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Olmert et Livni sceptiques
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 27 février 2008

Le Premier ministre Ehoud Olmert depuis Tokyo et la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni depuis Jérusalem ont tous les deux exprimé leur scepticisme publiquement mardi 26 février sur la possibilité d’arriver à un accord avec le président de l’Autorité palestinienne d’ici fin 2008. L’objectif avait été fixé lors de la conférence d’Annapolis mais Olmert et Livni ont confié pour la première fois leurs doutes.

« Nous avons le désir d’arriver à un accord en 2008, mais je ne suis pas sûr que nous y parviendrons », a déclaré Olmert lors d’une réunion avec des hommes d’affaires dans son hôtel à Tokyo.

Récemment, Olmert avait déclaré à plusieurs reprises qu’Israël aurait du mal à trouver un environnement international aussi favorable pour arriver à un accord dans la mesure où Israël avait des alliés sérieux dans le président américain George Bush, le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown, la chancelière allemande Angela Merkel et l’envoyé spécial du Quartet Tony Blair.

Livni, qui préside l’équipe de négociateurs israéliens chargée de mener les pourparlers avec l’équipe palestinienne, a déclaré mardi aux présidents des Agences juives de l’étranger que le futur Etat palestinien devrait « donner une réponse complète » aux aspirations nationales des Palestiniens, incluant la question des réfugiés. « Nous espérons que la communauté internationale respectera le fait que les négociations sont bilatérales. Il est inutile d’essayer de nous pousser à faire des compromis sur des choses sur lesquelles nous ne pouvons pas faire de compromis. Je ne sais pas si nous arriverons à un accord, ni quand. Mais cela coûte aussi quelque chose de ne rien faire ».

Livni a également interpellé des pays qu’elle n’a pas nommés qui « comprennent les motivations du terrorisme », expliquant que cette position ne conduisait à aucune solution en plus d’être utilisée par des extrémistes pour diffuser leur idéologie radicale. « Cette idéologie n’est pas connectée aux aspirations nationales des Palestiniens », a-t-elle continué. « Cette idéologie affaiblit les régimes pragmatiques du Moyen-orient, et pas seulement Israël ».

Les habitants du Néguev et de Sderot portent plainte contre Barak

70 résidents de Sderot et des communautés environnantes ont déposé une plainte contre le ministre de la Défense Ehoud Barak à la cour de Jérusalem mardi 26 février. Ils demandent que l’armée mette en action le Nautilus - un canon laser capable d’intercepter des missiles courte-portée - immédiatement.

Les plaignants ont accusé le gouvernement et l’armée de négligence. Ils soutiennent que le Nautilus pourrait être mis en usage d’ici 6 mois, contrairement au système de protection Iron Dome qui ne sera opérationnel que dans plusieurs années.

De nombreuses opérations attendent l’enfant blessé par une roquette à Sderot

La vie de Yossi Haimov, le garçon de 10 ans qui avait été touché par une roquette lundi 25 février, est hors de danger. Cependant, il a été blessé à la main et à l’épaule. Son épaule devra subir de nombreuses opérations avant qu’il puisse en retrouver l’usage, ont déclaré les docteurs du centre médical Barzilai d’Askhelon.

Les médecins de Barzilai ont opéré Yossi pendant 3 heures lundi pour sauver sa main et son épaule. Sa main, ses muscles et ses nerfs sont en bon état, mais son épaule devra être reconstruite. Yossi est conscient mais a été mis sous sédatif pour éviter les souffrances.

Mardi, le ministre de la Défense Ehoud Barak ainsi que le ministre de la Santé Yaakov Ben-Yizri sont venus rendre visite à Yossi.

Les avocats français de Chalit à Gaza

Deux avocats français représentant le soldat enlevé Gilad Chalit se rendront à Gaza cette semaine pour rencontrer des membres du Hamas, a déclaré mardi 26 février une personne de l’équipe juridique qui défend la famille.

Les avocats ont déclaré à une conférence de presse à Paris que le Hamas avait transmis une lettre de Chalit - qui a également la nationalité française - à sa famille. Il semble être en bon état de santé, d’un point de vue physique et psychologique, a rapporté l’agence Reuters.

