des centaines, de photographies classées confidentielles par Tsahal sont librement disponibles sur Facebook, le fameux support social si populaire sur le net. Le Jerusalem Post a ainsi trouvé plusieurs douzaines de photographies, postées par d’anciens soldats servant Tsahal mais aussi par des soldats actuels, montrant à la fois l’intérieur et l’extérieur des bases militaires, les tours de contrôle du trafic aérien sous contrôle de l’armée de l’air et leur équipement électronique, les systèmes d’armes des vaisseaux marins, ainsi que les modèles et quantités d’armes utilisés par des bataillions d’infanterie.

Les noms et numéros d’infanterie ainsi que leurs unités de reconnaissance y figurent aussi, accompagnés d’images sur les entraînements des troupes d’infanterie et des formations au combat, et parfois plus encore.

Le Jerusalem Post a décidé de ne produire qu’une très petite faction des photos trouvées, et de préférence celles dont le contenu est relativement banal. Contacté par le journal, le ministère de la Défense a fait savoir qu’il était déjà conscient du sérieux de la menace à la sécurité nationale contenue dans ce site, à travers la publication hasardeuse de photos et d’autres supports par des soldats.

Le ministère de la Défense a fait savoir vendredi 11 avril que toute personne qui enverrait des matériaux classés confidentiels sur le net comparaîtrait en justice. Le ministère a cependant assuré qu’il ne disposait pour le moment d’aucune information sur d’éventuels services de renseignement étrangers ou groupes terroristes qui se serviraient de cette panoplie de photos et d’informations sur Facebook pour réunir des informations sur Tsahal.

Une rencontre Abbas-Olmert prévue dimanche à Jérusalem

Le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas et le Premier ministre Ehoud Olmert doivent se rencontrer dimanche soir 13 avril à Jérusalem, a annoncé le négociateur palestinien Saeb Erekat.

Les deux hommes se sont déjà rencontrés dimanche 6 avril, et on ignore dans l’immédiat la raison de ce nouvel entretien.

Les médiateurs américains les ont exhortés à se rencontrer à peu près deux fois par mois, dans le cadre de la relance des pourparlers de paix israélo-palestiniens.

Le Hamas pleinement responsable de la crise touchant la bande de Gaza

Le Hamas fait face à une situation de crise et de détresse, et fait du tort à sa population civile dans la bande de Gaza afin de faire pression sur Israël, apprend-on dimanche 13 avril dans un communiqué émanant des bureaux du service de presse du gouvernement israélien, et publié par l’administration de liaison et de coordination d’Erez. Le colonel Nir Press, chef de l’administration de liaison et de coordination, a déclaré que « l’Etat d’Israël a permis le passage suivi et continu d’essence en direction de la bande de Gaza ces dernières semaines ».

2 200 000 litres de diesel ont en effet été transférés chaque semaine vers la bande de Gaza par l’intermédiaire du terminal de Nahal Oz, fournissant ainsi 30 % de l’électricité totale nécessaire à la bande de Gaza. L’énergie restante requise est fournie à la fois par Israël et par l’Egypte. De plus, des quantités illimitées de gaz servant aux cuisines ont été transférées à un rythme hebdomadaire, ainsi que 800 000 litres de diesel destinés aux transports et 75 000 litres d’essence.

L’essence transférée par Israël est destinée prioritairement aux ambulances, aux pompes d’eau, au dispositif d’évacuation des eaux usées, au générateurs d’institutions telles que les hôpitaux, écoles et cliniques, à l’agriculture, aux transports, bus scolaires, camions transportant des vivres, à la collecte des ordures, au transport public, aux bateaux chargés du commerce, aux usines relatives à la production de nourriture, aux boulangeries etc. Selon le colonel Press, les Palestiniens font face à une crise énergétique sans précédent, alors que ceux-ci organisent des grèves et rassemblements pour protester.

