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L’Autorité Palestinienne déploie 300 policiers à Naplouse pour faire régner l’ordre
Le Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 4 novembre 2007

L’Autorité palestinienne a déployé 300 policiers dans la ville de Naplouse vendredi 2 novembre, afin de renforcer son autorité sur la ville et de prouver qu’elle peut imposer la loi et l’ordre en Judée-Samarie. Les policiers, armés de fusils d’assaut AK-47, ont suivi un entraînement spécial à Jéricho avant d’être dépêchés à Naplouse.

Le Premier ministre, Salam Fayyad, s’est spécialement rendu dans la ville pour superviser les préparatifs en cours pour le déploiement de la force policière. « Ce déploiement s’inscrit dans le cadre d’un plan sécuritaire mis en œuvre par l’Autorité palestinienne pour rétablir la sécurité dans tous les territoires palestiniens », a-t-il déclaré, ajoutant : « L’Autorité palestinienne doit montrer sa présence aux gens pour qu’ils se sentent en sécurité. »

Cette force de police renforcée a pour objectif de restaurer la sécurité dans la ville régulièrement sujette au chaos et à faire pression sur les rebelles pour qu’ils désarment - mesure prévue par la Feuille de route, le plan sous égide américaine lancé en 2003 mais jamais mis en œuvre.

200 autres membres des forces de sécurité palestiniennes devraient s’ajouter aux 300 policiers dans les jours à venir. La ville, avec ses 170 000 habitants, compte déjà 3000 hommes chargés de la sécurité.

150 000 manifestants se réunissent à Tel-Aviv en mémoire d’Itzhak Rabin

Près de 150 000 personnes se sont rassemblées samedi 3 novembre place Rabin à Tel-Aviv pour marquer le 12e anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Itzhak Rabin, le 4 novembre 1995.

Le président Shimon Peres, le ministre de la Défense Ehoud Barak, les maires de Jérusalem et Tel-Aviv figuraient parmi les orateurs à la tribune, devant la place Rabin remplie par la foule débordant sur les rues voisines.

Trois Palestiniens tués dans une attaque de l’armée de l’air dans la bande de Gaza

Trois Palestiniens ont été tués dimanche 4 novembre au nord de la bande de Gaza dans une frappe aérienne de l’armée de l’air contre un groupe qui venait de tirer une roquette sur Israël.

Dans un communiqué, Tsahal a annoncé avoir visé un groupe terroriste responsable d’un tir de Kassam dimanche matin. Ce tir n’a fait aucune victime.

Des témoins palestiniens ont déclaré qu’un missile israélien avait frappé une caravane près de la ville de Beit Lahiya. Des responsables hospitaliers ont déclaré que les trois morts étaient Zaher al Aaer, 40 ans, son fils de 18 ans, Youssef et leur voisin, Mohammed Abou Herbet, 23 ans.

Salam Fayyad demande à Israël d’accepter une date butoir pour la conclusion d’un accord de paix

Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a exhorté samedi 3 novembre Israël à accepter de fixer une date butoir pour la conclusion d’un accord de paix, et à prendre des « mesures audacieuses » avant la conférence sur le Proche-Orient, dont la libération de 2 000 des quelque 12 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

Par ailleurs, Fayyad a affirmé que l’Autorité palestinienne demandera aux pays donateurs prêts à lui apporter un soutien financier jusqu’à 120 millions de dollars par mois, pour deux à trois mois. Les pays donateurs doivent se retrouver à Paris en décembre pour décider du niveau de leur soutien à l’Autorité palestinienne dans les années à venir.

Mahmoud Abbas rencontre des membres du Hamas

Fait rare, Mahmoud Abbas a rencontré vendredi 2 novembre des membres du Hamas, quatre mois après la prise du pouvoir du mouvement de la résistance islamique dans la bande du Gaza aux dépens des forces du président palestinien.

La rencontre s’est déroulée au quartier général d’Abbas à Ramallah, après les prières du vendredi auxquelles assistaient quatre membres du Hamas, dont Nasser al-Shaer. Ce dernier était vice-Premier ministre dans le gouvernement de coalition qui était dirigé par le Hamas avant qu’il n’éclate, en juin dernier, après les événements de Gaza.

Selon Nasser al-Shaer, ils ont discuté d’« affaires intérieures dans une atmosphère ouverte » avec Abbas, mais la visite « n’était pas une rencontre entre le Hamas et le président ». Les services d’Abbas ont aussi démenti que la rencontre était officielle ou que les membres du Hamas avaient été invités.

Un documentaire israélien récompensé au festival de Marbella

Le film Les Réfugiés oubliés, du réalisateur franco-israélien Michaël Grynszpan, a remporté le prix du meilleur documentaire au festival international du film de Marbella.

Le film, produit par Ralph Avi Goldwasser, raconte l’histoire et la destruction des communautés juives du Proche-Orient, et présente des témoignages de réfugiés d’Egypte, du Yémen, de Libye, du Maroc, et d’Irak.

