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par Francis MORITZ | TEMPS et CONTRETEMPS
mercredi 9 septembre 2020
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Au Liban, depuis des mois, les quelques 250.000 travailleurs immigrés sont les victimes impuissantes des trois fléaux qui accablent le pays, la crise économique et sociale, la pandémie, l’explosion. Ils n’ont plus été payés et ont été littéralement jetés à la rue par leur employeur, en l’absence de contrat et de lois sociales. Pour ceux qui disposent encore d’un emploi pour survivre sans être rémunéré, il s’agit d’un travail forcé, une forme d’esclavage. Ils ne disposent d’aucun soin médical. Leurs autorités consulaires les ignorent. Ils sont devenus le Lumpenprolétariat de la société libanaise. Tous souhaiteraient rentrer chez eux, plutôt que de subir cet enfer au quotidien. Ça l’était déjà avant l’explosion, c’est pire après.