Le cabinet de sécurité s’est réuni mercredi matin à Jérusalem pour envisager les scénarios possibles permettant de bloquer la course nucléaire de Téhéran. Ehud Olmert, Tzipi Livni, Avi Dichter, Elie Yshaï, et Avigdor Lieberman se sont réunis dans le bureau du Premier ministre, suite aux informations fournies la veille par les renseignements militaires israéliens sur l’état d’avancement des iraniens en vue de l’obtention de l’arme atomique.

« L’année 2008 sera critique concernant le processus d’équipement de Téhéran. Le train nucléaire iranien roule bien plus vite que celui qui ramasse ceux qui tentent d’arrêter le premier » a déclaré Shaoul Mofaz de Washington, et qui était absent de cette réunion pour tenir des discussions stratégiques avec l’administration américaine.

Le ministre de la Défense a pour sa part affirmé que « les paroles n’arrêteraient pas les missiles, et que toutes les options étaient ouvertes ».

Avigdor Lieberman a de son coté à nouveau pris à parti le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) des Nations Unies émettant de sérieux doutes quant au désir réel de Mohammad El Baradei de se mesurer au problème nucléaire du régime des Ayatollahs.

Mahmoud Ahmadinejad s’est par ailleurs targué à Birjand dans l’est du pays, de disposer de 3000 centrifugeuses opérationnelles, travaillant à plein rendement à l’enrichissement d’uranium dans l’usine de Natanz, et ce malgré les sanctions internationales auxquelles il a également affirmé être totalement indifférent. Le président iranien a néanmoins menacé les Etats-Unis et l’Europe de payer un prix très cher si d’autres mesures étaient prises contre son pays.