Benjamin Netanyahu, qui fut douze années consécutives premier ministre de l’Etat d’Israël et qui est aujourd’hui encore avec trente députés à la tête de la plus grande faction de la Knesset a cédé son siège hier à Naftali Bennett. Avec sept députés ce dernier se trouve à la barre d’un gouvernement hétéroclite qu’on pourrait croire issu du mariage de la carpe et du lapin.
Le « règne » de celui qu’on appelait « le roi Bibi » avait pourtant été jalonné de succès. Une réussite économique à faire pâlir de jalousie les pays de l’OCDE, un formidable travail de construction de routes et d’ouvrages d’art transformant le paysage du pays, le coup de génie qui a assuré aux Israéliens suffisamment de vaccins contre le Covid 19 pour pratiquement éradiquer le coronavirus – mardi 15 juin le port du masque ne sera plus obligatoire à l’intérieur, éliminant la dernière restriction imposée par la pandémie alors que l’Europe lutte encore pour endiguer le fléau.