En réponse à l’acte de bonne volonté du Hamas, qui a transmis cette lettre, le dialogue a été établi avec le mouvement islamiste, a déclaré Emmanuel Altit, l’un des représentants légaux de la famille Chalit.

“Ce dialogue a débouché sur une invitation officielle formulée par les dirigeants du Hamas, qui nous ont proposé de venir à Gaza les rencontrer pour parler et tenter de trouver une solution raisonnable à ce cas douloureux”, a-t-il continué, ajoutant que son homologue Stephane Zerbib participera également au déplacement.

Cinq terroristes palestiniens tués dans une frappe aérienne à Gaza

Une frappe aérienne israélienne dont la cible était une fourgonnette dans le sud de Gaza a tué mercredi 27 février cinq terroristes du Hamas, a annoncé le mouvement islamiste.

Selon le Hamas, deux de ses militants ont également été blessés.

Quelques minutes après la première explosion, un autre missile a frappé une voiture à proximité sans faire de victime.

Par ailleurs, le Hamas a déclaré que l’armée avait tué un opérationnel du Djihad islamique dans la nuit de mardi. Un avion de Tsahal aurait visé un groupe d’hommes du Djihad, tuant l’un d’eux et blessant deux hommes armés.

Le chef des services de renseignements égyptiens attendu en Israël

Le chef des services de renseignements égyptiens, Omar Suleiman, doit venir en Israël la semaine prochaine pour discuter des problèmes de frontière et de Gilad Chalit, le soldat israélien enlevé et retenu par le Hamas. La déclaration a été faite par des officiels de la défense mercredi 27 février.

Omar Suleiman, qui a souvent servi d’intermédiaire entre les dirigeants israéliens et le président égyptien Hosni Moubarak, rencontrera le Premier ministre Ehoud Olmert, la ministre de la Défense Tsipi Livni et le ministre de la Défense Ehoud Olmert.

Les officiels de la défense ont parlé sous condition d’anonymat, la visite n’ayant pas encore été annoncée d’une manière officielle.

Aucune confirmation n’a été donnée par les autorités égyptiennes.

L’Egypte commence à exporter du gaz vers Israël

L’Egypte a commencé à exporter du gaz vers Israël conformément à l’accord de 2005, a déclaré une source israélienne à l’agence France-Presse lundi 25 février. L’agence a confié que cette décision pourrait irriter la puissante opposition islamiste.

“Le gaz égyptien est livré à Israël depuis la semaine dernière mais n’a pas encore été intégré dans le réseau israélien pour des raisons techniques”, a cité l’agence France-Presse. La source a ajouté que le pipeline serait toralement intégré au réseau israélien “d’ici quelques jours”.

Le nouveau pipeline sous-marin a une longueur de 100 kilomètres. Il est déployé de la ville égyptienne d’El Arish à Askhelon, tranportant du gaz qui est pompé dans le nord du Sinaï.

Omri Sharon entre en prison

Le fils de l’ancien Premier ministre Ariel Sharon, Omri Sharon, entre aujourd’hui en prison purger une peine de 9 mois d’enfermement. Il avait été condamné dans le cadre d’une enquête qui portait sur le financement de la campagne politique de son père en 2005.

Les services pénitenciers ont déclaré que Sharon ne bénéficiera pas d’un traitement particulier.

Sharon entre en prison au lendemain des 80 ans de son père - toujours dans le coma depuis qu’il a été victime d’une attaque cérébrale - et après que le président Moshe Katsav a reçu l’assurance qu’aucun procès ne sera engagé contre lui. De nombreuses personnalités du monde médiatique ont soulevé ce matin le paradoxe de cette situation.

Moshe Katsav avait été accusé de harcèlement sexuel et de viol par deux anciennes employées. Un accord ayant été trouvé entre les avocats des différentes parties, il n’y aura pas de procès. Les organisations de défense des droits des femmes ont exprimé leur vif mécontentement. Hier soir, la seconde chaîne de télévision diffusait des enregistrements témoignant des menaces et des tentatives d’intimidation dont l’une des plaignantes a été l’objet. Les organisations de défense des femmes ont déclaré que l’issue de cette affaire détournera encore davantage les victimes de violences psychologiques et sexuelles de porter plainte. Plus encore quand le coupable est une personnalité ou un responsable occupant un poste important.

