Bandeau
DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israël

La Syrie ne participera pas à la conférence de paix sur le Proche-Orient
Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 12 octobre 2007

Le président syrien Bachar al-Assad a annoncé jeudi 10 octobre que son pays n’avait pas l’intention de participer à la conférence de paix sur le Proche-Orient à Annapolis en novembre. S’adressant à un média tunisien, Assad a estimé que la conférence n’avait aucune chance de remplir les objectifs de la Syrie.

L’Egypte, la Jordanie et l’Arabie Saoudite ont déjà confirmé leur participation. Le ministre des Affaires stratégiques Avigdor Lieberman a quant à lui menacé : « tout effort de discuter de sujets centraux lors de la conférence d’Annapolis mènera à la dissolution du gouvernement ». Lors d’un entretien avec l’émissaire du Quartet au Moyen-Orient, Tony Blair, Lieberman a ajouté : « la solution doit inclure les Arabes israéliens comme une base d’accord territorial et de transfert de populations ». La communauté internationale doit concentrer ses efforts sur les questions de la sécurité d’Israël et de l’économie palestinienne", a-t-il conseillé.

ISRAEL ET AUTORITE PALESTINIENNE


Lindenstrauss prend la défense de Zalikha

Le trésorier général du ministère des Finances, Yaron Zalikha ne sera pas forcé de quitter son poste la semaine prochaine après que le contrôleur d’Etat Micha Lindenstrauss a émis mercredi 10 octobre un mandat temporaire de protection le concernant, empêchant ainsi le gouvernement de lui nommer un successeur. Le ministère des Finances a annoncé jeudi 11 octobre qu’il envisageait de faire appel à la cour suprême contre le mandat de protection.

Selon l’ordre de Lindenstrauss, « le ministre des Finances s’abstiendra de mettre un terme au mandat du trésorier général du ministère des Finances, Yaron Zalikha, et de lui nommer un successeur [...] jusqu’à ce que sa plainte soit entièrement examinée ».

Le 29 août, le ministre des Finances Ronnie Bar-On avait informé Zalikha que son contrat, qui expire le 19 octobre, ne serait pas renouvelé.

Zalikha est le témoin essentiel dans l’affaire de la privatisation de la banque Leumi. Il accuse le Premier ministre Ehoud Olmert d’avoir, alors qu’il était ministre des Finances en 2005, influencé la vente des parts de la banque en faveur de son ami, l’homme d’affaires australien Frank Louis.

« Il semble bien y avoir un lien de cause à effet entre l’acte de dénonciation de Zalikha et les attaques dont il est la cible », a estimé Lindenstrauss. « Cela justifie que cette affaire fasse l’objet d’un examen. Jusqu’à ce que cela soit fait, Zalikha bénéficiera de ma protection. »

Olmert interrogé pour la deuxième fois par la police

Une équipe d’enquêteurs de la police a interrogé jeudi matin 11 octobre le Premier ministre Ehoud Olmert dans sa résidence rue Balfour à Jérusalem, dans le cadre de l’affaire de la privatisation de la banque Leumi. La session d’interrogatoire a eu lieu deux jours après que le Premier ministre a mis fin à une session, prétextant se sentir mal.

Olmert a affirmé qu’il avait cherché à rendre les conditions alléchantes pas seulement pour son ami Frank Louis, mais pour tous les enchérisseurs. Quant à savoir s’il aurait du déclarer être en conflit d’intérêt à cause de son amitié avec Louis, Olmert s’est défendu en disant que d’autres amis à lui, comme l’avocat Ram Caspi, étaient impliqués dans l’appel d’offres.

En outre, le trésorier général du ministère des Finances, Yaron Zalikha, a révélé jeudi, lors d’une interview à la radio, qu’Olmert et l’ancien ministre des Finances Avraham Hirchson lui avaient offert, à lui ainsi qu’à la conseillère juridique du Trésor, Yamina Mazouz, des postes très prisés, apparemment pour gagner leur soutien dans l’affaire.

La grève des lycées se poursuit, sauf à Sderot

Alors que la grève nationale des lycées est entrée dans sa deuxième journée jeudi 11 octobre, l’organisation des enseignants du secondaire a annoncé que les cours reprendraient à Sderot et dans la périphérie de la bande de Gaza, répondant aux requêtes des parents et de nombreux députés.

« Nous estimons que les lycéens de la périphérie de Gaza doivent passer leur journée dans les classes protégées de la ville, plutôt que dans des maisons sans protection », a expliqué le chef de l’organisation, Ran Erez.