Le Congrès américain avait organisé une projection spéciale des Réfugiés oubliés en juillet dernier.

90 % des Israéliens se disent prêts à accepter que leurs femmes gagnent plus qu’eux

Selon un sondage récemment effectué par l’institut Dachaf pour le Centre pour le développement économique judéo-arabe, près de 90 % des Israéliens, juifs et arabes, affirment accepter l’idée que leurs épouses gagnent plus qu’eux.

« C’est surprenant », explique Helmi Kittani, qui a présenté ces résultats à la 9e conférence annuelle des femmes d’affaires juives et arabes en Israël. « Une révolution culturelle et des mentalités a eu lieu. »

INTERNATIONAL

L’Allemagne construit un musée sur les anciens sièges de la Gestapo et des SS

Les autorités allemandes ont lancé vendredi 2 novembre la construction d’un centre d’exposition à Berlin sur le lieu des anciens sièges de la Gestapo et des SS, où furent planifiés de nombreux crimes du régime nazi.

Le site symbolise « comme aucun autre lieu à Berlin la terreur et le génocide », selon le maire de la ville Klaus Wowereit en donnant le top départ du chantier. Avec le nouveau centre d’exposition, « un des plus importants et authentiques lieux de mémoire à Berlin va gagner en stature », d’après lui.

La structure en verre et métal conçue par l’architecte allemande Ursula Wilms viendra compléter le mémorial baptisé « Topographie de la terreur » dans cet ancien centre du pouvoir nazi. Elle devrait ouvrir le 8 mai 2010, à l’occasion du 65e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie.

Selon Wowereit, la conception architecturale du nouveau centre se caractérise par sa sobriété. Son coût, 23 millions d’euros, sera financé par le gouvernement et la ville.

Après la Seconde Guerre mondiale, les ruines des deux sièges avaient été rasées dans ce quartier situé à deux pas de l’ancien mur de Berlin. Environ 500 000 personnes visitent une exposition en plein air sur le site de l’ancien bâtiment de la Gestapo dans les vestiges du sous-sol de l’immeuble. A côté, se trouvait l’hôtel Prinz Albrecht, qui abritait les chefs SS, dont Heinrich Himmler et Reinhard Heydrich. C’est là que fut préparée la conférence de Wannsee organisée en 1942, où les nazis formalisèrent leurs projets d’extermination des Juifs.

Selon Andreas Nachama, ancien chef de la communauté juive de Berlin qui dirige la fondation supervisant le chantier, le nouveau bâtiment comprendra une bibliothèque, des salles de conférence et un centre de documentation.

Bahreïn accuse l’Iran de mentir sur ses intentions nucléaires

Le prince héritier du Bahreïn, cheikh Salman bin Hamad bin Isa al-Khalifa, a déclaré vendredi 2 novembre que l’Iran cherchait à acquérir un arsenal nucléaire.

Dans une interview accordée au Times, Khalifa a accusé directement Téhéran de chercher à acquérir des armes nucléaires. « Bien qu’ils n’aient pas encore la bombe, ils sont en train de l’élaborer, ou de développer la capacité de l’élaborer », a-t-il dit.

C’est la première fois qu’un voisin de l’Iran accuse concrètement le pays de mentir à propos de son programme nucléaire.

Bernard Kouchner s’est entretenu avec son homologue iranien sur le dossier du nucléaire

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a rencontré vendredi 2 novembre en Turquie son homologue iranien tandis que se profile la possibilité d’une intensification des sanctions internationales contre l’Iran si Téhéran ne fournit pas rapidement des réponses précises sur son programme nucléaire.

Après s’être entretenu avec Manouchehr Mottaki, Bernard Kouchner a déclaré que la France et ses partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU travaillaient sur des sanctions mais ne les imposaient pas.

Les deux ministres se trouvaient en Turquie pour y assister à une conférence sur l’Irak.

ONU : les membres permanents du Conseil de sécurité d’accord sur le principe de nouvelles sanctions contre l’Iran

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies se sont mis d’accord vendredi 2 novembre sur le principe d’une troisième série de sanctions si l’Iran ne donne pas de réponses aux questions clés sur son programme nucléaire, a annoncé le ministère des Affaires étrangères britannique.

Le Foreign Office a précisé que les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France s’était mis d’accord, avec l’Allemagne également, pour élaborer une résolution prévoyant de nouvelles sanctions si les rapports de novembre de l’Union européenne et de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) ne font pas état d’une plus grande coopération iranienne.

La Russie et la Chine n’ont pas fait de commentaire, mais s’il était suivi d’effet, cet accord marquerait un étonnant revirement des deux pays qui se sont jusque-là opposés à de nouvelles sanctions contre l’Iran.

Le chef de l’AIEA, Mohamed El Baradei fera son rapport aux Nations unies sur les activités nucléaires de l’Iran à la mi-novembre. Le chef de la diplomatie européenne Javier Solana doit lui aussi remettre un rapport sur la coopération iranienne sur ce dossier.



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