Il y a deux semaines, une jeune femme haredi en difficulté financière a raconté au quotidien israélien Maariv le harcèlement dont elle faisait l’objet de la part du maire d’Askhelon. Celui-ci a dénoncé un complot politique.

Le nouveau porte-parole du ministère des Affaires étrangères : Un ancien de l’ambassade d’Israël à Paris

Le ministère des Affaires étrangères a nommé un nouveau porte-parole qui remplacera Arieh Mekel, promu directeur-général du département Culture et Sciences du ministère.

En décembre, Mekel avait remplacé temporairement Marc Regev, après que celui-ci a été transféré au Bureau du Premier ministre pour devenir son porte-parole devant la presse étrangère.

Le nouveau porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ygal Palmor, avait auparavant été le porte-parole des ambassades d’Israël en Espagne et en France. Il parle couramment le français, l’anglais, et l’espagnol. Palmor était jusque maintenant le directeur du département Maghreb, Syrie et Liban au ministère des Affaires étrangères.

Il prendra ses nouvelles fonctions cet été.

Funérailles de Dan Shomron

Le général Dan Shomron, 13è chef d’état-major de l’armée, sera enterré cet après-midi à 15h au cimetière militaire de Kyriat Shaul à Tel-Aviv.


Shomron est décédé mardi 26 février dans la matinée, trois semaines après avoir subi une attaque cérébrale sévère. Il avait 70 ans. Il laisse derrière lui une femme et deux enfants.

Shomron est né en 1937 au kibboutz Ashdot Yaakov, dans la vallée du Jourdain. Il s’est engagé dans les parachutistes en 1956 et a combattu pendant la campagne du Sinaï. Pendant la guerre des six jours, Shomron a commandé une unité sur le front égyptien et a été le premier parachutiste à atteindre le canal de Suez, un exploit qui lui a valu de recevoir la médaille de la distinction.

En 1974, Shomron a été promu brigadier-général et nommé au commandement de la branche des parachutistes et de l’infanterie. A ce titre, il a été appelé à agir pendant l’opération de sauvetage des otages israéliens à Entebbe en 1976.

Shomron, major-général, a dirigé le commandement sud de 1979 à 1983, présidant au démantèlement du bloc d’implantation de Yamit et des bases militaires dans le Sinaï. En 1987, peu de temps avant la première Intifada, Shomron a été nommé chef d’état-major. Il est resté à ce poste jusqu’en 1991, juste après l’éclatement de la première guerre du Golfe. L’actuel ministre de la Défense Ehoud Barak lui a succédé.

Après son départ de l’armée en 1991, Shomron a occupé des postes dans l’industrie israélienne de l’armement. En 1994, il a exprimé son soutien au mouvement politique crée par le général Avigdor Kahalani, lequel avait quitté le parti travailliste.

En octobre 2006, Shomron a accepté la proposition du chef d’état-major d’alors, le général Dan Haloutz, qui lui avait proposé de participer à l’enquête conduite par l’armée d’une manière interne sur la seconde guerre du Liban. « La guerre a été conduite sans but. Le Premier ministre Ehoud Olmert a donné l’ordre à l’armée de faire cesser les tirs de roquettes contre Israël, et l’armée n’a pas transposé son ordre en but militaire », a-t-il déclaré devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.

L’armée ferme le dossier sur le bombardement de Beit Hanoun

Après une enquête qui a duré un an, le juge et brigadier-général Avihai mendelblit a décidé qu’il n’était pas besoin d’ouvrir une enquête de la police militaire sur l’événement survenu en novembre 2006.

Deux bâtiments de la ville de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza, avaient été bombardés, provoquant la mort de 21 civils palestiniens tandis que des dizaines d’autres étaient blessés. Mendelblit a également annoncé qu’aucune action légale ne serait engagée contre les officiels militaires dont la responsabilité était engagée dans l’incident.

L’armée a déclaré mardi 26 février que le tir d’artillerie, qui ciblait des lanceurs de roquettes à quelques 450 mètres des frontières de la ville, avait effectivement touché les bâtiments résidentiels. Cependant, “le fait que des civils palestiniens a été touché n’était pas intentionnel et a été causé par un défaut rare et grave dans le système de contrôle des tirs. Cette erreur a provoqué un mauvais calcul télémétrique qui a conduit involontairement à tirer contre une autre cible que celle initialement prévue”.

