Le procureur national antiterroriste a contesté hier sur Franceinfo l’idée selon laquelle le procès des attentats de janvier 2015 serait celui des « petites mains » et aurait moins d’intérêt faute de présence des assaillants, tous trois tués après les attaques.
Pour Jean-François Ricard, le procès qui s’ouvre mercredi à Paris, a « un double intérêt » : « approcher la vérité » et être « un moment d’expression » pour les victimes.
« C’est tout à fait nouveau : les premières semaines de ce procès vont être consacrées à la parole des victimes », s’est-il félicité.
« Elles vont pouvoir expliquer, demander, tenter de comprendre, et ça, c’est fondamental ».
Attentats de janvier 2015 : la barre, ce ne sont pas des « petites mains »
La Dépêche du midi | JFotum
Article mis en ligne le 1er septembre 2020