Quand Abou Mazen s’en lave les mains, par Michèle Mazel
JForum
Article mis en ligne le 13 décembre 2018
Dans la nuit de Jérusalem, sous une petite pluie fine un grand-père tient dans ses bras le petit – le si petit corps – d’un petit-fils qu’il ne verra pas grandir et qu’il accompagne dans son dernier voyage vers le grand cimetière du Mont des Oliviers. L’image est insoutenable. Amiad Israel – « mon peuple Israël à jamais » – c’est un bien grand nom pour ce tout petit bébé atteint dans le sein de sa mère et qui n’a pas survécu malgré tous les efforts des médecins qui ont lutté en vain trois jours durant -et les prières de tout Israël. A-t-il même ouvert les yeux ?