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Sarkozy prêt à aller en Iran
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 12 décembre 2007
dernière modification le 16 décembre 2007

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré dans une interview publiée mercredi 12 décembre par le Nouvel Observateur qu’il y avait un danger de guerre autour du programme nucléaire iranien si “les Israéliens considèrent que leur sécurité est clairement en danger”.

Il a expliqué qu’il était davantage inquiet des tensions entre Israël et l’Iran qu’entre les Etats-Unis et l’Iran.

“Je n’ai jamais été pour la guerre. Le problème pour nous n’est pas tant le risque d’une intervention militaire américaine mais le fait que les Israéliens se sentent menacés.”

Le Premier ministre Ehoud Olmert avait expliqué hier qu’Israël ne travaillerait pas avec des organisations telles que l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) - dont la fiabilité n’était pas totale - tout en refusant en même temps de devenir le leader de la lutte contre le programme nucléaire iranien.

Omert avait de cette manière rejeté la possibilité d’une intervention militaire d’Israël du genre frappe arérienne.

Sarkozy a expliqué dans l’interview que si l’Iran acceptait d’accueillir des inspecteurs de l’AIEA, il “serait prêt à venir à Téhéran pour étudier la possibilité d’une collaboration sur du nucléaire civil”.

ISRAEL - AUTORITE PALESTINIENNE

La grève des enseignants dans l’impasse

Les négociations de mardi 11 décembre entre les syndicats des enseignants du secondaire, le ministère des Finances et celui de l’Education devaient mettre fin à la longue grève de 8 semaines dans les établissements du secondaire.

Mais les représentants des professeurs ont quitté brutalement la salle tard dans la nuit, accusant le ministère des Finances d’enfreindre l’accord qui avait été atteint la nuit d’avant.

Le syndicat doit faire face à une injonction judiciaire prononcée par le tribunal du travail qui oblige les 40 000 professeurs grévistes à retourner dans leurs classes jeudi 13 décembre. En cas de refus, ils encourent le risque de sanctions.

Au même moment se déroule dans les universités une grève des maitres de conférence qui les oppose également au ministère des Finances. Moshé Kaveh, président du Comité des présidents d’université, a annoncé hier que l’année universitaire - comme l’année scolaire - était fortement en danger.


Le Hamas appelle à l’annulation des discussions entre l’Autorité palestinienne et Israël

Mardi 11 décembre, le Hamas a appelé l’Autorité palestinienne à boycotter les discussions qui doivent s’ouvrir aujourd’hui à Jérusalem entre Palestiniens et Israéliens.

Ces discussions font suite à la conférence d’Annapolis où les deux parties s’étaient engagées à reprendre les pourparlers de paix.

Le Hamas a appelé à annuler ces rencontres suite à l’opération militaire menée par Tsahal mardi dans la bande de Gaza. Elle avait pour objectif de frapper les infrastructures terroristes et de lutter contre les lanceurs de roquettes.

6 Palestiniens ont trouvé la mort au cours de cette opération.

Le porte-parole du Hamas à Gaza a déclaré qu’il serait “embarrassant” pour un représentant palestinien de serrer la main “couverte de sang” des Israéliens.

Le Hamas avait manifesté son opposition à la conférence d’Annapolis et à la dynamique qu’elle créait dans la région.

Escalade des attaques contre Sderot

D’après la radio militaire, 17 roquettes sont tombées sur Sderot depuis le début de la matinée en l’espace de deux heures.

Une enfant de 11 ans a été blessée et transférée dans un hôpital pour y recevoir des soins. Deux autres personnes ont été légèrement blessées.

Des dégâts ont également été causés à des véhicules.

Les attaques en provenance de Gaza s’intensifient, particulièrement sur Sdérot.

Démission du maire de Sderot

Le maire de Sderot Eli Moyal a annoncé sa démission à la radio israélienne.

Poursuivi ces derniers mois par des rumeurs de corruption, Moyal avait déjà par le passé suspendu ses fonctions de maire, mais la raison de sa démission mercredi 12 décembre est la poursuite des tirs de roquettes sur la ville depuis 7 ans.

“Ce fardeau est trop lourd... Je ne veux pas rester en fonction pour découvrir un jour que 20 enfants ont été tués à Sderot par un tir de Kassam”, a-t-il déclaré à la radio.

Moyal a fait son annonce juste avant le lancement de la rencontre entre Israéliens et Palestiniens à Jérusalem, alors que 18 roquettes sont tombées sur Sderot en une matinée.


Tsahal arrête 13 Palestiniens suspectés de terrorisme

L’armée a arrêté 13 supects en Cisjordanie dans la nuit de mardi 11 décembre.

11 d’entre eux ont été appréhendés dans la zone de Ramallah tandis que les deux autres ont été arrêtés à Béthléem.

Les supects ont été transférés aux forces de sécurité pour être interrogés.

Des soldats soupçonnés de maltraiter des Palestiniens à un check-point

La police militaire a ouvert une enquête suite à des allégations selon lesquelles des soldats de la brigade des parachutistes, du bataillon 890, humiliaient des Palestiniens à un check-point près de Naplouse.

L’information a été rendue publique mercredi 12 décembre au matin par la radio israélienne qui faisait également état de bakchish que les soldats auraient réclamé au passage.

