La déclaration par le président américain Donald Trump, le 6 décembre 2017, de la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme la capitale d’Israël et son projet d’y transférer l’ambassade américaine ont déclenché une large vague de protestations contre les Etats-Unis et Israël en Jordanie. Ces manifestations incluaient des appels à annuler les accords signés par la Jordanie et Israël, y compris le traité de paix.[1]
Des appels virulents à abroger le traité de paix avec Israël et à interrompre toute normalisation ont également été exprimés au parlement jordanien. Lors de sa séance du 10 décembre 2017, consacrée à la déclaration de Trump, le parlement a confié à sa commission juridique la tâche de réexaminer les accords avec Israël, y compris le traité de paix, de recenser toutes les violations de la loi par Israël et de les présenter au parlement, afin qu’une décision puisse être prise à cet égard. Le lendemain (11 décembre), la commission a rencontré le ministre de la Justice Awad Abou Jarad pour lui demander tous les documents concernant les accords signés avec Israël,[2] et le lendemain, elle s’est de nouveau réunie pour débattre de la question.[3]
D’éminents éditorialistes jordaniens avertissent de l’annulation du traité de paix avec Israël
MEMRI Middle East Media Research Institute
Article mis en ligne le 28 décembre 2017