La grève, suivie par plus de 40 000 enseignants du secondaire, a causé la fermeture de 1 200 établissements, soit 40 % des lycées du pays. De nombreux professeurs du secondaire sont affiliés au mouvement rival, le syndicat des enseignants, qui ne fait pas grève, étant lui parvenu à un accord salarial avec le gouvernement.

Pour tous renseignements, la ligne d’urgence du ministère de l’Education continue de fonctionner entre 7h et 19h : 1212- 23456, ou sur internet : www.education.gov.il.

Israël dément croire que les soldats kidnappés ont été tués

Israël est convaincu que les soldats kidnappés Ehoud Goldwasser et Eldad Regev ont été tués, a rapporté jeudi 11 octobre le journal Al-Hayat basé à Londres. Selon une source française dite fiable interviewée par le journal, le Hezbollah aurait tué les deux soldats.

Israël s’est empressé de démentir le rapport, qu’il a qualifié de « rumeurs sans fondement ». « L’hypothèse de base de l’Etat d’Israël est qu’ils sont en vie et toutes nos actions prennent racine sur cette hypothèse », a rectifié la porte-parole du Premier ministre Ehoud Olmert, Miri Eisen.

Les rescapés de la Shoah qui n’ont pas été dans les camps recevront une augmentation mensuelle de 500 shekels

Les dirigeants des organisations de rescapés de la Shoah se sont estimés satisfaits mercredi 10 octobre de l’accord conclu avec le directeur du bureau du Premier ministre, Raanan Dinur, concernant les rescapés « de deuxième rang » - les survivants de la Shoah n’ayant pas été dans les camps de concentration ou les ghettos et s’étant enfuis des zones d’occupation nazie.

Lors de précédentes négociations, un milliard de shekels avaient été alloués aux rescapés de la Shoah, mais il avait été décidé que le sort 85 000 rescapés de « deuxième rang » serait inclus dans le plan d’aide aux personnes âgées. La plupart de ces rescapés sont originaires de l’ex-URSS et sont arrivés en Israël ces vingt dernières années. Ils se trouvent pour la majorité dans une situation économique difficile.

500 millions de shekels supplémentaires d’aide aux personnes âgées seront alloués dans les trois prochaines années, et répartis selon l’âge et la situation financière. En outre, les personnes âgées de plus de 80 ans et n’étant pas propriétaires d’une maison recevront une augmentation mensuelle de 500 shekels de leurs allocations. 80 % des personnes concernées sont des rescapés de la Shoah.

Tsahal tue un membre des Tanzim à Djénine

Les troupes de Tsahal ont tué dans la nuit de mercredi à jeudi 11 octobre à Djénine, un haut membre des Tanzim qui planifiait de futurs attentats terroristes en Israël, a rapporté la radio de l’armée.

Selon des sources palestiniennes, ce serait cependant un policier palestinien, Mohammed Abu Tsror, 21 ans, qui aurait été tué, alors qu’il conduisait un terroriste recherché du Djihad islamique qui serait lui parvenu à s’échaper.

Les troupes ont en outre arrêté dix terroristes présumés lors d’opérations en Cisjordanie.

Mercredi, des soldats déguisés en membres des forces de sécurité palestiniennes ont tué un homme armé affilié au Fatah lors d’un raid à Naplouse, et blessé un haut membre des Brigades des martyrs d’al-Aqsa.

La banque Discount cesse toute relation avec la bande de Gaza

La banque Discount a suspendu mercredi 10 octobre tout lien avec les établissements bancaires de la bande de Gaza, en accord avec la position du gouvernement à l’égard du territoire. Le gouvernement a décrété la bande de Gaza « territoire ennemi » le mois dernier, après la prise de contrôle du Hamas.

La décision de la banque Discount fait suite à celle de la banque Hapoalim, la plus grande d’Israël. Les deux banques étaient les seules à faire affaire avec les institutions financières de Gaza.

Un Palestinien converti au judaïsme reconnu coupable d’avoir aidé le Djihad islamique

Un Palestinien converti au judaïsme a été reconnu coupable mercredi 10 octobre d’avoir fourni de l’acide nitrique à son frère, un militant du Djihad islamique, pour fabriquer des bombes.

Asaf Ben David, 38 ans, est originaire de Tubas, un village de Cisjordanie. Il s’est converti au judaïsme au début des années 1990 et a déménagé à Haïfa, où il a fondé une famille. Avant sa conversion, il portait le nom d’Hussam Sawafta.