Ils auraient battu un Palestinien menotté, exigé d’un jeune garçon qu’il chante et qu’il danse, pris des bijoux et de la nourriture de Palestiniens qui voulaient passer le check-point.

Un soldat qui se plaignait de ces faits a été forcé de quitter sa compagnie. Son commandant a été promu malgré le fait que ce genre de pratiques soient habituellement punies par la police militaire.

Une fillette rapatriée d’Inde

Les parents Bat Liel, deux ans, avaient été arrêtés en Inde pour être internés dans un hôpital psychiatrique suite à la consommation de produits qui avaient agi sur leur système psychique.

Le père du bébé est israélien. Sa mère est finlandaise. L’enfant avait été récupéré dans la rue par une touriste israélienne qui en avait pris soin avant que la famille paternelle ne vienne en Inde pour clarifier la situation.

Le père et l’oncle de Bat Liel ont été rejoints par la grand-mère maternelle de l’enfant.

Mardi 11 décembre, le tribunal de Varanasi, en Inde, a prononcé la libération des parents après que le grand-père s’est engagé à les prendre sous sa responsabilité.

Dans un article publié aujourd’hui dans Maariv, il a déclaré que “les autorités indiennes - l’hôpital, la police et la Justice - avaient traité ce cas avec beaucoup d’humanité, en évitant les complications bureaucratiques et procédurales”.

Il a également rappelé que les parents de l’enfant n’étaient l’objet d’aucune poursuite pénale.

Les parents ont été libérés mardi 11 décembre et sont partis pour Delhi avec le reste de la famille qui avait fait le déplacement jusqu’à Varanasi. Ils doivent rentrer en Israël aujourd’hui.

Askhenazi : Tsahal doit se préparer à une guerre à plusieurs niveaux

Le général Gabi Askhenazi, chef d’état-major de l’armée, a déclaré mercredi 12 décembre que Tsahal devait se préparer à toutes les options au cas où la communauté internationale ne parvenait pas à arrêter le projet nucléaire iranien.

“La commuanuté internationale doit arrêter l’Iran”, a-t-il expliqué au cours d’une conférence organisée à Tel-Aviv à l’Institut national d’études sur la sécurité, “mais nous, dans l’armée, nous devons nous préparer à toutes les options au cas où la communauté internationale échouait”.

Les remarques d’Askhenazi sont les premières depuis la publication du rapport américain sur l’Iran la semaine dernière, qui affirmait que Téhéran avait gelé son programme nucléaire depuis 2003.

Askhenazi a poursuivi en soulignant la nécessité de se préparer à affronter des conflits sur plusieurs fronts au même moment. “Nous devons être capables de mettre rapidement en échec nos adversaires. Nous devons être en mesure de nous battre en même temps sur plusieurs fronts et à plusieurs niveaux”, a-t-il expliqué, en référence aux conflits d’une nature conventionnelle et à ceux conduits d’une manière asymétrique.

Askhenazi a déclaré cet après-midi sur la radio militaire que “Tsahal va devoir reprendre le contrôle du terrain dans la bande de Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes sur Sderot et aux livraisons d’armes. Cette réalité ne peut plus durer. Peut-être devrons nous arriver à une grande opération militaire”.

Le cabinet de sécurité, réuni aujourd’hui, a néanmoins refusé cette option, préférant des opérations réduites et ciblées.

INTERNATIONAL

Attentat à Beyrouth

Une forte explosion a secoué une banlieue chrétienne de l’est de Beyrouth tôt mercredi 12 décembre.

Un haut responsable de l’armée libanaise - qui était pressenti pour devenir le futur chef d’Etat-major de l’armée - ainsi que son garde du corps ont été tués.

Cette explosion survient alors que le Liban se trouve dans sa pire crise politique depuis la guerre civile de 1975-1990 et que le pays connaît de vives tensions entre les partis pro-gouvernementaux, soutenus par l’Occident, et de l’opposition.

L’opposition est menée par le Hezbollah, lequel est appuyé par la Syrie et l’Iran.

Le Liban est sans président depuis le 23 novembre, date à laquelle Emile Lahoud a quitté ses fonctions et que le Parlement est dans l’incapacité de désigner son successeur.

Michel Suleyman, l’actuel chef d’Etat-major de l’armée, était le candidat pour la présidence libanaise. Mais le vote qui devait avoir lieu au parlement hier a de nouveau été repoussé. (avec l’AP)

Attentats d’Alger

Deux attentats à la voiture piégée se sont déroulés à quelques minutes d’intervalle mardi 11 décembre dans le centre d’Alger.

Le premier avait pour cible des bureaux de l’ONU, le second la Cour constitutionnelle.

D’après un dernier rapport officiel, 67 personnes ont été tuées et 12 employés de l’ONU restent disparus.

Les soupçons se sont rapidement portés sur la branche nord-africaine d’Al Qaeda. La date - le 11 - pourrait indiquer un lien islamiste. Al Qaeda avait revendiqué les attentats du 11 Avril qui avaient frappé le bureau du Premier ministre et une station de police, faisant au moins 33 morts.

Un membre de l’Agence pour les réfugiés de l’ONU a été tué. Si les 12 employés qui n’ont pas encore été retrouvés étaient morts, cette attaque contre l’ONU serait la plus grave depuis l’attentat qui avait été commis en Irak en 2003. Il avait fait 22 victimes. (avec l’AP)



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