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Israël s’engage à lever 50 barrages routiers en Judée-Samarie
Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 30 mars 2008

Les autorités israéliennes se sont engagées à supprimer une cinquantaine de barrages routiers en Judée-Samarie dans le cadre d’un ensemble de « gestes de bonne volonté » destinés à améliorer la vie quotidienne des Palestiniens, ont fait savoir dimanche 30 mars des responsables américains accompagnant la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice en visite officielle en Israël depuis samedi 29 mars.

Ces mesures ont été annoncées après des entretiens de la secrétaire d’Etat américaine avec le ministre de la Défense Ehoud Barak et le Premier ministre de l’Autorité palestinienne (AP), Salam Fayyad.

Selon des responsables américains, Israël et l’AP sont aussi d’accord pour que les forces de sécurité palestiniennes en Judée-Samrie assument « une plus grande responsabilité ».

Tamir : « des négociations significatives sont conduites avec les Palestiniens »

Malgré le fait que des attaques terroristes sont perpétrées à partir de la bande de Gaza, il est toujours possible de faire des progrès en matière de pourparlers de paix avec les Palestiniens, a déclaré le ministre palestinien de l’Education, Yuli Tamir, dimanche matin 30 mars.

Lors d’une interview sur les ondes de Galei Tsahal -la radio de l’armée-, le ministre de l’Education a déclaré que des « négociations significatives avec les Palestiniens sont conduites », ajoutant que l’ « aspect politique des pourparlers était en train d’être traité de manière intensive.
 »

Livni en faveur d’une compensation financière pour les habitants de Judée-Samarie voulant partir

La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a affirmé qu’elle soutenait l’idée d’une compensation financière pour les habitants des implantations qui accepteraient de quitter leurs maisons en Judée-Samarie : "Je pense que le gouvernement d’Israël doit aider une personne qui s’est installée à un endroit et qui souhaite en partir, en accord avec les priorités d’Israël.

Elle a toutefois précisé qu’il était encore trop tôt pour un plan concret dans ce sens, l’étendue des territoires transférés aux Palestiniens restant encore à déterminer. Ces déclarations interviennent alors que la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice est en visite au Proche-Orient depuis samedi 29 mars.

Rice a affirmé dimanche 30 mars attendre des Israéliens et des Palestiniens qu’ils prennent des mesures « significatives » pour à la fois alléger les difficultés économiques des Palestiniens et améliorer la sécurité de l’Etat hébreu. « Je comprends les considérations sécuritaires et j’espère que l’on pourra faire des choses, ou qu’Israël et les Palestiniens pourront faire ensemble des choses qui seront significatives à la fois pour la sécurité et la viabilité économique », a-t-elle déclaré Rice lors d’une conférence de presse avec son homologue Tzipi Livni.

L’allégement des restrictions de mouvement imposés aux Palestiniens de Judée-Samarie est déjà largement à l’ordre du jour du côté israélien, et ce afin de booster l’Autorité palestinienne et de soutenir les Palestiniens modérés.

Peres : le terrorisme a causé des dommages incommensurables aux Palestiniens

"Le terrorisme et les agressions n’ont pas seulement échoué à nous vaincre, mais ils ont causé des dommages incommensurables aux Palestiniens », a affirmé le président Shimon Peres dimanche 30 mars.

Lors d’une cérémonie à Jérusalem lors de laquelle des nouveaux juges de Tsahal ont prêté serment, le président a ajouté que « sans terrorisme, un Etat palestinien aurait déjà vu le jour. »

Un contrebandier piégé dans l’effondrement d’un tunnel entre Gaza et l’Egypte

Des officiels égyptiens et palestiniens ont fait savoir qu’un homme palestinien avait été piégé dans l’effondrement d’un tunnel utilisé pour la contrebande entre l’Egypte et la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, apprend-on dimanche 30 mars.

Le sort de l’homme n’a pas encore été éclairci. Un officiel de la sécurité égyptienne a dit que le tunnel s’était effondré et que l’homme était mort. Cependant, un officiel palestinien a affirmé, de son côté, que l’homme souffrait simplement des fumées émanant de l’essence que celui-ci destinait à la contrebande.

