Après le Royaume-Uni, l’Allemagne a placé la branche politique du mouvement islamiste chiite sur sa liste terroriste. Paris s’y refuse toujours. Explications.
Des pierres pleuvent sur le pare-brise de la Mercedes blindée de Lionel Jospin. 26 février 2000, le Premier ministre français est violemment pris à partie par des étudiants palestiniens de l’université de Beir Zeit à Ramallah, en Cisjordanie. La veille, le chef du gouvernement a provoqué l’ire des pays arabes en qualifiant les activités du Hezbollah libanais contre Israël de « terroristes », rompant pour la première fois avec la position traditionnelle française. Deux décennies plus tard, la question est de nouveau sur la table.
La France doit-elle totalement interdire le Hezbollah ?
Par Armin Arefi | Le Point.fr
Article mis en ligne le 8 mai 2020