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Pourqoi le Mercaz Harav ?
Par Mati Ben Avraham à Jérusalem | ISRAEL VALLEY
Article mis en ligne le 7 mars 2008

Le Mercaz harav, situé à proximité de l’entrée ouest de la capitale, a été fondé en 1924 par le premier grand rabbin de Palestine-Eretz Israël, Avraham Ytzhak Ha Cohen Kook, l’une des plus grandes figures du monde religieux orthodoxe ashkénaze. Le terroriste, domicilié à Djebel Moukaber, un quartier arabe accroché sur le flanc sud-est de Jérusalem, devait bien connaître ce centre d’études talmudiques, et son rôle.

Le Mercaz harav, situé à proximité de l’entrée ouest de la capitale, a été fondé en 1924 par le premier grand rabbin de Palestine-Eretz Israël, Avraham Ytzhak Ha Cohen Kook, l’une des plus grandes figures du monde religieux orthodoxe ashkénaze. Prenant le contre-pied de ses pairs, il avait soutenu le sionisme laïc, voyant en lui une étape nécessaire dans l’économie messianique juive.

A sa mort, en 1935, le flambeau fut repris par son fils, le rabbin Zvi Yéhouda Ha Cohen Kook. Sous sa direction, le sionisme religieux allait peu à peu affiner le rôle qui lui incombait dans la stratégie divine de la rédemption, en tant que relayeur du sionisme laïc. En ce sens, la guerre des six-jours fut interprétée comme le signe évident de l’entrée dans l’ère messianique.

Peu à peu, le Mercaz Harav devint l’école de pensée de la rédemption par la terre. De ses murs est sorti Goush Emounim, le bloc de la foi, qui allait lancer des milliers de jeunes couples, et de moins jeunes s’implanter en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Dans ses murs s’est forgée la formule des “Yéchivot Esder”, qui allaient permettre aux jeunes religieux d’accomplit leur service militaire sans se couper de leurs études du sacré. C’est du Mercaz Harav qu’ont surgi ces jeunes dirigeants qui allaient investir le Parti National Religieux.

L’influence du Mercaz Harav fut telle que, pour des premiers ministres, des ministres, être invités à discourir en son sein était un passage obligé.

Et qui n’a vu, lors du jour anniversaire de la réunification de la ville, le défilé dansant et chantant, drapeaux au vent, de ses étudiants, de ses rabbins dans les rues de la capitale jusqu’au Mur des lamentations, ne saura jamais ce que foi veut dire.

Certes, au cours des quinze dernières années, l’influence politique du PNR a fortement fléchi. Mais le Mercaz Harav demeure la place forte du sionisme nationaliste religieux.



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