Les officiels des deux pays se sont exprimés sous couvert de l’anonymat parce qu’ils ne sont pas autorisés à parler aux médias.

Selon eux, des secouristes palestiniens sont actuellement en train d’essayer d’extraire le corps de la victime des décombres.

Tsahal est en pénurie de médecins de qualité

Le corps médical de Tsahal fait face à une pénurie sévère de praticiens, a rapporté la radio Reshet Bet. En effet, les médecins manquent cruellement au sein de l’armée, et ce aussi bien en nombre qu’en qualité : les médecins de Tsahal exerçant déjà sont pas les plus qualifiés du corps médical.

Cette crise ne serait pas nouvelle. Elle aurait déjà débuté depuis les années 1990, mais récemment le nombre bas d’étudiants en médecine s’engageant dans le corps médical de Tsahal a largement empiré la situation.

Des médecins ont déclaré sur les ondes de la radio qu’ils voulaient établir une commission externe impliquant le chef d’Etat-major lui-même afin de trouver des solutions à ce sérieux problème. Et ils ont aussi mis en garde contre les risques encourus par les soldats quant à leur santé, tout particulièrement concernant les unités de combat et les bases isolées.

Un bus endommagé après des jets de pierres en Judée-Samarie

Un bus israélien a été endommagé dimanche 30 mars après avoir été touché par des jets de pierres provenant de Palestiniens, près de la ville de Kfar Hizma, en Judée-Samarie.

Aucun blessé n’a été rapporté.

Une Kassam tirée à partir de Gaza atterri en territoire palestinien

Une roquette Kassam tirée à partir du nord de la bande de Gaza dimanche après-midi 30 mars a terminé sa trajectoire en territoire palestinien.
Aucun blessé n’a été rapporté.

INTERNATIONAL

L’Irak refuse de signer la déclaration finale du sommet de la Ligue arabe

L’Irak a refusé dimanche 30 mars d’approuver la déclaration finale du sommet annuel de la Ligue arabe qui s’en tenu à Damas, en Syrie, depuis la veille car le texte ne condamne pas le terrorisme sur son territoire.

Le vice-président chiite irakien Adil Abdul-Mahdi a expliqué que Bagdad avait émis des « réserves » sur la déclaration en raison de cette absence de condamnation du terrorisme.

Le gouvernement irakien, à majorité chiite et kurde, accuse les gouvernements arabes sunnites de la région de ne pas afficher une position suffisamment tranchée contre les militants sunnites qui alimentent l’insurrection en Irak.

La déclaration finale du sommet a été approuvée par les vingt autres pays présents dans la capitale syrienne, adoptant ainsi le texte en faisant fi des réserves de Bagdad.

Kadhafi met en garde les dirigeants arabes contre l’Occident

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s’est adressé avec dédain à ses homologues de la Ligue arabe réunis à Damas samedi 29 et dimanche 30 mars, les mettant en garde contre le risque qu’ils courent, selon lui, d’être renversés par les Occidentaux. Kadhafi a reproché aux pays arabes de n’avoir rien fait lorsque les Etats-Unis ont envahi l’Irak en 2003 et ont renversé Sadam Hussein. « La prochaine fois, ce sera votre tour », a-t-il dit.

Ces dernières années, Kadhafi a spectaculairement restauré ses liens avec les Etats-Unis -autrefois son pire ennemi- en renonçant à ses programmes nationaux d’armes de destruction massive et en versant des compensations financières pour l’attentat de la Pan Am en 1988. La Libye espère d’ailleurs recevoir la visite historique de la Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, bien que celle-ci ne soit pas encore fixée. Tripoli a par ailleurs intensifié ses relations commerciales avec l’Occident.

Mais cela n’empêche cependant pas le leader libyen de continuer à dénoncer la domination que les Etats-Unis exercent sur le monde et à critiquer les autres pays arabes pour leur proximité avec Washington. « S’ils [les Arabes] ne se réorganisent pas, ils deviendront des protectorats. Ils seront marginalisés et deviendront des décharges publiques », a-t-il averti.

