Israël s’efforcera de lever certaines restrictions aux allées et venues des Palestiniens en Cisjordanie mais n’est pas prêt à s’engager à lever les points de contrôle militaires comme le demandent les Palestiniens, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.

Lors d’une inspection de l’un de ces barrages, Barak a déclaré qu’il s’agissait notamment de faciliter les déplacements des commerçants et hommes d’affaires palestiniens. « Dans la période qui vient, nous prévoyons de concentrer nos efforts pour soulager la population et promouvoir les projets économiques », a-t-il dit sans autre précision.

Ces changements devraient être annoncés à l’occasion de la visite de la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice cette semaine en Israël.

Les États-Unis font pression sur Israël pour qu’il soulage les conditions de vie des Palestiniens de Cisjordanie afin de renforcer la main du président Mahmoud Abbas engagé dans des négociations de paix avec l’État juif.

Barak a souligné que le réseau de barrages et contrôles routiers de l’armée empêchaient les activistes de commettre des attentats en les contraignant à emprunter des passages obligés qui leur rendent plus difficile l’accès au territoire israélien.

Les Palestiniens considèrent ces restrictions comme une punition collective et demandent aux États-Unis de tenter d’obtenir d’Israël leur levée.

Lors d’une visite en Israël ce week-end, le vice-président américain Dick Cheney a assuré au Premier ministre Ehud Olmert que Washington ne ferait jamais pression sur Israël pour qu’il prenne des mesures contraires à sa propre sécurité.