Téhéran entend profiter de la mobilisation palestinienne contre la décision de Trump sur Jérusalem pour renforcer sa présence à Gaza.
L’Iran est bien décidé à reprendre pied dans la bande de Gaza. A mesure que le paysage militaire se consolide en Syrie en faveur du régime de Bachar el Assad et de ses parrains russe et iranien, les signes de la fin de la brouille entre le Hamas et Téhéran se dessinent de manière nette. Le refroidissement né du soutien apporté à la rébellion syrienne par la direction du Hamas en 2012, n’a désormais plus cours.
Israël s’inquiète aussi de voir les capacités de l’organisation terroriste profiter de l’appui iranien et ajuste sa communication à cette nouvelle donne.