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Point de presse du ministère des Affaires étrangères (Extraits)
Article mis en ligne le 5 septembre 2007

Le Roi Abdallah II de Jordanie était hier à Paris pour parler de plusieurs sujets, surtout du rôle de la France dans la conférence sur le Moyen-Orient prévue avant la fin de l’année : est-ce qu’on peut avoir une idée un peu plus claire sur le rôle de la France dans cette conférence ?

Pour le compte-rendu précis de ce qui s’est passé à l’Elysée, je vous renvoie sur le porte-parole de l’Elysée. Le président Bush avait proposé cette conférence pour l’automne et vous vous souvenez que dans la lettre que le ministre avait adressée avec ses collègues méditerranéens de l’Union européenne à M. Blair, la tenue d’une conférence était également proposée. Nous sommes favorables à une conférence dès lors qu’elle porte sur le statut final des Territoires. Nous avons dit aussi que nous étions favorables à une participation du Quartet auquel appartient l’Union européenne.

Aujourd’hui, la cour suprême israélienne a ordonné une modification du tracé de la barrière. Quelle est la position de la France ?

Je n’avais pas connaissance de cette décision que je vais regarder. Notre position est d’assurer le respect du droit international. Nous condamnons tout ce qui est contraire au droit international.

Quelle est la position de la France à propos de la participation à la conférence internationale ? Beaucoup de pays réclament que la Syrie fasse partie de cette conférence.

Comme je vous l’ai dit, il faut que les choses avancent. Nous n’avons pas arrêté de décision sur le format de la conférence. Ce que nous souhaitons, c’est que cette conférence soit utile, qu’elle permette des discussions fructueuses. Et il est clair que cela ne sera possible que s’il y a une confiance générale entre les parties.

Pour cela, il faut que tous renoncent à la violence, aussi bien du côté palestinien que du côté israélien. Il faut aussi du côté israélien des gestes supplémentaires pour aider le président de l’Autorité palestinienne, qu’il s’agisse de la libération des prisonniers, de la levée des restrictions à la circulation de la population, du démantèlement des colonies, de l’ouverture des points de passage.

De façon générale, des solutions ne peuvent être trouvées que s’il y a une confiance entre l’ensemble des parties. Il faut aussi des propositions convaincantes sur la viabilité du futur Etat palestinien ainsi que l’assurance du soutien de la communauté internationale. L’Union européenne comme la France sont désireuses d’y contribuer pleinement. Il y aura sans aucun doute de nombreux contacts, bilatéraux et multilatéraux, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Nous devrions avoir ensuite des idées plus claires sur cette conférence.

Avez-vous des détails sur le colloque qui se tiendra les 6 et 7 septembre sous le patronat du ministère des Affaires étrangères et européennes ? Il s’agit du « forum pour la paix » organisé par le magazine « Le passage », le ministère des Affaires étrangères et européennes et le VIème arrondissement de Paris.

Je n’ai aucun détail à ce sujet. Je me renseigne.

Pouvez-vous confirmer la visite de Bernard Kouchner en Israël et dans les Territoires palestiniens et à quelle date ?

Oui. Cette visite commencera le 10 septembre. Nous vous en ferons une présentation détaillée avant la fin de la semaine, dès que nous en connaîtrons précisément les étapes. Il est certain que le ministre se rendra en Israël et dans les territoires.

Quel est le but de ce voyage ?

Le ministre a souhaité, sans attendre l’Assemblée générale des Nations unies qui permet de multiples contacts, aller voir la situation sur le terrain et évoquer l’état du processus de paix avec l’ensemble des parties concernées. Cette région du monde est prioritaire pour lui, en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes.

Au Portugal il y a une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays européens qui vient juste après la visite du roi de Jordanie. Il y a également cette conférence sur le Moyen-Orient.

Sur le Proche-Orient, l’actualité ne s’interrompt pas. Vous citez cette réunion des ministres des Affaires étrangères de la fin de la semaine, réunion informelle où naturellement les questions concernant la région seront évoquées. Vous citez aussi la conférence qui aura lieu à l’automne. Le ministre a décidé de se rendre dans la région maintenant. Il suit quotidiennement ce qui s’y passe. Il se trouve effectivement que ce déplacement a lieu quelques jours après la rencontre informelle des ministres des Affaires étrangères et européennes qui se tient au Portugal et quelques jours avant l’Assemblée générale des Nations unies.

C’est une mission de renseignement sur la région ?

D’information sur la situation. De contribution à tout ce qui peut aider au dialogue, à tout ce qui peut aider à la stabilité de la région.

Y-a-t-il une possibilité que M. Bernard Kouchner aille à Damas lors de sa prochaine visite au Proche-Orient dans les jours qui viennent ?

Ce n’est pas prévu.

Ce n’est pas exclu ?

Les diplomates se méfient toujours des propos définitifs. Cela dit, quand je vous dis que cela n’est pas prévu, comprenez que ce n’est vraiment pas prévu.



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