Ils doivent attendre des heures et des heures pour remplir leur voiture d’essence, la queue aux stations étant sans fin. Le Hamas manipule ainsi sa propre population et ce dans le but de lancer une campagne médiatique contre Israël. En effet, selon le communiqué, le Mouvement de la résistance islamique n’autorise pas la fourniture d’essence pour les véhicules ou instituts à vocation humanitaire, et empêche sa distribution auprès des stations d’essence.

Un mortier a été tiré sur Nir Oz, aucun blessé

Selon un communiqué publié dimanche 13 avril par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, durant ces dernières 24 heures, un mortier aurait été tiré sur la zone de Nir Oz, près d’un groupe de représentants des autorités locales.

Aucun blessé n’a été rapporté, dit le communiqué.

121 camions d’aide humanitaire ont transité vers Gaza

Selon un communiqué publié dimanche 13 avril par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, 121 camions d’aide humanitaire ont transité vers Gaza.

Ceux-ci transportent du riz, du sucre, de l’huile, des fruits et des produits laitiers.

Ils ont transité vers Gaza via les points de passage de Sufa et de Kerem Shalom.

Deux Palestiniens arrêtés par Tsahal lors d’opérations en Judée-Samarie

Des troupes de Tsahal ont arrêté deux fugitifs palestiniens pendant des opérations de l’armée en Judée-Samarie, dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril.

Les deux hommes ont été transférés aux forces de sécurité pour être interrogés.

INTERNATIONAL

Le Suisse Adolf Ogi se propose comme médiateur entre la Chine et le Tibet

Le Suisse Adolf Ogi, ancien conseiller spécial de l’ONU pour le sport au service du développement et de la paix, prône l’intervention d’un médiateur dans le conflit entre la Chine et le Tibet. Dans un entretien publié dimanche 13 avril par le « Sonntagsblick », il propose les noms de Kofi Annan, de Nelson Mandela et le sien.

« Je crois que je connais très bien la mentalité chinoise », a déclaré Ogi, qui dit en outre savoir comment l’on peut et l’on doit mener une conversation avec les Chinois. Lorsque l’ancien président chinois Jiang Zemin, en visite officielle en Suisse au printemps 1999, a voulu partir en raison d’une manifestation des partisans de la cause tibétaine et des droits de l’homme, je lui ai dit : « restez ici », explique l’ex-ministre suisse.

Ogi croit en outre à la possibilité d’un dialogue entre les dirigeants chinois et le Dalaï Lama. Selon lui, cela pourrait massivement contribuer à détendre la situation.

Le gouvernement irakien renvoie 1 300 soldats et policiers

Le gouvernement irakien a limogé environ 1 300 soldats et policiers qui ont déserté ou refusé de se battre lors de l’offensive contre les milices chiites à Bassorah (au sud du pays) courant mars, ont annoncé dimanche 13 avril les autorités.

Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le général Abdul-Karim Khalaf, a fait savoir que 921 policiers et soldats ont été renvoyés à Bassorah même, alors que le reste des troupes renvoyées étaient stationnées à Kut, une ville à majorité chiite gagnée également par les violences.

L’offensive décidée par le Premier ministre Nouri al-Maliki en mars a rencontré une forte résistance, dans le sud du pays et les bastions chiites de la capitale, Bagdad. Depuis, les autorités ont révélé qu’environ 1 000 membres des forces de sécurité s’étaient rebellés, allant même dans certains cas jusqu’à rendre des armes et des véhicules à l’ennemi.

Malgré l’arrêt des plus importantes opérations militaires à Bassorah, les forces de sécurité y ont effectué d’importantes perquisitions samedi 12 et dimanche 13 avril, selon un commandant de haut rang. Dimanche, de nouveaux affrontements ont également eu lieu dans le quartier de Sadr City à Bagdad, à majorité chiite. Deux roquettes ou obus de mortier ont également été tirés sur la Zone verte de la capitale, qui accueille les quartiers généraux du gouvernement et les missions diplomatiques, dont celle des Etats-Unis.

Irak : malencontreuse bavure collatérale pour l’armée américaine

L’armée américaine a annoncé dimanche 13 avril qu’un de ses hélicoptères Apache avait accidentellement détruit un véhicule blindé américain dans l’est de Bagdad. Cette bavure collatérale s’est produite samedi après-midi 12 avril lorsque l’hélicoptère a repéré quatre hommes en train de déposer des bombes le long d’une route. Un missile Hellfire tiré sur le groupe a tué deux de ses membres.

