Dans son nouveau livre Mains, fils, ciseaux, Norbert Czarny reconstruit avec les yeux d’un enfant qui observe l’histoire de ses parents, meurtris par la Seconde Guerre mondiale. À la manière de son père et de son grand-père, tailleurs de métier, il déroule le fil de ses souvenirs et, stylo à la main, réinvente celui du récit. Czarny, un nom qui claque et qu’on retient. Surtout si l’on a appris à peiner et suer sur la fameuse École de la vélocité ou L’Art de délier les doigts (Schule der Fingerfertigkeit) du plus grand pédagogue, au XIXe siècle, du piano, Carl Czerny. Mais Czerny n’est pas Czarny, pas plus que Lissac n’était Isaac, comme le proclamait ce lunettier de Paris qui n’entendait pas être déporté sur une erreur onomastique.
Mains, fils, ciseaux ou Norbert Czarny et le cousu main
Terre-des-Juifs.com - publié par brzustowski - Par Albert Bensoussan
Article mis en ligne le 27 janvier 2023