Son frère, Salah Sawafta, avait dans le même temps rejoint les rangs du Djihad islamique. Il a été tué par Tsahal l’an dernier lors d’une opération militaire.

« Il a été reconnu coupable d’avoir contacté un agent étranger en temps de guerre et d’avoir comploté avec l’ennemi », a Nitsan Eyal, un porte-parole de l’administration judiciaire. « Il a accepté d’acheter de l’acide nitrique, qui est utilisé dans la fabrication d’explosifs, et de le remettre au Djihad islamique. »

Le verdict est attendu à la fin du mois d’octobre.

La cour suprême : les lois du travail israéliennes applicables aux Palestiniens employés dans les implantations de Judée-Samarie

Dans une décision qui fait date, la cour suprême a jugé mercredi 10 octobre que les Palestiniens travaillant pour des employeurs israéliens dans des implantations en Judée et Samarie devaient recevoir les avantages prévus par la loi israélienne et non jordanienne.

« Dans les cas que nous avons examinés et vu les circonstances entrant en considération, la loi israélienne s’applique aux relations de travail entre les employeurs israéliens et leurs employés palestiniens résidant en Cisjordanie », a conclu le vice-président de la cour, Eliezer Rivlin.

Les cas étudiés par la cour concernent des Palestiniens employés par le conseil local de Givat Zeev et différentes compagnies privées de Judée et de Samarie. A l’origine de l’affaire, les Palestiniens ont déposé une plainte exigeant que leurs employeurs israéliens les rémunéraient conformément à la loi israélienne - en ce qui concerne par exemple le salaire minimum, ou les indemnités de licenciement, qui ne sont pas prévus par la loi jordanienne.

Selon les employeurs, les compagnies étant situées en Cisjordanie, elles doivent se conformer à la loi jordanienne. L’Etat, qui représente le conseil local de Givat Zeev, argue que dans le cas où le contrat de travail entre l’employeur et l’employé ne stipule pas quelle loi est appliquée, la loi locale, en l’occurence la loi jordanienne, est appliquée par défaut, le fait que l’employeur soit israélien n’étant pas pertinent.

La décision de Rivlin a cependant été motivée par le fait que les salaires sont payés en shekels, les fiches de paye rédigées en hébreu et les vacances calquées sur le calendrier hébraïque. En outre, le fait qu’Israéliens et Palestiniens effectuant le même travail ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail viole le principe d’égalité, a-t-il jugé.

Campagne pour la libération d’Ygal Amir

Alors que le 21e anniversaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Itzhak Rabin approche, des activistes d’extrême droite organisent une campagne pour la libération de son assassin, Ygal Amir, a rapporté jeudi 11 octobre la radio de l’armée.

Dans le cadre de la campagne, qui debutera dans deux semaines, des pamphlets seront distribués dans la région du Goush Dan, que le groupe considère comme un bastion de la gauche.

Sous la bannière « Un temps pour la paix, un temps pour l’apaisement - le temps est venu de libérer Ygal Amir », les activistes présenteront des arguments en faveur de sa libération, qu’ils comparent entre autre à celle des prisonniers sécuritaires palestiniens, ainsi qu’à l’allègement de la peine des cinq Arabes israéliens qui ont tué Danny Katz en 1983.

Selon un sondage publié jeudi dans le Maariv, 26 % des Israéliens pensent qu’Amir doit être relâché d’ici 2015, et 46 % de la communauté religieuse est convaincue qu’il n’est pas le meurtrier de Rabin.

Ygal Amir purge une peine de prison à perpétuité.

Bar Rafaeli poursuit le Yediot Aharonot

Le top model israélien et compagne de l’acteur Leonardo Di Caprio, Bar Rafaeli poursuit le quotidien Yediot Aharonot pour diffamation pour avoir publié une interview d’elle la semaine dernière, intitulée « Bar Rafaeli contre l’Etat d’Israël ».

L’avocat de Rafaeli, Me Dror Arad-Alon a exigé des excuses du journal ainsi que des compensations s’élevant à un demi-million de dollars.

Dans l’interview, Rafaeli était citée disant : « A quoi bon mourir pour son pays ? N’est-ce pas mieux de vivre à New York ? ; »Qu’est-ce que ça change l’Ouganda ou Israël ?« ou encore »Je n’ai jamais invité une célébrité en Israël parce qu’il y a ici une houtzpa (une arrogance) comme nulle par ailleurs".