Selon l’armée, un deuxième missile Hellfire a alors été tiré mais il a manqué sa cible et a frappé un véhicule blindé de type Humvee. La police irakienne a confirmé qu’un Humvee avait été incendié dans le quartier de Machtal, dans l’est de la capitale. L’incident, qui a provoqué le bouclage de tout le secteur, a fait cinq blessés, deux militaires américains et trois civils irakiens.

Irak : 15 corps découverts dans une fosse commune

Les aveux de miliciens chiites irakiens ont permis de retrouver quinze nouveaux corps dans une fosse commune au sud de Bagdad, ont indiqué les autorités dimanche 13 avril. C’est la deuxième découverte de ce genre en une semaine.

Les corps ont été localisés grâce aux déclarations de chefs de milices, qui ont avoué en détention avoir tué des dizaines de sunnites, ainsi que des chiites rivaux, et les avoir enterrés dans des maisons abandonnées et des champs alentours, a-t-on appris auprès de l’armée irakienne et de responsables municipaux.

Des femmes portant des photos de proches disparus se sont rapidement rendues sur place à Mahmoudiya dans l’espoir de retrouver la trace d’un membre de leur famille. Vendredi 11 avril, l’armée irakienne avait découvert les corps de trente personnes dans trois maisons abandonnées de la même région. Elles auraient vraisemblablement été tuées il y a plus d’un an.

Egypte : libération de 9 journalistes arrêtés pendant des émeutes

Les autorités égyptiennes ont relâché samedi 12 avril les neuf photojournalistes et cameramen égyptiens qui avaient été arrêtés vendredi 11 avril alors qu’ils couvraient des émeutes dans une ville du nord de l’Egypte, ont indiqué la police et l’un des photographes dimanche 13 avril.

L’un d’eux, Nasser Nouri, photographe pour l’agence Reuters, a expliqué qu’il avait été relâché après plusieurs heures de détention.

Les émeutiers protestaient contre la hausse des prix de l’alimentation dans la ville de Mahalla el-Kobra.

Iran : explosion dans une mosquée, la police exclut la thèse d’un attentat

L’explosion d’une bombe samedi 12 avril dans une mosquée de Shiraz, dans le sud de l’Iran, a fait au moins neuf morts et 105 blessés, selon l’agence semi-officielle Fars. Elle a précisé que la déflagration s’était produite au moment de l’allocution hebdomadaire d’un religieux contre le wahhabisme et la foi baha’ie, interdite dans le pays, alors que plusieurs centaines de fidèles se trouvaient à l’intérieur de l’édifice. Mais les autorités iraniennes ont exclu cependant la thèse d’un attentat, préférant parler d’un accident lié à la présence de munitions dans le lieu de culte.

La puissance de l’explosion a ébranlé des maisons situées à plus d’un kilomètre de la mosquée. Des ambulances et des pompiers se sont rapidement rendus sur place, selon Fars. Les autorités ont exhorté les habitants à faire des dons de sang et appelé toutes les infirmières de la ville à la mobilisation. D’après l’agence, le bilan pourrait s’alourdir dans la mesure où plusieurs personnes touchées se trouvent dans un état critique.

Un responsable des forces de police a expliqué que l’explosion était due à une bombe artisanale. Selon une jeune femme, quelque 800 fidèles se trouvaient à l’intérieur de la mosquée au moment de la déflagration. L’édifice pris pour cible fait partie du centre culturel Rahpouyan-e-Vesal.

Aucune revendication n’a été effectuée. Selon l’agence Fars, une allocution hebdomadaire dénonce chaque semaine dans la mosquée les wahhabites, musulmans sunnites intégristes, et la foi baha’ie, interdite en Iran après la révolution islamique de 1979. De tels sermons ne sont pas inhabituels dans les mosquées iraniennes.

