Procès des attentats de janvier 2015, huitième jour : un besoin d’écoute impossible à rassasier
YANNICK HAENEL · FRANÇOIS BOUCQ |Charlie Hebdo
Article mis en ligne le 12 septembre 2020
Les familles des victimes de Charlie Hebdo ont la parole, comme tout le monde au tribunal.
La parole continue. C’est même ce qui constitue le petit miracle d’un procès d’assises, en tous les cas de ce procès où chaque jour depuis maintenant deux semaines, toutes sortes de paroles ne cessent de s’entrecroiser, libérant des douleurs, précisant des faits, affirmant des revendications, creusant à la fois l’enquête (que s’est-il passé ?) et les abîmes de l’humanité (comment survivre à ça ?)