Le nouveau panier de santé

Quelques 160 000 Israéliens devraient bénéficier des nouveaux soins et médicaments qu’une commission publique nommée par le ministère de la Santé a ajoutés au “panier” déjà pris en charge par l’Etat.

Mardi 26 février, le panel de 16 membres a présenté sa liste au ministre de la Santé Yaakov Ben-Yizri. Il doit la soumettre au conseil national pour la santé jeudi et au cabinet dimanche prochain pour recevoir l’accord définitif. La nouvelle liste de recommandations comporte 90 nouveaux médicaments et autre technologies médicales.

La liste - qui coûterait 450 millions de shekels cette année - a été bien reçue par certaines organisations de défense des patients tout en étant blamée par d’autres. Il est en effet difficile d’établir les priorités dans les médicaments à prendre en charge. Par exemple, certains médicaments importants pour le traitement de la maladie de Parkinson ne sont pas remboursés. En même temps, les médicaments Tysabri, Lyriva et Cymbalta, destinés aux troubles neurologiques, ont été rajoutés au panier et profiteront à quelques 18 000 malades.

INTERNATIONAL

La Syrie dénonce un complot entre pays arabes et Mossad

Le numéro 2 du Hezbollah, Imad Mougnieh, avait été tué il y a près de dix jours en plein Damas. Des sources syriennes ont confié aujourd’hui au journal arabophone londonien Al Qods Al Arabi qu’il avait été éliminé dans le cadre d’un complot organisé par le Mossad avec des partenaires arabes.

Le ministre des Affaires étrangères syrien avait déjà dénoncé l’implication de pays arabes dans l’assassinat de Mougnieh. Une quinzaine de Palestiniens ont été arrêtés, Mougnieh ayant été en contact régulier avec les dirigeants du Hamas présent à Damas, dont Khaled Meschaal.

La Syrie mène une enquête sur les circonstances de cette mort, sans y avoir associé les agents du Hezbollah et de l’Iran.

La veuve de Mougnieh a accusé hier la Syrie d’avoir elle même organisé l’élimination de son mari.

Les autorités syriennes ont annoncé qu’elles livreront les résultats de leur enquête après le sommet de la Ligue arabe qui doit se tenir à Damas la dernière semaine de mars.

Des pays arabes - dont l’Egypte et l’Arabie Saoudite - ont déjà annoncé qu’ils allaient le boycotter pour protester contre les menées de la Syrie au Liban. Hier, la réunion du parlement libanais, qui devait déboucher sur l’élection d’un nouveau président, a été reportée pour la 15è fois depuis le départ de l’ancien président Emile Lahoud au mois de novembre.

La France et les pays arabes du Golfe : Exercices de simulation militaire conjoints

La France, le Qatar et les Emirats arabes unis ont commencé des exercices de simulation militaire lundi 25 février sur fond de crise sur le dossier nucléaire iranien. La simulation de guerre doit se poursuivre jusqu’au 5 mars.

Les manoeuvres ne sont pas extraordinaires, la présence de l’armée de mer française dans le Golfe étant devenue habituelle ces dernières années. Il n’y a pas de relation directe avec la crise iranienne, a confié le professeur Géraud Poumarède, directeur du département d’histoire de l’annexe de l’université Paris-Sorbonne à Abu Dhabi. « Ce n’est pas contre l’Iran. C’est davantage un témoignage d’amitié qui atteste de la forte relation entre la France, le Qatar et les Emirats arabes unis ».

Les exercices de simulation militaire rassemblent des forces des armées de terre, de mer et de l’air. Ils se dérouleront sur le territoire des Emirats arabes unis et dans les eaux internationales proches du couloir d’Hurmuz.

« Peut-être deux tiers des ressources pétrolières passent par cette région en direction du monde entier, à l’ouest et à l’est », a expliqué Mussa Qallab, directeur du centre de défense des pays du Golfe au Centre de recherche du Golfe à Dubaï.

La France a depuis longtemps des liens de défense étroits avec les pays du Golfe. Elle a entrainé et équipé certains pays de la région.

La position du golfe d’Hurmuz est stratégique et explique la présence militaire de nombreux pays dans cette zone. Les pays sunnites du Golfe sont aussi vigilants face aux vélléités nucléaires de l’Iran. Le réacteur nucléaire de Bushehr, par exemple, est plus près du Bahreïn que de Téhéran.