Il a par ailleurs ridiculisé un projet de la Ligue arabe prévoyant d’entamer une coopération sur un programme nucléaire conjoint. « Comment pourrions-nous faire ça ? Nous nous haïssons les uns les autres, nous nous voulons du mal les uns les autres et nos services secrets conspirent les uns contre les autres. Nous sommes notre propre ennemi. »

Un Falcon français en Guyane au cas où Ingrid Betancourt est libérée

Un Falcon 900 de la République française s’est posé vendredi soir 28 mars en Guyane et se tient prêt à accueillir Ingrid Betancourt dans l’hypothèse où l’otage franco-colombienne serait libérée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), selon le Journal du Dimanche.
L’appareil est arrivé vendredi à l’aéroport de Rochambeau, près de Cayenne. « Nous n’avons pas d’informations sur un dénouement imminent ou non, mais nous voulons mettre toutes les chances de notre côté », a indiqué l’Elysée, selon le journal.

Contactée par l’Associated Press, la Direction de la communication de la Défense a simplement confirmé qu« ’un avion français est allé se prépositionner en Guyane » et n’a fourni aucun autre détail.

Cette précaution fait suite à la proposition du président colombien Alvaro Uribe jeudi 27 mars de libérer des guérilleros des FARC si la guérilla colombienne acceptait de relâcher Ingrid Betancourt dont la santé serait des plus précaires.

Trois Américains otages des FARC en mauvaise santé

Un gouverneur américain de retour de Bogota où il a tenté de jouer les médiateurs entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et le gouvernement colombien, a affirmé que trois otages américains des FARC sont en mauvaise santé, dimanche 30 mars.

Le gouverneur Bill Richardson, qui a déjà effectué plusieurs tentatives de médiation individuelle, est rentré vendredi 28 mars de la capitale colombienne où il a rencontré notamment le président Alvaro Uribe pour tenter d’obtenir la libération des trois Américains par les FARC. « Ce premier voyage a été un succès », a déclaré Richardson, mais « le processus de libération des otages ne sera pas rapide », a-t-il ajouté.

Les trois citoyens américains, Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell sont aux mains des FARC depuis déjà cinq ans. Ils ont été enlevés en février 2003, après le crash de leur avion dans une zone de jungle contrôlée par la guérilla.

Les FARC voudraient échanger des dizaines d’otages, parmi lesquels les trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, contre des membres de la guérilla actuellement emprisonnés en Colombie.

Film anti-islam : la Malaisie appelle au boycott des produits néerlandais

L’ancien Premier ministre de Malaisie Mahathir Mohamad appelle les quelques 1,3 milliard de Musulmans du monde à boycotter les produits néerlandais pour protester contre le film anti-islam du député néerlandais d’extrême droite Geert Wilders, selon un journal dominical malais. Notons qu’environ 60 % des 27 millions de Malais sont musulmans.

« Si les Musulmans s’unissent, il sera facile d’agir », a déclaré Mohamad, cité par Utusan Malaysia. « Si nous boycottons les produits néerlandais, ils devront fermer leurs commerces ». Le cabinet de l’ancien Premier ministre n’était pas joignable dans l’immédiat pour commenter ces propos.

De son côté, le gouvernement de Malaisie s’est joint à la communauté internationale pour condamner le film de Wilders, qui présente pendant quinze minutes des images des attentats perpétrés à New York, Madrid ou aux Pays-Bas, sur fond de versets coraniques et entrecoupées de discours d’imams appelant à la guerre sainte.

Dans un communiqué diffusé samedi soir 29 mars, le ministre des Affaires étrangères Rais Yatim a estimé que le député néerlandais « doit porter la pleine responsabilité de la diffusion du film et des conséquences de ses actes ».

JO : la Grèce interdit les médias de couvrir la transmission de la flamme à la Chine

Le dispositif de sécurité restait serré dimanche 30 mars à Athènes, alors que plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées pour assister à la transmission de la flamme olympique aux autorités chinoises. Quelque 2 000 policiers étaient déployés dans la capitale grecque, notamment sur l’Acropole où la flamme a passé la nuit sous bonne garde, après un relais d’une semaine en Grèce.

