Ce dicton, fruit de la sagesse médiévale, prend tout son sens dans le Moyen-Orient aujourd’hui. Ce qui ailleurs passe pour de la retenue, voire de la sagesse, est perçu dans nos contrées comme marque de faiblesse. L’Occident, qui devrait le savoir, fait semblant de l’ignorer. Comment expliquer autrement l’attitude irresponsable des médias et des grands pays occidentaux ? Bien difficile, alors, pour les dirigeants israéliens de formuler une ligne de conduite claire et de s’y tenir. Le bon sens dit que céder, c’est appeler de nouvelles exigences, mais de Paris à Londres et à Berlin, le chant des sirènes appelle à la modération et à la compréhension. Il faut, dit-on, respecter les coutumes de l’autre, le laisser prier sur ses lieux saints.
Oignez vilain, il vous poindra, poignez vilain, il vous oindra. -
Edition française - Jerusalem Post | BYMICHELE MAZEL
Article mis en ligne le 6 août 2017