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israelinfos.net
mardi 13 novembre 2007
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Toujours pas de déclaration commune israélo-palestinienne, à deux semaines de l’ouverture de la conférence de paix d’Annapolis. Une nouvelle réunion des négociateurs palestiniens et israéliens s’est tenue lundi dans la soirée dans un grand hôtel de Jérusalem, dans le but de faire avancer la rédaction du document commun que les deux parties se sont engagées à présenter à Washington lors de l’ouverture du sommet international de paix le 26 novembre.
Selon Saeb Erekat, les pourparlers ont été ardus alors qu’un des problèmes majeurs bloquant l’élaboration du texte de la déclaration conjointe, tient à l’exigence de Jérusalem de la reconnaissance du caractère juif de l’Etat d’Israël par les palestiniens.
« Nous reconnaissons le droit à l’existence d’Israël mais nous n’accepterons pas de lui accorder un caractère juif » a notamment déclaré le négociateur palestinien, pour qui ce différend a une implication autre que sémantique, concernant spécifiquement la question du retour des réfugiés, qu’Israël refuse catégoriquement.
Les diplomates israéliens ont assuré au contraire que les négociations s’étaient déroulées dans une ambiance positive, et que ces déclarations faisaient partie d’une « tactique palestinienne pour obtenir plus ». Le ministre des affaires stratégiques, Avigdor Lieberman, a pour sa part exigé du Premier ministre que le gouvernement impose cette reconnaissance d’Israël comme condition préliminaire à la poursuite des pourparlers.
Ehud Olmert avait par ailleurs déclaré le matin même devant la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset qu’il voyait en Mahmoud Abbas et Salem Fayad « les seuls interlocuteurs palestiniens avec lesquels il était possible de mener des négociations » .
De son coté, la chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, qui dirige elle-même les discussions face aux Palestiniens, a déclaré devant une assemblée de membres de Kadima, que les principes qui conduisaient les pourparlers étaient « sécurité, deux états pour deux peuples, intégration des réfugiés palestiniens dans leur nouvel état, et conservation des lieux saints du judaïsme ».