En ce triste mois de novembre 1999, j’étais venu vous voir à Auschwitz, vous mes grands-parents déportés que je n’ai pas connus.
Naïvement, j’avais pensé que vous m’aviez attendue, je vous imaginais cachés derrière un arbre, un mur, derrière une porte peut-être.
J’ai même voulu toucher les barbelés en vous imaginant près de ceux-ci.
J’ai voulu entrer dans un baraquement, mais le froid et la neige faisaient chavirer mes pas. J’ai vu vos paillasses et même ramassé quelques pierres.
La pénombre tombait à Birkenau et j’ai eu peur, mais un autre visiteur, errant comme moi, m’a confirmé que nous devions continuer notre route pour arriver au camp d’Auschwitz construit par les déportés.
Pour ne pas oublier…
Par Lydia Benattar | Actualité Juive
Article mis en ligne le 24 janvier 2018