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L’attentat de Dimona, un crime contre la Paix
Par Guy Senbel pour Guysen International News
Article mis en ligne le 8 février 2008

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur l’attentat perpétré à Dimona, son histoire tragique et ses conséquences pour la paix et la sécurité en Israël. Lundi 4 février, deux terroristes Palestiniens armés de ceintures explosives parviennent à s’introduire dans le centre commercial de Dimona, une petite ville du sud d’Israël.

Le premier actionne sa charge et tue sur le coup une femme de 73 ans, blesse 38 personnes, dont une grièvement, le mari de la victime. Le second terroriste, repéré par la sécurité israélienne, est tué de plusieurs balles dans la tête par un officier de police, qui sauve ainsi la vie de plusieurs dizaines d’innocents. Il transportait une charge explosive de cinq kilos.

La police a travaillé pendant des heures pour pouvoir identifier la victime, et des échantillons d’AND collectés sur des membres de la famille ont finalement permis d’identifier Liuvov Razdolskiya (Z’L). Originaire de Russie, elle vivait en Israël depuis 1990.

L’attentat de Dimona est le premier attentat suicide commis en Israël depuis l’attentat d’Eilat il y a un an. Dans les heures qui suivent le terrible événement, l’attentat est présenté comme la conséquence directe de la fuite de milliers de Palestiniens depuis la bande de Gaza vers l’Egypte la semaine passée.

L’un des buts recherchés par le Hamas, souverain à Gaza, est de profiter de la mise en scène de la catastrophe humanitaire liée au blocus pour faire passer des armes vers le Sinaï, pour que des terroristes traversent la longue et poreuse frontière avec Israël, pour qu’ils y sèment la terreur, la mort et la désolation.

Semer la mort à tout prix, profiter de chaque occasion pour appliquer la stratégie de la violence, et à tout prix revendiquer l’attentat, histoire d’en tirer tous les bénéfices politiques. Quelques heures après l’attentat, ce sont tour à tour les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du Fatah, la branche armée du Hamas et le Front Populaire de Libération de la Palestine qui revendiquent la responsabilité du crime. Sordide surenchère.

Les deux terroristes venaient bien de Hébron, et non de Gaza. Ils ont profité de l’absence de barrière de sécurité pour s’infiltrer et commettre leur crime. Le Hamas est reconnu comme responsable.

Des représentants de l’Autorité palestinienne à Ramallah condamnent l’organisation terroriste, l’accusant d’agir contre les intérêts nationaux des Palestiniens, lui reprochant d’avoir reçu des instructions de l’Iran et de la Syrie...

Lundi 4 février à Dimona, tout Israël a compris que le chemin de la paix serait encore long. Le Président de l’Etat d’Israël, Shimon Pérès a déclaré que « le Hamas rend impossible la réalisation d’un seul Etat pour les Palestiniens ».

Lundi 4 février, l’Etat d’Israël a pu faire le triste constat de l’acharnement palestinien à imaginer les scénarii les plus cyniques pour poursuivre à l’intérieur des frontières de l’Etat hébreu la politique mise en œuvre depuis la bande de Gaza, avec les incessants tirs de Qassams sur le Néguev occidental et la ville de Sdérot. Jeudi 7 février, 12 roquettes Qassam et un obus de mortier ont été tirés sur Sdérot. Malgré l’intervention de Tsahal sur Gaza. Malgré l’élimination de six terroristes, la veille.

Ce soir, nous pensons aux personnes endeuillées, aux familles éprouvées par l’attentat de Dimona. Ce soir, nous pensons aux familles des trois soldats retenus en otage par le Hamas et le Hezbollah, à leur angoisse de voir les chances de négocier la libération de leurs enfants se réduire à mesure que montent les tensions.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser.



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