Obama « regrette » ses propos sur les électeurs « amers » de la classe ouvrière

Obama a tenté samedi 12 avril de calmer la polémique soulevée par la publication d’une conversation où il qualifiait les électeurs de la classe ouvrière de gens « amers » qui « s’accrochent à leurs armes ou à la religion ». « Je ne l’ai pas dit comme j’aurais dû », a déclaré le candidat à l’investiture démocrate lors d’un meeting à l’université de Ball à Muncie, en Indiana.

« Si je me suis exprimé d’une façon qui a offensé certaines personnes, je le regrette profondément », a-t-il ajouté un peu plus tard dans une interview à un journal de Winston-Salem, en Caroline du Nord. Tandis qu’il tentait d’atténuer la polémique, son adversaire au sein du camp démocrate Hillary Clinton a livré l’une de ses plus longues et incisives critiques à son égard.

« Les remarques du sénateur Obama étaient élitistes et hors de propos », a-t-elle déclaré lors d’un meeting non loin d’Indianapolis. « Elles ne reflètent pas les valeurs et les croyances des Américains ». La polémique porte sur des propos tenus en privé par le sénateur de l’Illinois lors d’une soirée de collecte de fonds. Constatant qu’il avait du mal à rallier les électeurs de la classe ouvrière, il les a décrits comme des gens frustrés par la situation économique.

Chine : arrestation de 9 moines tibétains soupçonnés d’attaque à la bombe

Neuf moines tibétains soupçonnés d’avoir participé à une attaque à la bombe contre un bâtiment public ont été arrêtés par la police chinoise, a indiqué l’agence officielle Chine nouvelle (Xinhua) samedi 12 avril.

Les moines, domiciliés au monastère de Tongxia, ont fui après l’explosion de la bombe artisanale devant un bâtiment public à Gyanbe le 23 mars, avant d’avouer plus tard avoir déposé l’explosif, a ajouté Xinhua.

L’agence officielle n’a pas précisé pourquoi l’information n’avait pas été rendue publique plus tôt, et n’a fait mention d’aucune victime ni blessé dans l’explosion. Un homme travaillant au bureau de sécurité publique du district de Gongjue et s’exprimant sous couvert d’anonymat a confirmé la détention de neuf suspects. Six d’entre eux étaient accusés d’avoir déposé la bombe, et trois de les avoir couverts.

Il s’agit de la première attaque à la bombe depuis le début des manifestations de Tibétains en Chine le 10 mars. Les manifestations ont ensuite pris un tour plus violent, les autorités faisant état de 22 morts tandis que le gouvernement tibétain en exil en dénombrait au moins 140. Plus de 1 000 manifestants ont déjà été arrêtés, sans compter les défenseurs des droits de l’homme.

FRANCE

Chirac a quitté la Pitié-Salpêtrière après son opération cardiaque

Jacques Chirac, président français sortant, est sorti samedi 12 avril en début d’après-midi de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où il a subi vendredi 11 avril une opération pour l’implantation d’un stimulateur cardiaque, a-t-on appris dimanche 13 avril auprès du bureau de l’ex-chef de l’Etat.

L’ancien président, qui avait été hospitalisé jeudi soir 10 avril, a tout de suite regagné son domicile parisien sur les quais de Seine. Les médecins lui ont recommandé d’alléger son agenda pour les deux ou trois prochaines semaines, précisait-on de même source. Son voyage en Chine, où il devait partir en fin de semaine, a donc été reporté.

L’opération, qualifiée de « bénigne », s’est « parfaitement déroulée », a indiqué vendredi le bureau de l’ex-chef de l’Etat. Chirac a quitté le pouvoir le 6 mai 2007, après douze années de services à l’Elysée. Il se consacre depuis à une Fondation pour le développement durable et le dialogue des cultures.

Sa dernière apparition publique remonte au 17 mars dernier. Il avait alors assisté aux obsèques du dernier « poilu » de la Première Guerre mondiale, Lazare Ponticelli. Début septembre 2005, il avait été victime d’un accident vasculaire et hospitalisé une semaine à l’hôpital militaire du Val de Grâce à Paris.



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