Le 17 novembre, un Palestinien a blessé deux Israéliens, dont un gravement, à Efrat et au carrefour du Goush Etzion en Judée – un « point chaud » où ont eu lieu ces dernières années de nombreux attentats contre des Israéliens commis sur un mode désormais reproduit ailleurs dans le monde : l’usage d’une voiture bélier contre des civils suivi d’une poursuite à pied en brandissant un couteau contre des militaires.
L’Agence France-Presse a coutume d’assortir chaque dépêche annonçant un attentat en Israël d’un « paragraphe automatique » recensant de manière détaillée les personnes tuées ces deux dernières années. Un niveau de détail réservé à Israël, quand bien même d’autres conflits sont bien plus meurtriers. Sur la Syrie, par exemple, l’AFP reprend périodiquement les rapports de « l’Observatoire syrien des droits de l’Homme » (une organisation qui ne fait d’ailleurs pas l’unanimité). Mais la pratique d’apposer un décompte à la fin de chaque article n’existe pas pour la Syrie, ni pour le reste du monde.