La guerre de Kippour a ouvert une ère, celle de la diffusion de l’islam salafiste dans le monde arabe, qui semble aujourd’hui se refermer
Dans Sortir du chaos, les crises en Méditerranée et au Moyen-Orient, Gilles Kepel, professeur à l’Université Paris Sciences et Lettres, et directeur de la Chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’Ecole Normale Supérieure (ENS), distingue les prémices d’une nouvelle ère dont les signes avant-coureurs sont disséminés d’Istanbul à Damas, en passant par Moscou et Jérusalem.
Arabisant, proche du terrain, orientaliste reconnu, et parfois critiqué, Gilles Kepel n’évoque pas le « Moyen-Orient’ mais le « Levant ». Ce terme vient traduire l’arabe Chàm, qui comprend la Syrie, le Liban, la Jordanie, Israël, les Territoires palestiniens et une partie de la Turquie.
Gilles Kepel, la fin « de l’ère du baril et du Coran ». Et le retour d’Israël ?
Times of Israël en français | PIERRE-SIMON ASSOULINE
Article mis en ligne le 7 mai 2019