Les Serbes de Bosnie manifestent violemment contre l’indépendance du Kosovo

La police a tiré mardi 26 février des grenades lacrymogènes pour disperser des émeutiers serbes et les empêcher de prendre d’assaut le consulat des Etats-Unis à Banja Luka, chef-lieu de l’entité serbe de Bosnie.

Les incidents se sont produits à l’issue d’une manifestation de quelque 10.000 personnes contre l’indépendance du Kosovo. Le rassemblement sur la place centrale de Banja Luka, dans le nord du pays, s’était déroulé dans le calme.

La Bosnie, ancienne république de la Yougoslavie, a été divisée en deux entités depuis l’éclatement du pays : une entité serbe et une entité qui regroupe Croates et musulmans. Chacune est gérée d’une manière indépendante.

Sarkozy en mission de pacification au Tchad

Le président français Nicolas Sarkozy effectue mercredi 27 février une visite de quelques heures au Tchad. Il doit demander à son homologue Idriss Déby d’accepter la création d’une commission d’enquête internationale sur la disparition de deux opposants, a affirmé mardi le porte-parole de l’Elysée David Martinon.

« L’amitié entre nos deux pays ne pourra grandir qu’à condition que le processus de démocratisation reprenne et s’accélère », a souligné M. Martinon.

Nicolas Sarkozy devrait donc demander mercredi au président tchadien de « relancer le dialogue politique inter-tchadien » - interrompu depuis que l’opposition a lancé une rébellion armée contre le gouvernement - mais aussi que « toute la lumière soit faite sur la disparition des deux opposants » Ngarlejy Yorongar et Ibni Oumar Mohamat Saleh.

Il devrait en particulier tenter de convaincre Idriss Déby d’accepter la constitution d’une « commission d’enquête crédible, internationale ».

Afghanistan : deux soldats de l’OTAN trouvent la mort dans un attentat

Deux soldats de l’OTAN sont morts et un troisième a été blessé mercredi 27 février dans l’explosion d’une bombe au passage de leur patrouille dans l’est de l’Afghanistan, a annoncé l’état-major.

Un porte-parole de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’OTAN, qui n’a pas donné la nationalité des soldats, a précisé que cet attentat s’est produit dans la circonscription de Sharan dans la province de Paktika.

Ces morts portent à 21 le nombre de soldats étrangers tués en Afghanistan depuis le début de l’année, selon un décompte établi par l’Associated Press d’après les chiffres fournis par l’ISAF et la coalition conduite par les Etats-Unis.

En 2007, les violences liées à l’insurrection talibane avaient fait plus de 6.500 morts dont 222 soldats étrangers.

Algérie : un « émir » islamiste et un garde communal tués

L« ’émir » Hamza de Réghaïa (25km à l’est d’Alger), alias Abdi Abdi, a été tué mardi par les services de sécurité, rapporte mercredi 27 février le quotidien Liberté.

L« ’émir » Hamza était selon le journal l’un des plus importants « émirs » de l’ancien GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), devenu Branche d’Al-Qaïda pour le Maghreb islamique. Il aurait notamment organisé et planifié les attentats de Réghaïa et Dergana contre des commissariat de police, qui ont fait trois morts le 12 septembre 2006, ainsi que l’attentat perpétré en juillet 2007 à la plage de Réghaïa, où deux gendarmes ont été tués.

L’islamiste, né en mars 1973, était originaire de Réghaïa. Il a pris le maquis en 1995 après avoir assassiné plusieurs personnes dans sa région, notamment un magistrat, selon les forces de sécurité.

Par ailleurs, toujours d’après Liberté, deux bombes de forte intensité ont explosé mardi soir près de Yakourène (135km à l’est d’Alger), au passage d’un convoi militaire qui devait rejoindre les unités de l’armée algérienne déjà en place dans la région. Une vaste opération de ratissage a été lancée depuis près d’une semaine.

Et près de Tablat (40km sud-est d’Alger), un poste d’observation de la garde communale a été attaqué par un groupe armé dans la nuit de lundi à mardi, selon Liberté. Un garde communal a été tué et deux autres ont été blessés.



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