Le regard acéré de Pierre-André Taguieff sur le monde contemporain – en particulier sur la judéophobie – apparaît dans toute force lorsqu’on dirige sur lui une lumière venue de l’âge classique, éclairage issu de l’un des plus grands philosophes jamais apparus, le père oratorien Nicolas Malebranche. Dans son maître-ouvrage, De la Recherche de la Vérité, ce penseur pointe « la facilité que l’esprit trouve à imaginer, et à supposer des ressemblances, partout où il ne reconnaît pas visiblement des différences », facilité qui « jette aussi la plupart des hommes dans des erreurs très dangereuses en matière de morale ».
Pierre-André Taguieff décompose la nouvelle haine antijuive
Cet antisémitisme venu d’ailleurs que nous ne voulons pas voir
Robert Redeker | Causeur
Article mis en ligne le 5 juin 2018