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Discours pour l’État de l’Union du Président Trump de 2019 : un appel à l’unité, rappel des temps forts de sa présidence, hommages et dangers
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 6 février 2019

Un discours de près d’une heure et demie prononcé devant le Congrès, les divers ministres, les juges de la Cour Suprême, le vice-Président, la Présidente de la Chambre, des invités exceptionnels qui entouraient la première Dame et des membres de la famille du Président a été ponctué d’applaudissements nourris, même si l’enthousiasme des Démocrates s’est fait bien plus discret. Au programme un appel à l’unité, les réussites économiques, diplomatiques ou sociétales mais aussi les dangers actuels.

Politique intérieure

L’appel à l’unité lancé par le Président Trump n’aura pas été entendu par les Démocrates, comme l’aura montré la manière se voulant ironique dont la Présidente de la Chambre des Représentants a applaudi le Président à la fin de son discours. Vêtue de blanc, comme les femmes de son parti, elle est restée, comme elles, les bras croisés lorsque le Président a fustigé une loi votée à New York, autorisant des avortements pratiquement au même moment qu’un accouchement et demandant au Congrès de voter une loi protégeant ‘les enfants innocents ». Ou lorsqu’il a évoqué les succès économiques enregistrés jusqu’ici et la fin des traités portant tort aux États-Unis. Les Démocrates ont montré plus d’enthousiasme lorsqu’il a évoqué une loi bipartisane qu’il a initiée permettant de remettre en liberté des personnes condamnées à de lourdes peines pour un premier délit commis sans violence. Parmi ses invités, deux personnes libérées dans ce cadre. Des peines « portant tort injustement et de manière disproportionnée à des membres de la communauté afro-américaine ». Il ajoutait « l’Amérique est un pays qui croit en la rédemption ».
Ce qu’il a dit de l’urgence à régler le problème de la frontière sud qui laisse entrer des milliers d’immigrants illégaux, des armes et drogues, de dangereux gangs de criminels, mais aussi favorise l’action des trafiquants de personnes, femmes et enfants y compris, à une grande échelle, a laissé les Démocrates de marbre.
Les invités :

Politique extérieure

En matière de politique extérieure il se félicitait d’avoir persuadé les autres membres de l’OTAN de payer une part plus juste de leur contribution, expliquait ne pas voir eu le choix concernant sa décision de sortir du traité avec la Russie pour réduire leur capacité respective de missiles, ce que la Russie ne le respectait plus, espérant toutefois qu’un autre le remplacerait, avec la Chine, peut-être. Il évoquait sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie, l’État islamique ayant perdu la quasi-totalité du territoire qu’il occupait, les négociations ouvertes en Afghanistan et sa volonté d’y tenter la paix ou encore sa rencontre prochaine en février avec le dirigeant nord-coréen, notant que sans son élection une guerre aurait sans doute éclaté entre ces deux pays, disait son soutien au peuple du Venezuela et Juan Guaido. Déplorant au passage la dérive socialiste actuelle aux États-Unis. De nouveaux membres démocrates du Congrès appartenant à cette mouvance. « Nous sommes bien décidés à ce que les États-Unis ne soient jamais socialistes. Nous sommes nés libres et le resterons » affirmait le Président. On a pu voir alors la mine renfrognée que faisait Bernie Sanders, élu indépendant du Vermont mais dont on connaît les affinités d’extrême-gauche, qui a eu pour poulain, entre autres, Linda Sarour, fausse féministe antisémite, pro-BDS, et des huées sont montées des rangs démocrates…


Le Président Trump a rappelé que son « administration a reconnu la véritable capitale d’Israël et a ouvert avec fierté l’ambassade américaine à Jérusalem ».
Pour rassurer ceux qui redoutent ces retraits américains il soulignait la volonté et le pouvoir des États-Unis à se défendre, rappelant que l’un des dirigeants de l’attentat perpétré contre le navire américain USS Cole il y a 18 ans a été tué récemment. Le père de l’un des 17 soldats tués alors, était parmi ses invités.
Ce qui l’amena à parler de l’Iran, des sanctions très dures prises contre ce « régime radical, premier soutien du terrorisme dans le monde, » et le retrait américain du traité passé avec ce pays dans le domaine du nucléaire. Il ajoutait « nous ne détournerons pas les yeux d’un régime qui martèle mort à l’Amérique et menace de perpétrer un génocide contre le peuple juif. Nous ne devons jamais ignorer ce poison abominable qu’est l’antisémitisme ou ceux qui répandent ce credo venimeux. C’est d’une seule voix que nous devons confronter cette haine où que ce soit et partout où elle apparait. » À ce propos on rappellera que deux nouveaux membres démocrates du Congrès ont fait des déclarations antisémites, anti-israéliennes et pro-BDS. L’une d’elle a pourtant été choisie par Nancy Pelosi pour siéger au Comité des Affaires étrangères…
Donald Trump condamnant l’attentat perpétré à Pittsburg contre une synagogue, rendait hommage à ceux qui s’étaient précipités avec un grand courage pour mettre l’agresseur hors de nuire, dont un officier des forces spéciales, qui, blessé alors, a déjà subi douze opérations et était l’un des invités du Président. Autre invité, Judah Samet qui a survécu à cet attentat, mais aussi à la Shoah. Sa famille et lui furent sauvés par l’arrivée des troupes américaines. Un second rescapé invité, Joshua Kaufman, a survécu à Dachau. Voir les tanks américains arriver, dit-il, a été pour lui la preuve de l’existence de Dieu. Un des trois soldats ayant participé au débarquement américain à qui Donald Trump avait rendu hommage en début de discours, Herman Zeitchik, avait aussi participé à la libération de ce camp de concentration. Le rescapé et l’ancien combattant se sont retrouvés côte à côte pour l’occasion.
Il évoquait ce combat « de jeunes gens de 18, 19 ans, qui ne savaient pas s’ils survivraient mais qui savaient que l’Amérique devait l’emporter ». Le Président terminait son discours en appelant à « avancer ensemble », à « garder la liberté dans nos cœurs ». à « garder foi dans la destinée de l’Amérique ».
Vidéo du discours



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