Arad-Alon prétend que le Yediot a publié « des citations fausses et tendancieuses, sans rapport avec les commentaires » de sa cliente, qu’elle a été manipulée par le journaliste et que cet article a encouragé son lynchage public et médiatique.

FRANCE

Attentat de la rue Copernic : la police française sur la piste d’un suspect au Canada

Vingt-sept après les faits, les services antiterroristes français sont sur la piste du chef du commando à l’origine de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés en plein Paris le 3 octobre 1980, affirme jeudi 11 octobre Le Figaro.

Aujourd’hui âgé de 55 ans, le suspect d’origine palestinienne - titulaire d’une double nationalité libanaise et canadienne - qui avait réussi à s’évaporer dans la nature après l’attentat, vit désormais au Canada « après de longues années passées aux Etats-Unis », selon le quotidien qui ne divulgue pas ses sources.

« Une commission rogatoire internationale a été délivrée le mois dernier aux services enquêteurs (DST et brigade criminelle) pour recueillir des informations sur son séjour aux Etats-Unis », précise le quotidien. « Les policiers s’efforcent aussi de rassembler des éléments permettant de le confondre (empreintes digitales, spécimens d’écriture, traces ADN). »

Le 3 octobre 1980, vers 18h40, une bombe à la penthrite dissimulée dans la sacoche d’une moto a explosé à quelques mètres de la synagogue de l’Union libérale israélite, dans le 16e arrondissement de la capitale, quelques minutes seulement avant la sortie des 320 fidèles. Trois Français et une jeune Israélienne ont été tués. Le lendemain, quelque 200 000 personnes indignées manifestaient dans les rues de Paris.

INTERNATIONAL

La Chambre des représentants américaine reconnaît le génocide arménien

Contre l’avis de George W. Bush et à la colère d’Ankara, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants a approuvé mercredi 10 octobre une résolution qualifiant de génocide la mort de centaines de milliers d’Arméniens en Turquie en 1915.

Le président américain était opposé à cette résolution qui, a prévenu Ankara, risque de nuire gravement aux relations entre les Etats-Unis et la Turquie, membre de l’OTAN dont l’appui est indispensable pour les opérations américaines dans la région.

« Son adoption causerait un tort considérable à nos relations avec un allié crucial au sein de l’OTAN et dans la guerre mondiale contre le terrorisme », avait déclaré George W. Bush quelques heures avant le vote. « L’adoption de cette résolution en ce moment serait très problématique pour tout ce que nous essayons de faire au Proche/Moyen-Orient », avaient pour leur part estimé la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice et son collègue à la Défense Robert Gates.

Les membres de la commission ont approuvé le texte par 27 voix pour et 21 contre. Il doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants.

« Cette décision inacceptable de la commission [...] n’a aucune validité ou respectabilité aux yeux de la nation turque », a réagi le président turc Abdullah Gul.

Selon l’Arménie, le génocide perpétré par les Ottomans contre les populations arméniennes a fait plus de 1,5 million de morts entre 1915 et 1917. Un chiffre démenti par la Turquie.

L’adoption d’un texte comparable en 2001 par le parlement français avait entraîné des tensions bilatérales et l’annulation d’accords militaires entre Paris et Ankara. Les relations entre les deux pays se sont encore détériorées après le vote, l’automne dernier, d’une autre loi sanctionnant la négation du génocide arménien.


Fusillade dans un lycée américain : un mort et quatre blessés

Un adolescent a ouvert le feu mercredi 10 octobre dans un lycée de Cleveland, dans l’Ohio (est des Etats-Unis), avant de se donner la mort. Quatre personnes ont été blessées.

Armé de deux revolvers, Asa H. Coon, un élève de 14 ans suspendu deux jours auparavant après des bagarres, a tiré huit coups de feu et a peut-être tenté d’abattre des professeurs de la SuccessTech Academy.

Deux élèves et deux professeurs de 42 et 57 ans ont été touchés par les coups de feu, et ont tous été hospitalisés. Alors que l’état de santé de David Kachadourian, le professeur de 57 ans, était bon, on ignorait l’état des autres victimes.

Selon des élèves, Coon avait proféré des menaces par le passé.

L’incident rappelle la fusillade de l’université Virginia Tech, au cours de laquelle un étudiant avait tué 32 personnes avant de se donner la mort en avril dernier.



Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 4.5.87
Hébergeur : OVH