La cérémonie de transmission doit avoir lieu sur le site rénové du stade antique où ont eu lieu les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, en 1896. Minos Kyriakou, président du Comité grec olympique, remettra la flamme au chef du Comité d’organisation olympique chinois, Liu Qi.
Le renforcement de la sécurité a été ordonné après les manifestations sporadiques pro-Tibet qui ont émaillé le relais à Athènes samedi 29 mars et la cérémonie d’allumage de la flamme à Olympie lundi 24 mars. Et les autorités grecques sont même allées jusqu’à interdire aux médias internationaux de couvrir l’arrivée de la flamme sur l’Acropole.

En réaction, plusieurs agences de presse, dont l’Associated Press, ont refusé de diffuser les photographies fournies par le gouvernement. La flamme devrait arriver lundi 31 mars à Pékin, pour une cérémonie sur la place Tiananmen.

Attentat-suicide et tirs d’obus à Bagdad

Sept personnes ont été tuées et au moins 21 autres blessées dimanche 30 mars à Bagdad par deux roquettes ou obus de mortier qui sont tombés sur deux maisons du quartier de Karradah dans le centre-ville, selon la police irakienne.

Cinq membres d’une milice sunnite soutenue par l’armée américaine ont par ailleurs été tués dans un attentat-suicide un peu plus tôtl le même jour à un barrage routier à Siniya, près de Beiji à environ 250 kilomètres au nord de Bagdad, a-t-on appris auprès d’un responsable de la sécurité irakienne.

Au moins huit autres personnes ont été blessées.

Les miliciens des « conseils de l’éveil » sont essentiellement composés d’anciens insurgés sunnites qui combattaient les troupes américaines en Irak mais ont retourné leurs armes en 2007 contre le réseau Al-Qaïda en Irak, qui a perpétré nombre d’attentats dans le pays.

Irak : l’imam radical chiite Moqtada al-Sadr propose de retirer ses milices

L’imam radical chiite Moqtada al-Sadr a offert dimanche 30 mars de retirer ses miliciens des rues de Bassorah et d’autres villes irakiennes si le gouvernement cesse ses « raids illégaux et aveugles » contre ses fidèles et relâche les personnes détenues sans motifs.
Cette proposition fait partie d’une déclaration en neuf points diffusée par son quartier général dans la ville de Nadjaf.

Le porte-parole du gouvernement irakien a salué l’annonce de l’imam chiite, la qualifiant de « positive ».

Moqtada al-Sadr exige en retour que le gouvernement décrète une amnistie générale et relâche tous les détenus. Il « désavoue » quiconque serait armé et viserait des institutions publiques, caritatives ou des partis politiques.

France

Troupes en Afghanistan : Hollande demande un vote du parlement

Alors que le président français Nicolas Sarkozy a annoncé devant le parlement britannique le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan, François Hollande a demandé dimanche 30 mars que les débats devant l’Assemblée nationale et le Sénat soient « conclus par un vote ».

Deux débats, sans vote, sont prévus mardi 1er avril à l’Assemblée nationale puis au Sénat sur le renforcement du contingent français en Afghanistan, avait annoncé vendredi 28 mars le secrétaire d’Etat aux Relations avec le parlement Roger Karoutchi.

« Je demande que le débat qui va avoir lieu, après néanmoins que la décision ait été annoncée par Nicolas Sarkozy, [...] soit conclu par un vote [...] pour que le Parlement décide de s’associer à cet envoi de troupes », a-t-il déclaré sur Radio J, tout en reconnaissant que cela n’était « pas prévu par nos textes ». « Il suffit d’avoir cette pratique qui est le respect du parlement », a-t-il ajouté.

Si les votes n’ont pas lieu, le parti socialiste « participera au débat », mais considérera que « le débat arrive après la décision et en définitive n’engage en aucune façon la France », a poursuivi le premier secrétaire. François Hollande a également demandé que le Premier ministre François Fillon « vienne devant le parlement pour présenter cette opération », du fait de la « gravité » de la décision, et cela étant une « responsabilité qui incombe au chef du gouvernement ».



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